Électrosensibilité, tous concernés

Deux tracts ont été élaborés par le Collectif ACCAD

Le premier sera distribué en masse dans le secteur, le deuxième lors de rassemblements.

Vous pouvez l’utiliser aussi dans vos différentes activités et lors de différentes rencontres.

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Nous sommes TOUS électrosensibles car nos cellules sont conçues pour vibrer au diapason des champs électromagnétiques naturels terrestres

Or, de nos jours, nos corps sont constamment traversés de Champs Électro Magnétiques (CEM) artificiels. Invisibles et inodores, ces rayonnements ont été multipliés par 1 trillion en quelques décennies (source : The Lancet).

Résultat : Un nombre croissant de personnes développent une intolérance physique aux fréquences artificielles et basculent dans l’Électro Hyper Sensibilité (EHS), appelée également Syndrome des micro-ondes ou Syndrome d’Intolérance aux Champs Électro Magnétiques (SICEM).

Ces personnes deviennent progressivement intolérantes à tout ou partie du spectre électromagnétique, l’organisme réagissant à des expositions de plus en plus faibles et à des gammes de fréquences de plus en plus étendues.

Peu répandue il y a 15 ans, l’électrohypersensibilité touche désormais 5% de la population mondiale, soit 3,3 millions de personnes en France (source : rapport de l’ANSES).

Les CEM sont nocifs pour tout le monde, même quand on ne les sent pas !

Causes

Cette intolérance aux ondes peut avoir pour origine une prédisposition génétique ou peut se déclencher suite à des expositions chroniques et/ou une surexposition brutale.

Certains facteurs fragilisent l’organisme ou amplifient les expositions et peuvent se conjuguer :

. hypersensibilité aux molécules chimiques (MCS),

. intoxication aux moisissures, aux métaux (aluminium

vaccinal, mercure dentaire…) ou aux terres rares.

. infection par des bactéries ou virus réagissant aux CEM

(candidose, maladie de Lyme, virus Epstein-Barr…),

. port d’implants, de prothèses, de lunettes, de bijoux ou de tout objet métallique susceptible de faire antenne

Sources de pollution

Le brouillard électromagnétique est généré principalement par la téléphonie mobile et les technologies sans fil mais aussi par l’ensemble des appareils, câbles et réseaux électriques.

CHAMPS ÉLECTRIQUES BASSES FRÉQUENCES

Appareils électriques et électroniques branchés sans ou avec une fiche de terre (dans ce cas le rayonnement est plus faible), câbles et réseaux électriques sous tension non blindés, etc.

CHAMPS MAGNÉTIQUES BASSES FRÉQUENCES

Appareils en marche, à résistances ou à moteurs (plaques à induction, aspirateurs…), radios-réveils, chargeurs, onduleurs, transformateurs, compteurs, lignes électriques HT et THT, etc.

CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES HAUTES FRÉQUENCES

Radars, téléphonie mobile (Smartphones, antennes-relais, mini-antennes 5G), téléphones fixes sans fil, technologies sans fil Wi-Fi et Bluetooth (alarmes, babyphones, box, modems, ordinateurs, tablettes, consoles et manettes de jeu, toute la domotique connectée…), dispositifs radio-relevés (puces RFID, compteurs communicants gaz et eau), fours m-o usagés, etc.

Électricité « sale » circulant dans les réseaux électriques (CPL du Linky injecté par Enedis, CPL des plugs, pollution parasite des onduleurs, transfos, chargeurs, ampoules basse conso…).

Symptômes

L’électrohypersensibilité est évolutive en 3 phases selon la durée et les niveaux d’exposition (source : ehs-mcs.org) :

1.Les symptômes sont réversibles si des mesures radicales d’éviction des ondes sont prises à temps.

2.Ils deviennent irréversibles quand rien n’est fait pour protéger la personne de la pollution électromagnétique.

3. Ils évoluent vers des lésions dégénératives du cerveau, en cas de non prise en charge et d’irradiation continue.

Remarque : En affaiblissant les défenses immunitaires de l’ensemble de la population, la pollution électromagnétique est également un cofacteur majeur dans le déclenchement de pathologies diverses selon les fragilités de chacun.

Troubles observés

– maux de tête

– picotements diffus, brûlures

– insomnie, hypersomnie

– acouphènes, hyperacousie

– nausées, vertiges

– tachycardie, syncopes

– oppression thoracique

– troubles visuels, atteinte oculaire

– problèmes digestifs

– asthénie, fatigue chronique

– douleurs articulaires

– douleurs musculaires

– troubles de la concentration

– troubles de l’élocution

– troubles de la mémoire

– dérèglements hormonaux

– dérèglements endocriniens

– excitabilité, hyperactivité

– hypersensibilité aux molécules chimiques (MCS)

Les troubles sont variables car chaque cas est particulier. Les personnes EHS sont également souvent en proie à des souffrances morales, conséquences du déni général de leur pathologie. La majorité des témoignages de ces personnes font état, entre autres répercussions, de l’incompréhension du cercle familial et professionnel, de l’errance médicale, de la perte du domicile, de l’isolement social qui s’impose à elles de façon brutale à l’apparition des symptômes.

La boîte crânienne des enfants est extrêmement vulnérable à la pénétration des CEM. ROTÉGEONS-LES !

Conséquences

Face à la densification du brouillard électromagnétique, à la multiplication des appareils connectés et des applications et services nécessitant un Smartphone, les personnes EHS se retrouvent, de fait, bien malgré elles, exclues de la société

où elles ne peuvent plus ni vivre, ni travailler !

L’électrosmog limite, voire leur condamne l’accès :

. aux zones habitées et aux centres urbains,

. aux écoles et aux universités,

. aux nouveaux médias, aux réseaux sociaux,

. à l’emploi et donc à une source de revenus,

. aux bâtiments et aux services publics,

. à l’aide sociale et aux logements sociaux,

. aux activités sociales, culturelles et touristiques,

. aux transports en commun et individuels,

. aux centres médicaux (cliniques, hôpitaux…),

. aux maisons de retraites.

Même à bonne distance des antennes-relais, les personnes EHS sont souvent obligées de fuir leur domicile devenu intenable pour elles en raison de la pollution de leur réseau électrique (électricité « sale ») et/ou des ondes émises par les équipements trop proches de voisins peu compréhensifs.

Solutions de protection

Les champs magnétiques traversent tout et ne peuvent être bloqués, la seule solution est de s’en éloigner. Les moyens de se protéger des champs électriques et de l’électricité « sale » sont soit de ne pas s’en approcher à moins de 2 m, soit d’utiliser des câbles blindés, soit de tout débrancher ou disjoncter !

1. Éliminer toutes les pollutions intérieures émises par la téléphonie mobile et les technologies sans fil en privilégiant les connexions filaires (câbles RJ11, RJ45, fibre optique…).

2. Bloquer les pollutions extérieures par des protections anti-ondes hautes fréquences et le filtrage du réseau électrique domestique pour se protéger de l’électricité « sale ».

3. Dormir connecté à la terre et totalement protégé afin de favoriser un sommeil réparateur permettant au corps de mieux supporter les expositions durant la journée.

Perspectives

. Bascule sociétale vers le tout connecté avec l’internet des objet (IoT) géré par l’intelligence artificielle.

. Irradiation massive par les fréquences de la 5G depuis l’espace et sur terre avec la prolifération des antennes.

. Disparition des dernières zones blanches ordonnée par le gouvernement au nom de l’égalité entre les citoyens !

Résultat : Il sera bientôt impossible aux personnes EHS de trouver des lieux habitables, pas ou peu impactés par les champs électromagnétiques, même en zone rurale. Les plus atteintes d’entre elles sont déjà en situation de très grande précarité et d’errance et n’ont plus la possibilité physique de faire valoir leurs droits, ni la force de se défendre.

Que demandent ces lanceurs d’alerte pour pouvoir vivre dignement ?

. Droit de vivre en zones protégées sur tout le territoire.

. Droit de travailler dans des lieux non pollués.

. Accès facilité à des soins et centres médicaux adaptés.

. Ouverture de maisons de retraites protégées.

. Reconnaissance de l’EHS et octroi d’une aide financière.

. Développement de la recherche thérapeutique.

. Respect des droits fondamentaux : réduction globale des niveaux d’exposition, retour des lignes analogiques et des cabines téléphoniques, retrait du Wi-Fi des lieux et des transports publics, retrait des compteurs Linky et filtrage du CPL chez les personnes EHS ou vulnérables (fœtus, enfants, personnes âgées ou malades).

. Respect du principe de précaution afin de protéger la population affaiblie et l’environnement menacé.

Normes VS principe de précaution

Les niveaux d’exposition aux CEM autorisés en France sont parmi les plus élevés d’Europe : 36 à 61 V/m (pour les hautes fréquences) et 100 μT (pour les basses fréquences) quand les seuils préconisés pour les EHS sont de 0,6 V/m et de 0,1 μT (cf. Valeurs indicatives SBM-2015).

Les normes de sécurité varient de 1 à 20 d’un pays à l’autre et sont toujours sujettes à controverse en dépit d’études indépendantes prouvant la toxicité des ondes (cf. rapport Bioinitiative).

Reconnaissance

La toxicité des ondes est connue depuis des décennies. En 2012, après examen de plus de 1800 études scientifiques, le rapport Bioinitiative conclut à l’existence de très nombreux effets délétères sur la santé humaine (cancers, infertilité…).

En France, l’électrohypersensibilité était encore totalement ignorée par les pouvoirs publics jusqu’à ce qu’en mars 2018 l’ANSES reconnaisse enfin son existence dans un rapport, sans pour autant admettre son lien avec les CEM !

Partout dans le monde, des scientifiques indépendants et de nombreux collectifs et associations se battent pour que cette intolérance à la pollution électromagnétique soit reconnue et prise en charge… mais cette reconnaissance est très lente !

Les actions de ces scientifiques et militants sont toutefois en train de se renforcer au sein de nouvelles ONG :

En France, l’électrohypersensibilité était encore totalement ignorée par les pouvoirs publics jusqu’à ce qu’en mars 2018 l’ANSES reconnaisse enfin son existence dans un rapport, sans pour autant admettre son lien avec les CEM !

Partout dans le monde, des scientifiques indépendants et de nombreux collectifs et associations se battent pour que cette intolérance à la pollution électromagnétique soit reconnue et prise en charge… mais cette reconnaissance est très lente !

Les actions de ces scientifiques et militants sont toutefois en train de se renforcer au sein de nouvelles ONG :

. En France, création de l’ARIEM (Association pour la Recherche Internationale sur l’EHS et le MCS) et volonté de rapprochement et de coopération interassociative.

. En Europe, création de la fédération ESC (Coalition of Europeans for Safe Connections).