La Commission de régulation de l’énergie envisage de facturer davantage les Français qui disposent d’un ancien compteur électrique, non Linky.
Une mesure qui permettrait de réduire les coûts d’entretien des anciens boîtiers.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a fait savoir qu’elle envisageait de facturer les utilisateurs non équipés de compteurs électriques Linky, afin de couvrir les coûts spécifiques liés aux relevés des anciens compteurs.
Selon la Commission, plus de deux millions de foyers sont encore aujourd’hui équipés d’un compteur ancienne génération , alors que près de 37,3 millions d’utilisateurs sont rattachés au boîtier Linky sur le réseau Enedis. Un écart significatif que relève la CRE, qui souhaite ainsi réduire les dépenses de l’entretien des anciens compteurs en facturant davantage les utilisateurs de ces derniers.
Plus 7 euros sur la facture EDF
La proposition de la Commission est pour l’instant au stade de la consultation. Si elle s’avère acceptée, « les utilisateurs non équipés d’un compteur Linky seront redevables d’un terme tarifaire permettant de couvrir les coûts engendrés, soit 6,93 euros tous les deux mois », précise BFMTV.
La source ajoute qu’une double peine sera appliquée aux abonnés qui ne communiquent pas leur relevé de compteurs : « ce montant (de 6,93 euros) sera complété de 4,18 euros supplémentaires tous les deux mois, pour couvrir les coûts additionnels dus aux contrôles accrus ».
Actu.orange.fr
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Rien d’étonnant. Orange qui travaille avec Enedis pour la transmission des données relaie aussi le message. La cassation, Enedis SA à Bordeaux et à Riom, on suppose, comme ailleurs l’a fuie quand ça ne sentait pas bon. Enedis s’est donc rabattue sur une faiblesse repérée dans un cas pour une cause mal défendue.
On gagne, on perd en justice, il y a les bons et les mauvais avocats : dans 10 ans, où en serons-nous ? On compte les points gagnants, mais il y a des points perdants car depuis le départ rien n’est clair sur le fond juridique chez nous en France. Nous avançons en crabe.
Que des EHS, notamment, aient obtenu ici et là des avancées sur les dernières années dans l’argumentation – et Riom est effectivement à citer – fait que nous pourrions finir par obtenir une sorte de « jurisprudence » générale pour les EHS. Mais nous avons déjà obtenu la même chose, sans payer le moindre avocat, depuis 3 ans sur l’ensemble de Nantes Métropole. Nous l’avons obtenu en passant par la case politique locale et semble-t-il à Paris où le contexte est beaucoup plus compliqué.
Qui fait la loi ? Nos parlementaires. C’est donc à eux de prendre leur responsabilité car nous sommes « leurs clients ». Et il faut bien le leur faire comprendre.
Les arguments auxquels ils ne peuvent échapper :
Nous pouvons démontrer que :
- nous avons le compteur le plus cher d’Europe, le plus intrusif et potentiellement nocif par son CPL.
- et que les parlementaires, comme nous tous, engraissons Enedis à notre détriment. Nous sommes les dindons de la farce. Deux rapports de la Cour des comptes le démontrent Et c’est un arbitre central dans notre République. Privatiser Enedis SA et nous laisser la lourde dette d’Enedis est donc un scandale. Et si nos représentant.es laissent passer ça…
Cela devrait suffire.Quelles sont les raisons principales du Linky ? - anticiper la pléthore d’objets connectés et appareillages électriques (dont les voitures) qui vont faire exploser la demande électrique.
- Intégrer les ENR dans un marché privé concurrentiel de l’électricité
- sauf que nous ne voulons pas d’une petite « fée électrique » déjà bien boursouflée qui va devenir un ogre énergivore gavé aux myriades de nos données et réclamons la sortie du marché de ce bien essentiel qu’est l’électricité avec contrôle public et participation citoyenne.
Ceci est INSOUTENABLE
- physiquement, matériellement et écologiquement car cela nécessite des métaux et terres rares peu recyclables loin de nos yeux en Afrique et ailleurs et cause de guerres (Ukraine, Congo, Groenland… Chine/USA).
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donc éthiquement insoutenable.
En fabriquant un réseau d’hyperconnexion réticulaire, nous nous exposons immanquablement à des black-out d’autant que nous ne vivons pas dans un monde de bisounours. Ce qui s’est passé dans la Péninsule ibérique est un avertissement sérieux. Panique générale alors que c’était court, le jour, et qu’il faisait beau. Mais aucun rappel de ce qui s’est passé plusieurs fois aux USA (dont la Silicon Valley) avec X acteurs privés et déjà des communicants. Nous y faisons allusion dans le Procès citoyen Linky.
Nous refusons de jouer ce jeu énergivore, totalement contradictoire, dangereusement inconscient, et nous en appelons à un droit universel, constitutionnel à la non-connexion/ déconnexion. Au boycott des objets connectés et des plateformes numériques pour JUSTEMENT ne pas participer à cette orgie d’ébriété électronumérique insensée.
Ces arguments sont dans le Procès citoyen Linky. Et il ne faut pas hésiter à bousculer le plus massivement ceux qui nous représentent et font la loi.
Des arguments, nous en avons, et beaucoup. A nous de savoir les faire entendre.
Ce que nous exigeons d’eux est une enquête-bilan ou une commission transpartisane où nous serions évidemment représentés, ce sera à eux d’en décider.
Nantes Cie