Sur les tumeurs cérébrales et les radiofréquences artificielles

Exemples d’études

  • Santé Publique France : 4 fois plus de nouveaux cas de glioblastomes entre 1990 et

2018 : les ondes artificielles avancées comme explication.

  • 30 minutes pendant 10 ans multiplie par 2 le risque, et 700% de risque en plus si l’utilisation a démarré avant l’âge de 20 ans (Hardell)
  • téléphoner 900 heures au total dans une vie, soit 30 minutes par jour pendant 5 ans, multiplie le risque par 2,5 (France, ISPED)
  • téléphoner 15 heures par mois multiplie par 4 le risque (France, ISPED).
  • INSERM, registre de Gironde : 5 % de tumeur cérébrales en plus, les champs électromagnétiques artificiels avancés comme explication

**Tumeurs cérébrales et malignes : L. Hardell, Calberg, Physiopatholgy, 2013 p.85-110 cité par Brossard et Milesi dans « La Pollution électromagnétique » Ed Terre Vivante, 2018 :

« L’étude de Hardell et al. Portant sur les tumeurs cérébrales malignes a montré très clairement que l’usage du téléphone mobile et du DECT (téléphone fixe sans-fil) augmente le risque de tumeurs cérébrales malignes. L’étude des corrélation statistique a porté sur 1655 personnes atteintes de tumeurs cérébrales, dont les usages de la téléphone mobile ont été méthodiquement analysés. Les publications qui mentionnent des cas de gliomes diagnostiqués entre 1997 et 2009 montrent une relation de dose à effet, c’est à dire que le risque de tumeur était multiplié par deux pour les personnes ayant téléphoné plus de 1486 heures. Ceci correspond approximativement à 30 minutes ou plus de téléphone par jour pendant dix ans. Un risque particulièrement élevé a été découvert pour les utilisateurs de la téléphonie 3G, augmentant là aussi avec la dose. Cette étude, la première à s’intéresser au risque chez les jeunes a montré que le risque était accru de 400 % à 700 % pour ceux qui ont commencé à se servir d’un téléphone mobile avant l’âge de vingt ans »

**British medical journal Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study. Gaëlle Coureau, Ghislaine Bouvier, Pierre Lebailly, Pascale Fabbro-Peray, Anne Gruber, Karen Leffondre, Jean-Sebastien Guillamo, Hugues Loiseau, Simone Mathoulin-Pélissier, Roger Salamon, Isabelle Baldi

https://oem.bmj.com/content/early/2014/05/09/oemed-2013-101754.short?g=w_oem_ahead_tab

Sur BFM : « Au-delà de trente minutes, soit plus de quinze heures d’appels par mois, la prudence est requise: les risques de développer un gliome, l’un des cancers du cerveau les plus courants, sont multipliés par quatre.

(…) Des chercheurs français ont mis en évidence le risque accru de tumeurs pour les utilisateurs intensifs de téléphone mobile, qui s’en servent plus d’une demi-heure par jour (…) C’est la conclusion tirée par une équipe de chercheurs bordelais de l’ISPED, l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement, dans une étude publiée dans une revue scientifique. Les chercheurs ont analysé 450 malades d’une tumeur au cerveau et 900 cas témoins non malades, puis les ont interrogés sur leur exposition au téléphone portable, depuis leur première utilisation.

(…) Les résultats sont parlants: ceux qui ont pour habitude de passer plus de trente minutes par jour au téléphone ont un risque quatre fois plus grand de développer une tumeur maligne. Et ceux qui ont passé au total plus de 900 heures au téléphone dans leur vie présentent un risque plus élevé de 2,5. Une durée atteinte en passant en moyenne une demi-heure chaque jour au portable durant 5 ans. L’étude montre notamment que les commerciaux, et plus généralement ceux qui l’utilisent dans un cadre professionnel, sont particulièrement exposés. https://www.bfmtv.com/sante/portables-cancer-cerveau-une-etude-etablit-un-nouveau-lien-772997.html

**Cancers du cerveau : 4 fois plus de nouveaux cas de glioblastomes en 2018 selon  Santé Publique France.

Les champs électromagnétiques artificiels comme facteurs d’explication

https://www.phonegatealert.org/cancers-cerveau-glioblastomes-2018-sante-publique-france

Santé publique France est l’agence nationale de santé publique. Créée en mai 2016 par ordonnance et décret, c’est un établissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé. Notre mission : améliorer et protéger la santé des populations. Cette mission s’articule autour de trois axes majeurs : anticiper, comprendre et agir.

“(…) En conclusion de son analyse, Santé Publique France considère que les facteurs extrinsèques qui peuvent jouer un rôle dans l’augmentation de l’incidence du glioblastome pourraient être :

« la radiothérapie cérébrale et peut être une exposition intense et prolongée aux pesticides (agriculteurs)[14]. Les dernières études épidémiologiques et les expérimentations animales seraient en faveur du rôle carcinogène des expositions aux champs électromagnétiques [15]”

 [15] Anthony B. Miller, L. Lloyd Morgan, Iris Udasin, Devra Lee Davis. Cancer epidemiology update, following the 2011 IARC evaluation of radiofrequency electromagnetic fields (Monograph 102) Environmental Research. 2018. 167:673-683.

Devoir absolu de protéger les enfants et les jeunes

Pour le Dr Annie Sasco, médecin épidémiologiste du cancer, ancienne Directrice d’Unité de Recherche au CIRC-OMS:

« L’évolution des taux d’incidence et de mortalité des tumeurs du système nerveux central dans leur ensemble et surtout des glioblastomes au cours des trente dernières années est particulièrement préoccupante. Bien sûr les conduites diagnostiques ont évolué et jouent un rôle surtout pour les personnes les plus âgées. Il n’en reste pas moins une augmentation réelle y compris chez les plus jeunes pour lesquels il est vraisemblable que les modalités diagnostiques ont moins changé que chez les personnes âgées et qui donc peut être liée à des facteurs environnementaux et en premier lieu à l’usage des téléphones portables ou sans fil. Informer le public devrait permettre de ne pas continuer sur cette trajectoire d’augmentation notamment chez les sujets jeunes, avec le devoir absolu de protéger les enfants en ne leur permettant pas d’utiliser un téléphone cellulaire et de façon générale en les protégeant de l’exposition aux champs électromagnétiques»”

**INSERM Pouchieu et al, 2018 équipe Epicene. Registre de Gironde, 2000-2012 : tumeurs du système nerveux, méningiomes augmente de 5,4 % notamment chez les femmes et personnes âgées. Le auteurs excluent les meilleurs diagnostics et évoquent les pesticides et champs électromagnétiques.

Collectif Vallon