Stéphane LHOMME, UFC Que Choisir et …

Stéphane s’exprime sur quatre sujets

En fin de ce document, « les Linky nous coûtent cher » ; un tract du groupe d’Île-de-France

** **

1) Énième procès de la direction d’UFC-Que Choisir à mon encontre : jugement annoncé le 29 février

Pour mémoire, depuis le lancement du programme Linky fin 2015, la direction de l’UFC-Que Choisir ne cesse de mentir en prétendant que nous n’avons pas le droit de refuser ce compteur (*) et même que nous risquons la coupure de courant !

Critiqué par mes soins pour ces mensonges par un article publié fin 2016, la direction de l’UFC-QC a continué à mentir mais a aussi lancé 4 procédures en justice à mon encontre, qui ont donné lieu à 7 jugements… gagnés par moi ! Jamais rassasiée de prendre des claques, elle est allée en cassation et a obtenu que soit refait le dernier procès en appel (deux jugements : l’UFC et une journaliste de Que Choisir).

Près de 8 ans (!) après mon article, cette audience a donc eu lieu le 1er février et s’est déroulée très favorablement (voir compte-rendu en fin de mail par Jean-Pierre du Collectif Parisien et Guy d’Artic33) mais il faut quand même attendre le 29 février : la justice est un sport dangereux, on ne sait jamais… 

Merci aux courageuses et courageux qui sont venus me soutenir et pour tous les messages d’encouragement.

(*) UFC-QC ment encore en 2023 encore malgré les claques reçues en justice :
https://www.quechoisir.org/conseils-location-les-idees-recues-sur-la-fourniture-d-energie-n109790/  (Point 6)

2) Rappels concernant la possible facturation spéciale pour les « sans-Linky »

Je continue à recevoir des messages de gens qui découvrent que les « sans-Linky » sont visés par une possible facturation de la « relève à pied » (sachant que les Linky, eux, envoient automatiquement la consommation). 

Pourtant cette affaire est en Une de mon site depuis plus d’un an et a fait l’objet de plusieurs mails. Elle était aussi au cœur des procès avec UFC : dès mars 2016, la commission de régulations de l’énergie (CRE) annonçait que les gens qui auraient refusé le Linky se verraient appliquer une facturation spécifique (bien lire une facturation, et non une amende ou pénalité) ce qui était clairement la reconnaissance du droit à garder son compteur ordinaire.

En clair, même si nous contestons cette facturation (des procédures sont en cours devant le Conseil d’État), le fait est que, dans un premier temps, elle a un immense intérêt pour nous : elle confirme officiellement que nous pouvons légalement garder nos compteurs ordinaires.

Qui plus est, il est possible de façon parfaitement légale d’échapper à cette dite facturation au moins jusqu’en 2025 (et peut-être plus longtemps encore, nous verrons bien). D’autre part, même si elle devait être appliquée, beaucoup de gens préféreront payer 9 euros tous les deux mois plutôt que d’être « Linkysé ». Et enfin, la dite facturation est somme toute assez modeste et en tout cas bien moins chère que les brutales augmentations de factures qui suivent très souvent la pose du Linky !

3) Actu : de plus en plus d’affaires d’erreurs et de piratages des Linky (pourtant prétendus infaillibles !)

Un des arguments bidons avancés par les dirigeants politiques et industriels pour « justifier » le Linky était que, avec ce compteur prétendu « intelligent », disparaîtraient les erreurs et les piratages. La réalité est bien entendu inverse. La presse régionale fourmille d’articles relatant des facturations insensées causées par le Linky et des affaires de piratage de plus en plus nombreuses. Quelques exemples parmi d’autres :

4) Actu : Linky a failli carboniser Patrick Hernandez (« Born to be alive » !!!)

Patrick Hernandez, l’auteur-compositeur-interprète du hit mondial et intemporel « Born to be alive », coulait de paisibles jours dans le Vaucluse en profitant des rentes de son hit. Du moins jusqu’au 13 janvier 2024 lorsque le compteur Linky a pris feu et failli carboniser l’artiste (qui aurait mieux fait de refuser ce compteur malfaisant). Désormais, il pourra chanter « Born to be in fire » !

** **

Résumé du procès du 1er février 2024

Compte rendu par Jean Pierre Clément ( Scalp ) et Guy Dalet.( Artic33)

L’UFC-Que-Choisir attaque encore Stéphane LHOMME .

Rappel des faits : Un article de l’UFC Que Choisir affirmait le 2 mars 2016 que « les clients ne peuvent s’opposer à l’installation du nouveau compteur », Stéphane LHOMME, découvre alors que ce journal, à l’origine association sans but lucratif, a constitué une filiale pour procéder à des achats groupés d’électricité pour ses adhérents. Il déclare donc que l’UFC Que choisir n’est plus indépendante, puisqu’elle a « organisé sa propre corruption et trahi les consommateurs » en s’alliant à une filiale de Total-Energie et à ENEDIS… Stéphane intitule le titre de son article réponse : Que trahir !

Jeudi 1° février 2024, Stéphane Lhomme paraissait devant la cour d’appel de Paris alors que l’UFC Que choisir a déjà perdu 7 jugements en diffamation précédents.

A l’appel de SCALP IDF, quelques militants s’étaient déplacés pour affirmer leur solidarité. Pendant 2h, chaque partie a pu s’exprimer devant la cour.  Stéphane et son avocat expliquant clairement les enjeux, mensonges et manquements à l’origine de ces faits reprochés datant de 8 ans.

L’affaire n’est pas anodine, le journal refuse d’être mis en défaut. S’adressant à ses lecteurs, dans l’édito de Janvier 2024, ARNAUD de BLAUWE (rédacteur en chef) souligne la mission du magazine : « Que choisir est un journal qui s’engage, qui enquête en toute indépendance sur la qualité des services proposés…qui prend fait et cause pour les consommateurs sans jamais s’accommoder d’une vérité prémâchée… ».

Jugement rendu le 29 Février 2024.

** **

Les Linky nous coûtent cher

En plus, ils nous espionnent, provoquent des pannes, polluent la planète, nuisent à notre santé …

Un tract du collectif parisien SCALP

– – –

Nous pouvons refuser les compteurs Linky, mais pourquoi donc la revue Que Choisir écrit-elle le contraire ?

Entre février 2000 et août 2015, les gouvernements français successifs, sous couvert de nouvelle organisation de la distribution de l’électricité et « d’ouverture à la concurrence » de sa production et de sa vente, ont mis fin au service public unique de production et de distribution d’électricité et éclaté EDF en plusieurs branches, dont ERDF, aujourd’hui renommée ENEDIS, qui est chargée, entre autres, de la distribution de l’électricité « basse tension ». Depuis lors et après publication de la loi sur la transition énergétique, nos gouvernants, par la voix d’ENEDIS nous font miroiter les « nombreux avantages » du « compteur communicant » Linky. Et ENEDIS et ses sous-traitants tentent, de gré ou de force, de remplacer les compteurs électromécaniques (inusables) ou électroniques par ces Linky qui :

  • consomment de l’électricité même quand nous n’en consommons pas, contrairement aux compteurs électromécaniques ;

  • relèvent, sans avoir recueilli préalablement le consentement éclairé de l’usager, la consommation électrique toutes les ½ heures et la transmettent au serveur central d’ENEDIS ;

  • contribuent à la hausse des prix de l’électricité ;

  • génèrent en permanence, par utilisation des « courants porteurs en ligne » (CPL) des radiofréquences dans les logements jusqu’à la tête de lit (les témoignages et plaintes de personnes souffrant d’Électro Hypersensibilité – EHS – ont révélé la réalité des nuisances) et – participent à la pollution électromagnétique en transmettant les données par les réseaux de téléphonie mobile entre les « concentrateurs » et le serveur central situé à Lyon ;

  • ont provoqué de nombreux incidents lors de leur installation, parfois suivie d’incendies (plus d’une centaine, dont un restaurant « Clasico » à Paris, des pavillons à Montreuil et Louveciennes, …).

  • peuvent couper le courant à distance sans aucun contrôle des conséquences.

L’UFC-Que-Choisir, une association de défense des consommateurs qui a perdu son indépendance pour s’associer à des fournisseurs d’électricité, attaque Stéphane LHOMME.

Un article de la revue Que Choisir affirmant le 2 mars 2016 que « les clients ne peuvent s’opposer à l’installation du nouveau compteur », Stéphane LHOMME, militant bordelais engagé dans le combat contre le programme Linky, découvre alors que l’UFC-Que-Choisir, à l’origine association sans but lucratif, a constitué une filiale pour procéder à des achats groupés d’électricité pour ses adhérents. Il déclare donc que l’UFC Que choisir n’est plus indépendante, puisqu’elle a « organisé sa propre corruption et trahi les consommateurs » en s’alliant à une filiale de Total-Energie et à ENEDIS. Depuis, L’UFC-Que-Choisir a intenté 3 procès en diffamation contre Stéphane LHOMME… qu’elle a tous perdus !

Le 1° février prochain, après un dernier recours devant la Cour de Cassation, la direction de Que Choisir s’acharne et c’est devant la Cour d’Appel de Paris que sera à nouveau jugé Stéphane LHOMME. Ce sera donc l’occasion de réaffirmer notre refus du Linky et notre solidarité.

LE COMPTEUR LINKY NE PERMET AUCUNE ÉCONOMIE D’ÉNERGIE, MAIS PERMET UN CONTRÔLE SOCIAL

Ces dispositifs ont été conçus pour permettre « l’ouverture au marché » de l’électricité, en communicant aux concurrents d’EDF notre consommation aux différentes heures de la journée, pour moduler et soi-disant faire baisser le prix de l’électricité… Or il n’en est rien : « l’ouverture au marché » a entraîné une spéculation massive et en 2022 une envolée des prix, à peine contenue pour les contrats au « tarif réglementé » de l’électricité. Et l’État impose à EDF de vendre à perte son électricité « nucléaire » à ses concurrents (Engie, Total, Leclerc, ENI, ….) …

Qui va payer la différence ? Par ailleurs, les administrations publiques (Collectivités, Pôle Emploi, Caisses d’assurance maladie…) commencent à utiliser les informations fournies par les compteurs Linky pour vérifier si vous êtes présents à votre domicile ou surveiller vos habitudes de vie. EDF a annoncé utiliser désormais le compteur Linky pour réduire la puissance disponible en cas d’impayé. Au début de la pandémie de Covid-19, le maire de Nice voulait même utiliser les compteurs Linky pour savoir si les résidences secondaires de sa ville étaient occupées pendant le confinement !

POUR UN PARTICULIER LE COMPTEUR LINKY N’EST PAS OBLIGATOIRE :

IL SUFFIT DE RELEVER SOI-MÊME SA CONSOMMATION

Si ENEDIS a pour mission de mettre en place des « compteurs communicants », « aucun texte légal ou réglementaire (…) n’impose à ENEDIS (…) d’installer au domicile des particuliers des compteurs Linky » (Cour d’Appel de Bordeaux, arrêt du 17/11/2020) Et, au moins jusqu’en 2025, la Commission de Régulation de l’Énergie, n’exige désormais des particuliers et des syndics que de communiquer au moins une fois par an leur index de consommation à ENEDIS. A défaut, pas d’amende, mais une surfacturation de 9,04 € HT tous les 2 mois… Aucun constat d’infraction, et pour cause :

REFUSER LINKY EST UN DROIT !

SOLIDARITÉ et COORDINATION ANTI LINKY PARIS – Île de France (SCALP-IDF) – 3 janvier 2024

actionsantilinky@gmail.com

** **

Commentaire reçu à propos de Stéphane et Stephen

Que choisir est la vitrine du consumérisme industriel qui a beaucoup, beaucoup de sous. Appelons ça le capitalisme.

Stephen KERCKHOVE, délégué général d’agir pour l’environnement, ancien Leforestois par sa grand-mère (donc du Pas-de-Calais), mène une lutte louable contre ce système capitaliste, il est un tout petit contre le Grand Système qu’il combat. Il fait un appel sur Ulule comme beaucoup qui n’ont pas de sous du tout ; pas comme Que choisir.

Bien voir quand même, et c’est capital (ou plutôt anti-Capital), que Stéphane LHOMME et Stephen KERCKHOVE sont dans le même combat : tous les deux antinucléaires, etc.

Stephen se donne pour notre cause (anti-5G, anti monde connecté etc.), tout comme Stéphane.

Attention à ça, sinon on ne s’en sortira jamais, jamais.

** **

Commentaire au sujet d’Ulule

Avec Ulule, on rentre dans la sphère dont fait partie notamment RTE … qui finance des projets pour redorer son blason.

Ulule a notamment pour « partenaires » : veolia, contrex, engie, maif, bnp Paribas, malakoff humanis

RTE soutient aussi certaines actions ; il donne du fric à notre place et en notre nom !

Certains de ces « partenaires » n’ont aucun complexe et veulent se faire bien voir en se faisant passer pour des mécènes … après avoir gagné de l’argent de façon éhontée.

C’est comme amazon qui vend le livre « bienvenue en Amazonie« .