Robin des Toits

2 novembre 2022

P. Goyaud -Robin des Toits- interviewé

https://www.youtube.com/watch?v=2RNR_GWVUnY

Cela s’est passé le 24 octobre à Castres, avant la conférence 5G.
L’interview dure un peu plus de six minutes

** **

24 octobre 2022

Coupures ciblées d’électricité

Il fallait et il faut refuser le système Linky !

Communiqué du Réseau National Anti Linky et 5G, auquel Robin des Toits a participé

L’arrêté du 22 septembre 2022 pris par la ministre de la transition énergétique va permettre, par le biais des compteurs Linky, d’empêcher des millions d’habitants de chauffer leur eau en journée pendant les heures creuses auxquelles ils ont pourtant souscrit. Il est notable que, contrairement à ce qui est écrit ici ou là, cette manipulation ne va permettre aucune économie d’énergie, elle décalera simplement ces consommations vers le soir après 22h30.…

la suite ici :

https://www.robindestoits.org/attachment/2372144/

** **

23 octobre

Les 5G, 5G+, 6G: une fuite en avant vers un solutionisme technologique

Les 7 premiers chapitres de ce document constituent une description technique « neutre et factuelle » de ce que nous concoctent les industries du numérique et de la téléphonie mobile au-delà de la 5G, avec la bienveillance, l’appui des pouvoirs publics et politiques.
Mes commentaires et avis sont regroupés au chapitre 8 « mes conclusions » que je vous suggère de prendre le temps de lire, peut-être même avant d’aborder les aspects techniques, dans lesquels je ne fais aucun commentaire personnel, me bornant à décrire ce qui se prépare dans les laboratoires et les bureaux des décideurs.

https://www.robindestoits.org/attachment/2360178/

** **

5 octobre

5G : Arrêtons de jeter l’électricité par les fenêtres !

Trois ans après leur première demande de moratoire sur le déploiement de la 5G, les associations PRIARTEM, Agir pour l’Environnement, soutenues par quatorze associations, alertent sur les projets de déploiement de nouvelles fréquences. Elles réitèrent leur demande d’évaluation de la 5G et sa mise au débat public. Elles réclament en outre un geste immédiat de sobriété numérique, propre à rétablir un semblant de crédibilité de l’État en la matière.

Malgré un début poussif de la 5G, malgré une crise d’approvisionnement en électricité, malgré une crise climatique toujours sans réponse tangible, le monde des télécoms poursuit son projet de monde ultraconnecté, quoi qu’il en coûte et quoi qu’on en dise.

Après avoir conduit à l’installation de près de 70 000 antennes en moins de deux ans, la 5G s’apprête à franchir un nouveau pas dans la course aux fréquences :l’ARCEP, dans une relative discrétion, envisage d’ouvrir des bandes de fréquences totalement inédites. En effet, dans sa réflexion sur les réseaux du futur, l’Autorité de régulation propose de couvrir les zones rurales en 5G avec du 1400MHz et pose déjà les bases du déploiement des bandes dites millimétriques en 26 GHz visant l’internet des objets.

Pourtant, en décembre 2020, dans un rapport largement ignoré par les décideurs, le Haut Conseil pour le climat estimait en effet que « le déploiement de la 5G risqu[ait] d’avoir un effet important sur la consommation d’électricité en France, entre 16 TWh et 40 TWh en 2030, soit entre 5 % et 13 % de la consommation hexagonale d’électricité du résidentiel et du tertiaire ».

Sophie PELLETIER, présidente de PRIARTEM précise : « Communiquer par voie hertzienne revient concrètement à consommer de l’électricité pour la diffuser dans l’air sous forme d’ondes électromagnétiques alors que dans beaucoup de cas, on peut communiquer par voie filaire, dix fois moins consommatrice comme la fibre optique. En outre, il s’agit d’une nuisance pour la santé humaine et pour l’environnement qui ne fera qu’augmenter, nos normes d’exposition étant susceptibles, sous l’impulsion des instances européennes, de devenir encore plus laxistes pour permettre le déploiement de la 5G ».

Stephen KERCKHOVE, délégué général d’Agir pour l’environnement poursuit : « Il y a deux ans, on nous traitait de Amish quand on demandait à évaluer la 5G et à la porter au débat public. Aujourd’hui, avec les tensions sur l’énergie, on nous admoneste sur la fin de l’abondance et on nous demande de couper le wifi tout en poursuivant la fuite en avant de la 5G. C’est incohérent et déconnecté des vrais besoins de la population. La 5G c’est d’abord et avant tout fait pour le streaming et la vidéosurveillance, bientôt la reconnaissance faciale ? ».

Aujourd’hui nous demandons, comme nous n’avons eu de cesse de le faire depuis notre demande de moratoire en octobre 2019, à ce que la 5G dans toutes ses composantes – déjà déployées ou envisagées – soit soumise à une évaluation environnementale, sanitaire et sociale et à un débat public placé dans le cadre de la Commission Nationale du Débat public. Au titre de mesure d’urgence, nous demandons une limitation de la résolution du streaming, la très haute qualité d’images étant gourmande en transfert de données sans que cette amélioration de la qualité soit généralement perceptible par l’utilisateur, notamment sur des écrans de faible dimension comme les smartphones et écrans utilisés en mobilité.

CONTACT

Agir pour l’Environnement :  01 40 31 02 37

PRIARTEM : 01 42 47 81 54

Communiqué de presse du 5 octobre 2022

Soutenu par :

** **

3 octobre

Tous à Mazeyrat le 9 octobre

Soutien à l’éleveur Frédéric Salgues (GAEC de Coupet) confronté à une antenne 4G à 250m de son exploitation

Tous les détails de cet évènement ici :

https://www.robindestoits.org/Appel-a-la-manifes

** **

27 septembre

Un document de Robin des Toits des Hautes-Pyrénées

Les trois parties traitées

Le monde hyper-connecté : progrès, illusion de progrès, ou … ?

Impacts des Ondes Électro-Magnétiques Artificielles sur les animaux d’élevage

La transformation du monde paysan : « l’agriculture 4.0 »

Le document complet :

Lettre RdT 65 n°12

** **

25 septembre 2022

Affaire de l’antenne Orange de Mazeyrat d’Allier (43) contre l’éleveur Frédéric Salgues

Historique
Depuis l’installation d’une antenne Orange 4G à Mazeyrat d’Allier (43), en juillet 2021, M. Salgues, éleveur, dont le troupeau est situé à environ 200 mètres, dit avoir perdu une quarantaine de vaches sur 200, constatant en parallèle une baisse importante de sa production de lait.
– Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand avait ordonné le 23 mai la suspension pour deux mois d’une antenne 4G, soupçonnée par Frédéric Salgues, un éleveur de Mazeyrat d’Allier (Haute-Loire), de nuire à la santé de son troupeau.

Le tribunal avait donné trois mois à l’Etat et aux opérateurs pour procéder à cette interruption.
Les Quatre opérateurs de téléphonie mobile et l’Etat se sont pourvus en cassation auprès du Conseil d’État après cette décision du tribunal.
Le 17 août dernier, nous apprenions avec consternation (mais sans surprise) que le Conseil d’Etat avait statué dans le sens de leur demande en refusant que l’antenne soit débranchée.
Appel à agir ensemble
ROBIN-DES-TOITS a décidé de lancer un appel à toutes associations, collectifs, organismes ou personnes indignées par la manière dont cette affaire a été traitée, pour soutenir le Gaec du Coupet et Frédéric Salgues, éleveur confronté au jugement inique du Conseil d’Etat.
Il nous paraît crucial qu’une action unitaire, aux plans local et national soit menée, que ce soit sous la forme d’une conférence de presse, d’une manifestation, de prises de paroles de responsables d’organismes locaux et/ou nationaux, voire de représentants de la nation. Nous proposons de coordonner cette action unitaire pour préparer ensemble cet événement dont la date est fixée au dimanche 9 octobre, et de participer à la rédaction d’un manifeste cosigné par toutes les structures/personnes participantes.

Rassemblons-nous et luttons pour que la justice soit respectée et que le parti de la vie lemporte sur celui du profit qui tue !

Pour en savoir plus sur cette affaire

https://www.robindestoits.org/Affaire-des-antennes-rela

** **

23 septembre 2022

La pollution électromagnétique

le docteur Maschi démontre une nouvelle forme de pollution qu’il dénomme la pollution électromagnétique. Cette pollution provoque une lente et progressive électrocution des organismes humains et joue un rôle dans les maladies comme les affections rhumatismales, cardiaques, neurologiques et la sclérose en plaques.

Une vidéo datant de … 2016

https://www.youtube.com/watch?v=-qZaLDHhQD0

** **

20 septembre 2022

Défauts de compteurs

Compteur en panne d’affichage

Il important de savoir que le panneau d’affichage d’un compteur blanc peut être remplacé.

Suggestion pour la période 2022-2025

Les compteurs blancs disposent souvent d’un dispositif de télérelève sans contact, mais qu’elle soit manuelle ou sans contact, cette relève ne se fait plus puisqu’Enedis a congédié tous ses agents releveurs.En l’absence de contrôle tant d’Enedis que des fournisseurs d’électricité, c’est à l’usager de communiquer lui-même ses index de consommation à Enedis. Une solution consisterait à acquérir un compteur blanc ( on en trouve sur Internet) ou un compteur « de chantier », ce qui revient au même, et le faire installer par un électricien sur son réseau électrique privé, entre le disjoncteur général et le tableau électrique. (la séparation entre réseau public et réseau privé est situé au disjoncteur général : réseau public en amont, réseau privé en aval).Ce compteur blanc, qui se trouvera en série du compteur en panne d’affichage, peut être posé par un électricien de manière légale puisqu’il ne se trouve pas sur le réseau public, et pourra servir de référence pour communiquer ses index de consommation.

Surfacturation, surconsommation après pose d’un compteur Linky

Pour plus de détails :

défauts de compteurs 220910

** **

18 septembre 2022

Photovoltaïque

Il est déconseillé, au plan sanitaire, d’installer des panneaux solaires sur des toits de lieux de vie, et mieux vaut les disposer en plans inclinés sur un terrain. Ce que l’on peut dire aujourd’hui c’est que les panneaux photovoltaïques créent un courant électrique continu donne naissance à des champs électrique et magnétique continus, (ce qui ne veut pas dire à valeur constante, car leur intensité dépend de l’ensoleillement ) le terme « continu » est ici utilisé par opposition au terme « alternatif). Toutefois, cette circulation de courant peut avoir des effets sanitaires, surtout si des chambres se trouvent juste en dessous de l’installation. La nature des effets dépend de l’intensité de ce champ continu et de notre distance avec l’émetteur.

Pour information, le champ magnétique terrestre vaut environ 500 mG (milliGauss) soit 50 μT (microTesla). En principe, l’intensité du champ créé par une installation photovoltaïque ne dépasse jamais cette valeur. Le champ magnétique terrestre a généralement un effet bénéfique sur le vivant, mais pas toujours, voir les cheminées cosmotelluriques dues souvent à des failles géologiques, vortex, veines d’eau souterraines… phénomènes bien connus des géobiologues.

Pour en savoir plus :

photovoltaique

** **

16 septembre 2022

Les énergies intermittentes

L’énergie solaire

Le solaire thermique

Les panneaux photovoltaïques (ou capteurs solaires) pour la production d’électricité

Les centrales solaires thermodynamiques (appelées aussi « four solaires à concentration »)

Autres développements du photovoltaïque

Vitrage photovoltaïque

Les films photovoltaïques organiques flexibles

Les nano-particules

L’agrivoltaïsme

Un prolongement du photovoltaïque : Pour la ressource en eau, la collecte de l’eau atmosphérique

Eléments de conclusion

On voit donc que l’énergie solaire photovoltaïque (que ce soit avec des panneaux au silicium ou à la perovskite, combinés ou non avec des nano-particules) est en pleine évolution et qu’on peut attendre, grâce à elle, une très forte progression en matière de production d’électricité. Elle n’est pas arrivée à maturité, loin s’en faut, ce qui n’est pas le cas de l’éolien qui lui, étant arrivé à maturité, risque fort d’ici une décennie ou deux, de tomber dans l’obsolescence.

Il reste que cette source d’énergie électrique, plus intermittente encore que l’éolien, dépend des possibilités de stockage de l’électricité qui sont impossibles à réaliser à grande échelle.

Cependant, une grosse augmentation de producteurs d’électricité privés en auto-consommation très subventionnée aura pour conséquence d’augmenter la somme globale des aides que l’Etat octroie et ainsi le TURPE, évoqué plus haut, que tous les contribuables paient dans leur facture d’électricité pour la financer, risque de peser de plus en plus lourd en faveur de ceux qui sont équipés de PV et au détriment des autres qui ne le sont pas.

Au total, le solaire photovoltaïque reste donc handicapé par l’impossibilité de stocker à grande échelle l’électricité produite. Seul le solaire thermique est capable de stocker l’énergie et peut contribuer localement à économiser l’électricité par son utilisation dans les réseaux de chaleur (chauffage de logements, bâtiments et locaux divers et eau chaude sanitaire= ECS).

La chaleur est stockable, ce qui constitue un avantage pour le solaire thermique par rapport au photovoltaïque.

Cependant, en matière de photovoltaïque, le développement des solutions individuelles, à savoir des installations en toiture avec autoconsommation (et stockage éventuel par batterie) intéresse beaucoup les particuliers. Il peut jouer en quelque sorte un rôle de délestage pour le réseau national. Il suffirait que le prix des batteries soit divisé par deux (et c’est, paraît-il, ce qu’on peut espérer pour dans quelques années) pour que cette solution décolle. Mais pour l’instant, elle reste peu développée en raison du coût des investissements nécessaires, qui ne sont pas à la portée de tous les particuliers, loin s’en faut.

Selon certains spécialistes, le coût des cellules solaires pourrait baisser de 20 % pour chaque doublement de la production d’électricité photovoltaïque. Si cela se confirme, la part de l’électricité solaire pourrait atteindre les 20 % en 2030 (contre 2,8 % fin 2018), mais en intermittence, rappelons-le.

Notons aussi que les panneaux photovoltaïques actuels contiennent pas moins de dix métaux rares.

Par ailleurs, nous ne sommes pas favorables aux vastes champs photovoltaïques sur le sol, notamment sur des terres agricoles et des garrigues tels qu’ils commencent à apparaître un peu partout en France. Cela dénature les paysages d’une part, et d’autre part diminue les surfaces cultivables. Le photovoltaïque doit être réservé aux toitures ainsi qu’à certaines zones délaissées (friches industrielles entre autres) et à des parkings de zones commerciales par exemple (ombrières). L’ADEME a fait un calcul des possibilités qui, selon le rendement actuel des panneaux, permettrait d’installer une puissance de plus de 400 gigawatts (pour mémoire, puissance installée actuelle : 8,7 GW).

Au total, le solaire photovoltaïque est critiqué comme l’éolien, pour son intermittence et la forte consommation de métaux rares.

Cependant, il a plus d’arguments en sa faveur à faire valoir, à cause de la plus grande variété de ses usages possibles, de ses possibilités d’améliorations plus importantes, de ses moindres inconvénients pour ses riverains et surtout dans les pays du Sud : il est très rentable à partir du Sud de l’Espagne.

Pour en savoir plus : énergies intermittentes

** **

14 septembre 2022

Pollution électromagnétique nocive pour les humains, les animaux et les plantes

Préconisations pour limiter son exposition, et celle des autres

Une fiche-info de Robin des Toits

Pollution EM

** **

10 septembre 2022

5G, la fuite en avant

Les 5G, 5G+, 6G : une fuite en avant vers un solutionisme technologique

1/ La 5G et les satellites

2/ 5G : la Cour des comptes dénonce un vrai manque d’intérêt des entreprises industrielles

3/ Un premier test de la 5G sur les ondes millimétriques (26 GHz) doit avoir lieu à Paris, dans le quartier de La Défense

4/ Qu’est-ce que la 5G+, attendue pour 2025 ?

5/ 6G attendue en 2030, à quoi pourrait-elle ressembler?

6/ La France veut son plan d’action 6G, pour la lancer d’ici dix ans

7/ Annexe technique: Étude Prospective sur la 6G par le CEA-Leti de Grenoble

8/ Conclusions

Cette fuite en avant technologique s’inscrit dans une démarche libertarienne et transhumaniste selon laquelle :

– toute évolution technologique doit être mise en oeuvre (surtout si elle peut faire gagner de l’argent à une élite industrielle) car elle est nécessairement source de progrès pour l’humanité (ou la transhumanité ?)

– la technologie est toujours « la solution » à un problème quelqu’il soit. S’il n’y a pas vraiment de problème, alors il faut le créer pour pouvoir promouvoir cette technologie. Ex: faire croire que les réseaux antérieurs (3, 4G, et même 5G) sont saturés et qu’il est indispensable de monter en puissance (6G). Pour ce faire, créer et imposer de nouveaux besoins numériques qui accroissent artificiellement le trafic (vidéos ultra HD, caméras de surveillance, voitures connectées, domo2que débridée…)

– faire croire à un confort et bien-être accrus en présence d’objets domotiques qui vont tout faire à notre place sans qu’on ait à lever le petit doigt : l’humain brade son autonomie pour une hétéronomie numérique qui confine à une nouvelle forme d’esclavage. Cette perte d’autonomie va le rendre progressivement incompétent à effectuer les gestes quotidiens grâce auxquels il peut exercer un contrôle sur sa vie. Promouvoir le mode « ma vie en automatique » plutôt qu’en mode manuel est une fausse bonne idée, qui contribue à affaiblir l’humain dans toutes ses dimensions.

– Faire croire que ces évolutions technologiques sont un progrès au plan sanitaire (moins de rayonnements), énergétique (moins énergivores) et moins impactants au plan environnemental. Ce qui est faux bien sûr, puisque les augmentations de puissance, de trafic provoquent toujours l’aggravation des 3 points sus-cités. D’ailleurs l’ANSES dans son rapport sur la 5G a réussi une bien triste circonvolution ou extrapolation, qui tient plus du doigt mouillé que de la science, en concluant que la bande 3500 MHz de la 5G NR, peu éloignée des bandes des 3 et 4G ne présentait pas plus de risques sanitaires, bien qu’elle n’ait soi-disant pas trouvé d’études dans cette bande de fréquence. Pour finir, et le pire de mon point de vue, c’est l’inversion des valeurs : matraquer leurs mensonges, avec la complicité bienveillante des médias de grand chemin, pour faire avaler au grand public que ces technologies sans fil sont sans danger pour l’humain, et plus généralement pour le vivant.

Pour en savoir plus sur ce document de Robin des Toits :

5G fuite en avant

** **

7 septembre 2022

Recours relatif à la décision CRE 2022-82 du 17 mars 2022

Voir, dans cette page, l’article en date du 28 août 2022

Robin des Toits fait partie des 4 associations requérantes, pour cette action initiée par le Réseau National Stoplinky, regroupant de nombreux collectifs

https://www.robindestoits.org/Depot-d-un-recours-gr

** **

Soutien à Frédéric Salgues, éleveur à Mazeyrat d’Allier

Communiqué et appel du 4 septembre 2022

Affaire antenne 4G de Mazeyrat d’Allier VS éleveur et son exploitation Face aux graves évènements en cours à Mazeyrat-d’Allier,

ROBIN-DES-TOITS lance un appel à toutes associations, collectifs, organismes ou personnes indignées par la manière dont cette affaire a été traitée, pour soutenir le Gaec du Coupet et Frédéric Salgues, éleveur confronté au jugement inique du Conseil d’Etat dans l’affaire de l’antenne-relais implantée à proximité de sa propriété. Nous rappelons que, dans un premier temps, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand avait statué en ordonnant à l’opérateur Orange d’arrêter le fonctionnement de l’antenne pendant deux mois, afin qu’une expertise puisse être menée en bonne et due forme sur la santé du troupeau de vaches impacté par les émissions électromagnétiques. En réponse, l’opérateur (rejoint par ses pairs) et appuyé par le Ministère de l’économie, a saisi le Conseil d’Etat, qui a annulé la décision du tribunal, dans un déni de justice invraisemblable. (Voir les articles de Robin des Toits du 29/05/2022 et du 180/08/2022) :
https://www.robindestoits.org/Affaire-des-antennes-relai
https://www.robindestoits.org/Jugement-de-Mazeyrat-d-
Le Réseau Électrique est aussi mis en cause dans des affaires similaires depuis près de 40 ans :
https://www.robindestoits.org/Dans-la-Manche-j
Dès le départ, nous avons exprimé notre soutien à Frédéric Salgues dans cette affaire. Il nous paraît crucial qu’une action unitaire, aux plans local et national soit menée, que ce soit sous la forme d’une conférence de presse, d’une manifestation, de prises de paroles de responsables d’organismes locaux et/ou nationaux, voire de représentants de la nation. Nous proposons de coordonner cette action unitaire pour préparer ensemble cet événement  dont la date est fixée au dimanche 9 octobre, et de participer à la rédaction d’un manifeste co-signé par  toutes les structures/personnes participantes.
Rassemblons-nous et luttons pour que la justice soit respectée et que le parti de la vie l’emporte sur celui du profit qui tue !
Si vous souhaitez participer à cette action, merci de nous contacter aux adresses courriel suivantes:
Au niveau national :
contact@robindestoits.org

** **

28 août 2022

Recours administratif envers l’ANSES et son rapport 5G: appel pour un soutien financier

Soutenez notre action juridique !

Les associations Alerte PhonegateRobin des toits et ECERI  ont contesté, le samedi 12 août 2022, devant la juridiction administrative compétente les modalités de la consultation publique ainsi que l’avis et le rapport de l’ANSES sur la 5G
En effet, après la réponse de l’ANSES  le 6 juillet 2022 à notre recours gracieux adressé le 13 avril dernier à ladite agence, celle-ci a explicitement refusé de faire droit à nos demandes.

Connaissant l’importance dans l’opinion publique de cet enjeu sanitaire lié au développement de la 5G, nous comptons sur votre soutien pour aider au financement des frais juridiques en participant à cette campagne dont les frais d’avocats, pour ce recours administratif, sont estimés à environ 5000 Euros

En agissant à nos côtés, vous aussi exigez de l’ANSES une analyse scientifique respectueuse et transparente !
Vous pouvez nous aider financièrement en contribuant:
-soit par paiement avec carte bancaire ici:
5g-consultation-publique-de-l-anses-contestee-au-tribunal-administratif

 -soit en envoyant un chèque, libellé au nom de Robin des Toits, en inscrivant au dos du chèque « crowdfunding 5G »  à l’adresse suivante: Robin des Toits 9 rue du Port, 17120 Barzan

** **

Conférence « Robin des Toits »

Cela s’est passé le 4 juin 2022 à Tarbes

Conférence centrée sur les ondes électromagnétiques artificielles (dont la 5G) concernant les aspects techniques, sanitaires, environnementaux et sociétaux
Intervenants Pierre Coutoux, Patrice Goyaud, Denis Bourgeois.
https://youtu.be/X3yVbCSfC4g

1 h 13

** **

La loi ELAN et le décret du 08/12/2018 transforment toute la législation sur laquelle la société civile s’appuyait jusqu’à présent.
Tous les acquis et textes de loi âprement remportés durant 19 années de batailles ont été balayés en quelques lignes législatives macroniennes.
Nous repartons à zéro !…

Les Maires se sont vu retirer leurs pouvoirs sur les antennes, sauf au niveau de l’urbanisme, en 2011. La loi Élan, en 2018, a encore réduit leurs possibilités d’action.. en 2011
Etant donné qu’il est impossible de faire démonter des antennes-relais une fois installées, il est primordial de se battre durement avant validation du projet.
Toute la population doit se mobiliser.
Créez un Collectif.
Distribuez de l’information dans les boîtes aux lettres, chez les commerçants.
Faites circuler une pétition.
Alertez les médias locaux si nécessaire.

Pour toute nouvelle implantation, ou bien toute modification intervenant sur une BST (Station de Base de Téléphonie mobile) existante, les opérateurs sont tenus de déposer en Mairie le dossier DIM (Dossier d’Information Mairie) correspondant. Ce dossier comprend toutes les informations techniques liées à l’implantation.
Ce dossier est consultable en Mairie par les citoyens. L’association conseille aux riverains du projet d’en obtenir une copie.

L’affichage est obligatoire en Mairie.
Il doit également être bien visible sur le lieu d’implantation par n’importe quel riverain.
Les informations sur l’affichage doivent renvoyer en référence sur le dossier DIM déposé en Mairie.

Faire constater par huissier toute anomalie sur le terrain.

En s’appuyant sur l’accord public signé entre les opérateurs et l’AMF (Association des Maires de France) dont ci-joint le guide publié en 2007, les riverains sont en droit de demander une réunion publique à leur Maire, réunissant opérateurs, bailleur, élu(e)s et riverains. En principe avant l’implantation.
Il faut remplir la salle pour avoir une chance d’être écouté sinon entendu.

Demandez à votre Maire de stopper l’avancement des travaux tant que cette réunion n’a pas été organisée et tant que des mesures de niveaux d’exposition des riverains n’auront pas été effectuées.
Soyez nombreux à demander ces mesures.
Prévoir d’en demander à nouveau après, en comparatif, si le projet se réalise.

La loi Grenelle 1 du 03/08/2009 a  prévu la mise en place, par l’Etat, d’un dispositif de surveillance et de mesure des ondes électromagnétiques financé par un fonds public « indépendant » alimenté par la contribution des réseaux émettant des ondes (taxe IFER).
Ces mesures sont donc gratuites pour les citoyens qui les demandent.
Par décret n° 2013-1162 du 14/12/2013 et l’arrêté du 14/12/2013 concernant l’application de ce décret, le dispositif est entré en vigueur à compter du 01/01/2014.

Ce dispositif impose des mesures réalisées par des entreprises (dites « indépendantes ») agréées COFRAC qui appliquent le protocole de l’ANFR (Agence Nationale des FRéquences).

Pour accéder à ce dispositif de mesures Hautes Fréquences, il vous faut télécharger le formulaire CERFA n° 15003*01

1- le remplir
Il faut cocher en 2- le détail de l’exposition (TV, radio FM, téléphonie mobile, DECT, Wi-Fi,…)
Cela correspond au Cas B du protocole de l’ANFR. C’est-à-dire que vous aurez au moins 1 point de mesures effectué avec un analyseur de spectre de manière à connaître les niveaux d’exposition détaillés pour chaque bande de fréquences et par services.
Effectué exclusivement avec un champ mètre large bande, le CAS A proposé en case 1 n’a absolument aucun intérêt.

2- le faire signer par VOTRE Mairie, habilitée à le faire.

3- l’envoyer vous-même à l’ANF dont l’adresse est clairement mentionnée sur le formulaire.
(surtout conservez une copie)

Il est tout de même à savoir que ce protocole ne prend en compte que la vérification de la conformité technique des installations par rapport à la réglementation des 41 à 61 V/m, c’est-à-dire exclusivement des effets thermiques, sans aucune préoccupation du risque sanitaire réel dû à l’exposition des personnes aux champs électromagnétiques artificiels (effets dits « spécifiques »).
Par l’application de moyennes spatiales et de coefficients majorants basés sur des statistiques invérifiables, donc non scientifiques, le résultat des mesures est « théorique ».

Pour avoir une réelle information, l’association vous invite à demander des mesures au CRIIREM qui vous fera un devis :
http://www.criirem.org/
E-mail : mesures@criirem.org
Tél. : 02 43 21 18 69
19-21 rue Thales de Milet
72000 LE MANS

Mais avant de faire des mesures, il est impératif que faire le ménage dans les domiciles, à savoir :
– supprimer le WIFI en connectant tous vos appareils par des câbles blindés avec prise RJ45,
– supprimer votre téléphone sans fil DECT en le remplaçant par un téléphone filaire branché sur votre box par un câble blindé RJ11.

En prévision de l’avenir, les riverains de cette nouvelle implantation devraient faire des analyses de l’altération de leur numération formule sanguine avant mise en service de cette nouvelle implantation (voir document ci-joint).
Pour que le résultat soit scientifiquement pertinent et incontestable, ces analyses devraient être faites sur un grand nombre de riverains du projet en question.

Pour analyser le contexte de ce nouveau projet, l’association vous invite à prendre attache auprès de Maître Vincent CORNELOUP
Avocat associé, spécialiste en droit public

Docteur en droit public
Ancien chargé d’enseignement aux Universités de Paris II et Paris X

DIJON
13 rue du Temple 21000 Dijon
Tél : 03 80 77 01 62  Fax : 03 80 77 02 34  Toque : 34

PARIS
4 rue de Stockholm  75008 Paris
Tél : 01 48 56 71 56  Fax : 01 45 22 16 35  Toque : A0307

v.corneloup@dsc-avocats.com
www.dsc-avocats.com

** **

Créer un Collectif est particulièrement simple – à partir de 2 personnes :
– il faut lui donner un nom,
– une adresse postale,
– une adresse courriel,
– éventuellement un numéro de téléphone pour être joint en urgence,
– un ou deux noms de contacts,
– et le faire adhérer à une association de votre choix (rajouter sur son entête : Membre de l’association….)
Mais attention : un Collectif ne peut effectuer un recours en son nom car il n’est pas une personne morale.
Un recours ne peut être effectué que par une ou plusieurs personnes groupées en Collectif, mais en leurs noms propres.
Voir avec un avocat spécialisé pour ne pas être débouté.

** **

L’ensemble des radiofréquences des technologies des télécommunications sans fil sont classées par l’OMS dans le Groupe 2B, potentiellement cancérogène.

Etre exposé à de faibles valeurs 24h/24h est toxique pour le vivant : humain, animal et végétal.
C’est l’ « effet cumulatif », décrit par les Dr Sadickova, Zaret, Lai et Carino depuis 1973, qui démontre que, contrairement aux effets thermiques qui disparaissent quand disparaît la cause, les perturbations dues aux effets biologiques dits « spécifiques », quand elles dépassent la capacité d’auto-réparation, demeurent même en absence de cause en raison de la dégradation organique et de ses conséquences.

Publiées fin Octobre 2018, les conclusions définitives du Programme National de Toxicologie américain confirment des preuves évidentes entre ondes de téléphonie mobile et tumeurs chez l’animal :
https://www.niehs.nih.gov/news/newsroom/releases

Une autre étude récemment publiée

( https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28777669 ),

confirme le principe cumulatif de Henry Lai et Montserrat Carino qui stipule « fort ou beaucoup de temps en temps » et « faible ou peu mais en permanence », cela revient au même pour les effets toxiques des radiofréquences de la téléphonie mobile qui peuvent être considérées comme en empoisonnement par voie aérienne :
https://www.robindestoits.org/attachment/99139/

L’ensemble des compagnies d’assurance mondiales s’est désengagé des risques liés à l’exposition des champs électromagnétiques artificiels.

Pour distribution d’informations, veuillez trouver des documents que vous pouvez nous demander (collectif ACCAD) si cela vous intéresse.

– La Trousse, synthèse de l’information sur les technologies des télécommunications sans fil,
– l’essentiel du Rapport BioInitiative, Août 2007,
– le communiqué de Robin des Toits sur le complément du Rapport BioInitiative 2012,
– Classification des radiofréquences dans le Groupe 2B, possiblement cancérogène, par l’OMS,
– le désengagement de l’ensemble des compagnies d’assurances vis-à-vis des risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques (responsabilité civile),
– le communiqué du 15/05/2011 de Robin des Toits à propos de la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe,
– la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe,
– l’état des connaissances scientifiques, 2012,
– la traduction française de l’Appel international contre la 5G du Pr Martin PALL,
– la fiche « Comment limiter son exposition aux champs électromagnétiques,
– le communiqué du 19 Mars 2018 de l’association PRIARTEM,
– et sa note technique sur la dernière étude indienne :
https://www.researchgate.net/publication/318916428_Impact_of_rad

Soit 12 pièces.
ROBIN DES TOITS
Correspondance : 55 rue des Orteaux 75020 Paris
Tél. : 33 1 47 00 96 33
Courriel : contact@robindestoits.org
http://www.robindestoits.org

** **

2018

Un document de l’association « Robin des Toits » expliquant comment refuser le compteur-capteur « intelligent » Linky :

RobinDesToits_LINKY_Refus