Les ondes et les animaux

Leurs chèvres décimées, ils soupçonnent les ondes d’Enedis

Cela se passe en Charente-Maritime.

Éleveurs à Ciré-d’Aunis (17), les Monsarat ont vu, pendant huit ans, leurs chèvres mourir ou s’affaiblir. Ils pointent du doigt les ondes électromagnétiques et vont porter plainte contre Enedis.

Début 2020, les Monsarat déposeront plainte devant le tribunal de La Rochelle, avec leur avocat Me François Lafforgue et l’association qu’ils ont rejoint, Animaux sous tension, basée au Mans. Une plainte pour demander réparation à Enedis qu’ils jugent responsable de leur galère de huit longues années.

Joël et Martine Monsarat élèvent, depuis vingt-deux ans, un troupeau de chèvres à Ciré-d’Aunis (17), le Gaec Moncabri. Tout commence à l’hiver 2011. « Des mammites sont apparues sur les jeunes chèvres, dont le lait était impropre à la consommation. Puis les ennuis se sont étendus…

« Quand on élève des bêtes, qu’on les nourrit au biberon et qu’on les choie, les voir crever, ce n’est pas possible », s’émeuvent les Monsarat qui ont laissé beaucoup de plumes dans cette histoire

Sudouest.fr

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Un document de l’association  « citoyens éclairés »

Cette association se trouve à Lanester, dans le Morbihan.
Elle a écrit aux députés, sénateurs et maires du département ; copie aux ministères de la santé et de l’environnement.

Cette lettre commence ainsi :

Eh bien voilà, ça y est… le couperet est tombé… Jean François Letrionnaire est banni du monde agricole. Il a été mis en redressement ; ses vaches lui avaient déjà été enlevées pour cause de « maltraitance ». Le tribunal de Vannes a jugé le 21 novembre qu’il n’a plus l’autorisation d’exercer sa profession et que l’ensemble de son cheptel serait saisi ; ceci sans aucune investigation sur des causes extérieures, sans l’intervention du GPSE (Groupe Permanent pour la Sécurité Electrique en milieu agricole), sans tenir compte d’un nombre important de témoignages similaires, c’est toute sa vie professionnelle qui est réduite au néant.

Hélas vous n’êtes pas venus à notre porte ouverte « la faille est dans le pré » le 19 octobre sur sa ferme à Plaudren ; un seul d’entre vous s’est excusé de son absence. Vous auriez pu alors constater de vos propres yeux les mesures réalisées ce jour-là avec différents outils de mesure des géobiologues présents : Marc Perrot, géobiologue, Robin des toits Bretagne : « Je confirme avoir relevé 7V/m en hautes fréquences venant de l’ouest devant la stabulation de Jean-François Le Trionnaire, Il y a aussi une faille humide polluante. Dans la stabulation du nord-ouest j’ai relevé un courant continu variant de 25 à 65V sur les séparations métalliques des box probablement issu d’un courant de fuite ou d’une moindre résistance de la masse (massif bétonné et ferraillage) par rapport à la terre de l’installation électrique. »

Maurice Colombel, géobiologue (voir le rapport ci-joint) : « 5 V/m est le seuil à partir duquel se déclenchent les lynchages et cannibalisme en porcherie d’engraissement et de nombreux problèmes en maternité, post-sevrages et gestantes. » Il a relevé sur la ferme de Jean François :

– Des signaux de clôtures électrifiées ; Le signal d’une clôture électrique ordinaire rayonne latéralement de 25m avant d’être absorbé par le sol ou tout être vivant sur cette zone d’influence. Dans tout paddock de 50 m et moins, il ne reste aucune zone de confort pour le repos des bêtes. (source Wikipédia : la puissance : Le terme puissance est erroné, puisqu’il s’agit d’énergie transmise à chaque impulsion, encore appelée énergie d’impulsion et exprimée en joules. C’est l’énergie maximale de l’impulsion, qu’envoie l’appareil au conducteur de clôture.

Plus l’énergie d’impulsion est forte, plus le choc électrique que reçoit l’animal sera puissant. L’énergie de décharge des modèles du commerce, parfois modulable par un bouton, s’échelonne de 0,6 à 2,5 joules, selon les animaux dans le parc.

La tension de sortie

L’électrificateur produit des impulsions de brève durée mais de très fort voltage. La tension minimum doit être autour de 3000 volts d’un bout à l’autre de la clôture, c’est pourquoi la tension de sortie recommandée se situe au moins à 4000 volts1. Dans les modèles du commerce, l’électrificateur délivre couramment un circuit pulsé de 4000 à 10 000 volts. (Dans les faits les clôtures électriques peuvent aller couramment jusqu’à 40 000 volts,)

– Des effets de piles surtout dans les salles de traite

– Des courants vagabonds Alternatifs ou Continus en surface du sol

L’antenne relais de l’opérateur de téléphonie a justement son azimut qui passe sur la ferme de Jean François ; il y a d’ailleurs un trou dans la haie de grands chênes qui se trouve sur le passage. Exactement comme l’élevage de Patrick Pilon dans la Sarthe, également en liquidation, qui a perdu plus de 200 000 lapins depuis que l’antenne relais a été installée avec l’azimut qui passe sur ses clapiers. Les paramètres enregistrés automatiquement démontrent bien la période précise ou les lapins ont commencé à être malades, ne plus prendre de poids, puis mourir : cela correspond exactement à l’installation de l’antenne relais en novembre 2014. Hélas pour Jean François, il n’était pas encore informé, et n’a pas pensé un instant que l’état de son troupeau pouvait être dû à l’environnement. Pourtant lui-même montrait également des signes d’atteinte par les ondes : les pieds qui lui brûlaient dans l’étable, les dents qui ont des amalgames métalliques qui « explosaient » littéralement ; lorsqu’il en a fait part au vétérinaire de la chambre d’agriculture venu inspecter sa ferme, celui-ci lui a répondu que « ça n’avait rien à voir » ?

Comment cela rien à voir ? Nous, les électro hyper sensibles, présentons les mêmes symptômes que ces animaux : affaiblissement du système immunitaire, tachycardie et arythmie, douleurs articulaires et musculaires, insomnie, etc… La chambre d’agriculture a d’ailleurs reconnu être dépassée par les évènements sur la ferme de Mr Le Béchec, dans les côtes d’Armor, mais au premier abord, il avait également été accusé de maltraitance envers ses bêtes. Après avoir fait ce que le vétérinaire lui avait conseillé, il a bien fallu admettre que cela ne changeait rien à la situation. La chambre d’agriculture de la Sarthe fait appel depuis à 2 géobiologues selon les cas, et 2 autres départements français en font aujourd’hui de même.

Nous vous avons alerté déjà à plusieurs reprises sur le seuil d’émission d’ondes électromagnétiques autorisé dans notre pays : Comment se fait-il que l’on accepte 61 volt/m en hertzien, 87 avec les ondes pulsées du Linky, alors qu’au Luxembourg il y ait 3 volts/mètre, 6 en Suisse et en Autriche, et 2 volts/mètre à Paris ?

Et en plus, voilà le wifi qui est installé dans tous les lieux publics, y compris de soins ? Les maternités, chez les assistantes maternelles, au mépris de la Loi Abeille votée en 2015 ?

Cette loi demande la baisse immédiate du seuil d’émission d’ondes, conformément à la « résolution 1815 du Conseil de l’Europe » ; Cette résolution précisait également qu’il ne fallait surtout pas installer d’appareils à ondes pulsées dans les habitations. C’est pourtant la technologie qui a été choisie pour déployer les compteurs communicants. La loi Abeille interdit le wifi dans tous les lieux publics accueillants des enfants de moins de 3 ans ; y aurait-il un danger seulement dans les crèches et écoles maternelles mais pas dans les maternités ? Ni chez les assistantes maternelles ? Les médiathèques, les centres sociaux -qui accueillent souvent des groupes de très jeunes enfants ?

Le docteur Aranda-Grau de l’ARS de Rennes nous a précisé lors d’une réunion à Vannes le 18 septembre, que la mission de l’ARS était de faire respecter les lois… ? Alors ? Pourquoi l’Agence Régionale de Santé ne remplit-elle pas sa mission ?

Nos différents courriers adressés à Mr Merckel, directeur de l’Anses, sont restés sans réponse. Les électro hyper sensibles de Bretagne, qui ont participé à l’étude commanditée par l’Anses en 2018 n’ont pas eu la totalité des données enregistrées, même en les ayant demandées une deuxième fois.

Dans cette étude, vous aviez convié une sociologue, qui voulait savoir si nous étions propriétaire ou locataire ? Vous avez l’air très satisfait de cette étude et proposez aujourd’hui de repartir sur une prolongation de 2 années. Deux années ?? Mais nous avons déjà toutes les données européennes, les rapports de la NASA,

https://www.robindestoits.org/Les-mefaits-des-ondes-radio-electriques-recon nus-par-la-NASA-en-1981-

La-Maison-du-21e-Siecle-Avril-2014_a2204.html

de l’armée, le rapport bioinitiative de 2012 (1800 nouvelles études), et celui du Conseil de l’Europe de 2011 :

http://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-FR.asp?fileid=17994

Nous sommes en train de crever dans la rue ! Dans nos tentes, nos caravanes, nos voitures… à chercher une zone blanche désespérément… un endroit où l’on peut enfin… dormir… C’est une torture au quotidien ! Et une exclusion terrible. Et vous nous proposez d’attendre tranquillement que vous installiez la 5G avant de bouger ? Non Monsieur Merckel, vous n’avez que trop attendu et encore une fois faites la part belle aux lobbies, bien présents dans votre prochaine étude. Nous vous avions demandé d’être partie prenante, puisque concernés au premier chef ; pas de réponse. Nous ne sommes pour vous que des cobayes, des rats de laboratoire.

Pour lire la lettre complète :

Les citoyens éclairésLETTRE OUVERTE