Pourquoi refuser ?

Pourquoi refuser le nouveau compteur

gaz « gazpar » ?

1- Sur le plan environnemental

Détruire 11 millions de compteurs de gaz en parfait état n’est pas justifiable.

Il est question de recycler : on ne doit recycler que des compteurs défectueux ou en fin de vie.

De plus, la fabrication des nouveaux compteurs demande beaucoup de matières premières et d’énergie.

2- Sur le plan financier

Remplacer 11 millions de compteurs par d’autres qui coûtent très cher n’est pas justifiable. On nous assure que ce changement est « gratuit », or l’ensemble de l’opération est payé via nos factures d’« usagers » (mot qui a été remplacé par « clients »).

3- Les prétendues économies de consommation

Le chiffre de 1 % est avancé, mais on se doute que ce sera 0 % : nous n’utilisons que le gaz dont nous avons besoin ! Non seulement le compteur Gazpar ne nous ferait pas faire d’économies, mais il finira par augmenter notre facture jusqu’à 582 % : étude conduite par 2 universités aux Pays-bas (cf. Le Figaro, 12 mars 2017).

4- Les données collectées

Cela n’intéresse que GrDF, dans le cadre du  « big data». Pourquoi aider GrDF à capter toutes ces informations sur nos vies ? Si GrDF tient tant à scruter nos comportements, c’est qu’il compte très cher ces données aux sociétés commerciales qui veulent nous démarcher avec le maximum d’efficacité. Sans parler des autorités qui veulent pouvoir contrôler les citoyens jusque chez eux, sous prétexte de chasser le terroriste ou le délinquant

5- Ce serait pour notre bien !

Nous savons que, outre le « big data », GrDF fait cela pour le business, dans le cadre de « l’alliance Wize» (promouvant un standard international de l’Internet Industriel des Objets) ; que vous animez avec la maison-mère Engie.

6- Il paraitrait que les informations sur nos vies ne seront utilisables qu’avec notre accord !

Mais, une fois les compteurs espions installés, les promesses risqueront d’être vite balayées : qui sera au pouvoir en France dans quelques années ? Contre ces risques, une seule solution : garder les compteurs ordinaires.

7- Les ondes électromagnétiques émises par les compteurs nouveaux ne seraient pas dangereuses !

Or il est question de 3 programmes de compteurs communicants (électricité, gaz, eau) entraînant avec eux une multitude d’appareils (répéteurs, répartiteurs, concentrateurs) installés dans les rues, sur les habitations, dans les transformateurs de quartier, etc., sans oublier le renvoi des données par téléphonie mobile.

8- La situation des organismes d’Etat

Les études produites par des organismes d’Etat (Agence nationale des fréquences, Agence nationale de sécurité sanitaire) ne considèrent pas la globalité du problème ; elles ne peuvent mesurer les émissions qui augmenteront au fil du temps (Enedis se vante que son système soit « évolutif »), et se bornent à constater que chaque émission est « dans les normes », normes fixées pour (et souvent par) les industriels, non pour la protection des êtres vivants.

9- Pourquoi servir de cobayes ?

Tout cela pour ensuite compter les cancers dans 5, 10 ou 15 ans ?

Il vaut mieux garder les compteurs actuels, qui ne posent aucun de ces problèmes énoncés ci-dessus.