Pourquoi refuser ?

Alerte aux compteurs communicants d’eau

article trouvé sur http://refus.linky.gazpar.free.fr

Compteurs communicants d’eau 180901

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Premier courrier à Noréade

qui veut installer des compteurs d’eau

« Au sujet du compteur télé-relevable que vous voulez m’installer, je vous demande les références du compteur : la marque et le modèle, ainsi qu’une fiche technique complète et détaillée, précisant la nature physique de l’émission, afin de la transmettre pour expertise.

Vous écrivez : « Noréade prend entièrement à sa charge cette opération obligatoire ». Cela soulève deux questions :

  • Faites-vous, comme pour le compteur Linky, une gratuité apparente puisque l’on devra payer le compteur dans un avenir plus ou moins proche ?
  • Sur quoi vous appuyez-vous pour dire que l’opération est obligatoire ?

Ne trouvez-vous pas anormal, écologiquement et économiquement parlant, de vouloir à tout prix remplacer le compteur actuel qui fonctionne correctement par un autre dont la durée sera certainement beaucoup moins importante ? Pourriez-vous d’ailleurs m’indiquer la durée du produit que vous voudriez m’imposer ?

Je suis informé par l’Association Nationale Robin des toits que les émissions de ces compteurs sont toxiques et que des problèmes de santé se sont déjà produits après leur pose. Je sais aussi par cette association qu’aucun texte légal ne vous autorise à me l’imposer, ni ne m’oblige à l’accepter.

Par ailleurs, vous êtes censé(e) savoir que depuis 2002 les compagnies d’assurance excluent de leur police d’assurance en responsabilité civile « tous les dommages, frais ou dépenses de quelque nature que ce soit, causés directement ou indirectement par, résultant de ou liés de quelque manière que ce soit aux champs magnétiques ». Ainsi je refuse le remplacement de mon compteur mécanique en état de fonctionnement, par un compteur dont le type d’émission l’exclut de la couverture dans tous les contrats individuels d’assurance.

Je pourrais éventuellement accepter –au cas où le compteur actuel serait défaillant- uniquement le compteur lié à un réseau filaire ; et ce, sans nuire à la santé des gens et à toute cellule vivante.

Je vous rappelle que, les installations de ce type de compteur n’étant appuyées –à ma connaissance- sur aucun document légal ou règlementaire, toute tentative d’entrer chez moi sans mon accord est judiciairement nommée effraction et passible de condamnation. »

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Noréade répond

par courrier ; uniquement sur le type de compteur :

« … La particularité de cette technologie est justement d’éviter l’émission d’onde. Le module radio  n’est « réveillé » que lors du relevé du compteur. Il est effectué grâce à un terminal portable qui vient interroger sur place le module radio (fréquence des relevés à Noréade : 1 fois par an à ce jour). C’est uniquement à ce moment-là que le module émet des ondes radio pour envoyer ses données vers le terminal portable. Les ondes sont émises pendant une courte durée de 3 secondes.

La puissance d’émission de ces ondes est très faible (10 mW maximum) et correspond à un niveau 30 fois plus faible qu’un téléphone portable GSM. Tout le reste du temps, en dehors de ces 3 secondes, le module est en veille et n’émet aucune onde électromagnétique (pas de perturbation non plus des équipements multimédia).  Le marquage CE appliqué sur le module de communication indique le respect des exigences règlementaires, notamment un niveau sanitaire vis-à-vis des usagers. »

Suivi des caractéristiques du module radio :

« Protocole : RADIAN
Fréquence porteuse : 433,82 MHz
Puissance d’émission : 10 mW maximum
Transmission : 2 voies en relève mobile
Temps de relève : < ou = 3 sec/interrogation
Portée : 600 m en champs libre »

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Réponse d’un membre

de collectif nordiste

Je me permets de vous transmettre ci-dessous l’avis de Patrice Goyaud, ancien ingénieur chercheur chez RTE sur ce compteur d’eau à système RADIAN. Il confirme les dires de Noréade

« …c’est exact pour le système radian, qui est relevé par un employé qui passe dans la rue et active l’émetteur du compteur. Le système radian, à ma connaissance, est le seul qui n’émette pas en continu.

Mais d’autres dispositifs existent pour l’eau, qui fonctionnent comme pour le compteur Gazpar: émetteur GSM qui communique avec l’antenne relais la + proche

Donc bien se renseigner avant d’en accepter la pose sur son compteur d’eau. »

Ce qui n’a pas empêché une habitante sensible aux ondes électromagnétiques près de chez moi d’accepter ce compteur mais à la condition que le module radio soit enlevé, et c’est ce qu’a fait Noréade.

Le collectif a ensuite testé cet appareil avec un détecteur d’ondes ESI24 pour les basses et hautes fréquences.

Aucune émission d’ondes n’a été détectée, en prenant des mesures qui avaient été espacées dans le temps.

Même résultat. Depuis, aucun trouble de santé constaté de sa voisine.

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Réponse à l’argumentaire de Noréade

J’ai pris bonne note de votre réponse. Cela me permet de répondre déjà sur le seul point que vous étudiez ; à savoir le système de relève à distance.

Sur ce point technique important, il y a de quoi être moins inquiet que pour le système utilisé pour le compteur « intelligent » (aussi) Linky.

Vous devez certainement savoir qu’une habitante sensible aux ondes électromagnétiques a accepté ce compteur, à la condition que le module radio soit enlevé ; c’est ce qu’a fait votre société. Le collectif a ensuite testé cet appareil avec un détecteur d’ondes ESI24 pour les basses et hautes fréquences. Aucune émission d’ondes n’a été détectée en prenant des mesures qui avaient été espacées dans le temps. Depuis, aucun trouble de santé constaté.

Vous savez aussi certainement que d’autres dispositifs existent pour l’eau.

Je voudrais vous soumettre un document produit par l’association « Robin des toits ». Cette association dit en substance ceci :

« Concernant les compteurs dits « intelligents », aucune loi, ni aucun règlement impose un module radio sur un compteur. La loi ne parle que de compteurs évolués. Tous les compteurs sont fabriqués avec option de module communicant avec port filaire interchangeable. Les opérateurs de distribution d’énergies (eau, gaz, électricité) jouent sur l’imprécision de la loi pour imposer unilatéralement le module radio sur leurs compteurs.

Il faut refuser les modules radio mis en place autoritairement par les industriels seuls.

Comme pour le tabagisme passif, il faut refuser l’exposition aux champs électromagnétiques artificiels passive.

Contrairement à la propagande sur leur documentation, le fait que les consommations soient relevées par radiofréquences n’apporte en rien une amélioration du suivi très précis ainsi que la détection de fuites et autres anomalies.

Un port filaire du type énoncé ci-dessus serait tout aussi efficace, sans nuire à la santé des consommateurs.

Le port filaire permettrait tout aussi bien de mieux informer l’utilisateur, de gérer sa consommation et de la réduire.

De plus, il ne faut pas oublier tous les répéteurs, concentrateurs et antennes-relais nécessaires pour l’acheminement des données émises par ces modules radios, et dont les émissions de radiofréquences se rajoutent au brouillard électromagnétique ambiant classé dans le Groupe 2B, potentiellement cancérogène.

Contrairement au discours des industriels vantant la faible périodicité de communication individuellement de chacun de leurs compteurs dits « intelligents », il faut obligatoirement raisonner en global, comprenant tous les compteurs des différents domaines de services dans tout le voisinage, au nombre de compteurs en agglomération et au nombre d’antennes-relais nécessaires au maillage indispensable pour le transfert de toutes les données relevées et toutes les commandes à envoyer.

La quantité et la concentration de compteurs communicants et d’antennes-relais au mètre carré constituera un trafic de transferts de données permanent, 24h/24h et 365j/365j, augmentant de ce fait l’exposition des populations aux champs électromagnétiques.

Etre exposé à de faibles valeurs 24h/24h est toxique pour le vivant : humain, animal et végétal.

C’est l' »effet cumulatif », décrit par les Dr Sadickova, Zaret, Lai et Carino depuis 1973, qui démontre que, contrairement aux effets thermiques qui disparaissent quand disparaît la cause, les perturbations dues aux effets biologiques dits « spécifiques », quand elles dépassent la capacité d’autoréparation, demeurent même en absence de cause en raison de la dégradation organique et de ses conséquences.

L’ensemble des compagnies d’assurance mondiales s’est désengagé des risques liés à l’exposition des champs électromagnétiques artificiels – voir liste d’exclusions de vos polices responsabilité civile personnelles, et celle de votre copropriété.

Les opérateurs refusent depuis toujours de transmettre la leur.

Demandez à votre bailleur, fournisseur ou Syndic de copropriété de vous transmettre le texte de loi qui les autorise à installer dans votre domicile un module radio émetteur de champs électromagnétiques classés par l’OMS dans le Groupe 2B, possiblement cancérogène, et que toutes les compagnies d’assurance mondiales ont exclus de leurs couvertures.

Proposez à votre fournisseur de leur transmettre tous les mois votre relevé de compteur. Envoyez-le leur 2 fois par an en recommandé avec AR afin d’avoir des preuves à fournir dans le cas où ils vous accuseraient d’obstruction d’information. »

Qu’en pensez-vous ?

Voilà pour la première réponse à votre courrier.

Ce qui me dérange dans votre lettre du 20 juillet est que vous ne répondez pas à de nombreuses questions. Notamment -c’est une répétition de la lettre envoyée début juillet):

« Vous écrivez : « Noréade prend entièrement à sa charge cette opération obligatoire ». Cela soulève deux questions :

  • Faites-vous, comme pour le compteur Linky, une gratuité apparente puisque l’on devra payer le compteur dans un avenir plus ou moins proche ?
  • Sur quoi vous appuyez-vous pour dire que l’opération est obligatoire ?

Ne trouvez-vous pas anormal, écologiquement et économiquement parlant, de vouloir à tout prix remplacer le compteur actuel qui fonctionne correctement par un autre dont la durée sera certainement beaucoup moins importante ? Pourriez-vous d’ailleurs m’indiquer la durée du produit que vous voudriez m’imposer ?

Je suis informé par l’Association Nationale Robin des toits que les émissions de ces compteurs sont toxiques et que des problèmes de santé se sont déjà produits après leur pose. Je sais aussi par cette association qu’aucun texte légal ne vous autorise à me l’imposer, ni ne m’oblige à l’accepter.

Par ailleurs, vous êtes censé(e) savoir que depuis 2002 les compagnies d’assurance excluent de leur police d’assurance en responsabilité civile « tous les dommages, frais ou dépenses de quelque nature que ce soit, causés directement ou indirectement par, résultant de ou liés de quelque manière que ce soit aux champs magnétiques ». Ainsi je refuse le remplacement de mon compteur mécanique en état de fonctionnement, par un compteur dont le type d’émission l’exclut de la couverture dans tous les contrats individuels d’assurance. »

Qu’en pensez-vous ?

Je vous prie de prendre en compte TOUS les arguments soulevés ; en attendant une réponse plus détaillée de votre part, mon refus catégorique au sujet de la pose du nouveau compteur tient toujours.

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Un article paru en 2016

dans le journal  JDN

Dans l’article, on apprend  :

  • que ces compteurs sont aussi propriété des communes ;
  • que l’investissement va coûter bonbon !

Ce deuxième point laisse songeur quand on sait que les fournisseurs d’eau nous disent que le nouveau compteur ne va rien nous coûter !!! Comme pour Linky ?

Extraits :

« Pas de données disponibles sur les économies permises par l’installation de ces compteurs communicants en France. « Elles sont propriété des communes », s’excuse le dirigeant de l’activité eau de Veolia en France. D’ici un ou deux ans, elles pourraient devenir publiques, du fait de la nouvelle politique d’open data mise en place par le gouvernement. « Cela permettra à des start-up de développer de nouveaux services pour le consommateur final, qui donneront plus de valeur à ces appareils », pointe le directeur smart technologies de la Saur, Frédéric Renaut.

Mais ces avantages ont un prix : « déployer ces compteurs reste cher. C’est vrai que nous n’avons plus besoin d’envoyer un technicien chez les particuliers pour réaliser un relevé une ou deux fois l’an mais l’investissement matériel est plus lourd que pour un compteur classique, d’autant qu’il faut aller changer l’antenne radio des appareils tous les trois ans », détaille Frédéric Renaut. Et certains compteurs tombent en panne. « Nous visons un taux de défaillance de 1,5% par an », rapporte Philipe Malterre de Veolia. Pas besoin d’investir donc si c’est pour ne pas utiliser à bon escient les données collectées et faire des économies substantielles. »

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Un document trouvé sur valleeducousin.fr

http://www.valleeducousin.fr/spip.php?article522

Lire le document : Compteur eau 180821