L’air du temps chez Radio Plus

Intervention du collectif ACCAD le lundi 24 avril vers 9 h 15

Radioplus : 104,3 FM ; https://www.radioplus.fr

Vous êtes membre du Collectif ACCAD … (Anti Compteurs Communicants Artois Douaisis) … Collectif qui, associé à beaucoup d’autres et à beaucoup d’autres Associations, continue son combat pour préserver notre santé à tous contre les ondes émises par la 5G. Vous continuez le combat et surtout vous voulez absolument informer le plus de gens possible sur les effets pervers et néfastes des ondes numériques et notamment celles émises par la 5G … Informer … Informer …. Informer à tout prix, c’est le but de vos différentes interventions un peu partout dans notre région … car bien évidemment, on ne nous dit pas tout … on nous cache bien des choses surtout lorsque les lobbies sont derrière ! …. Alors, aujourd’hui, vous voulez inviter le Public à Arras, les 30 Avril et 1er Mai …Le 30 Avril …. Ce sera à l’hôtel de Guînes, rue des jongleurs (près de la place du théâtre) à Arras avec une Conférence-débat basée sur une expérience vécue … « Expérience vécue » …. Très important …. C’est-à-dire avec toujours en filigrane « Cela n’arrive pas qu’aux autres » …

Cette rencontre-débat aura donc lieu le 30 avril à 16 h. Elle fait partie d’un ensemble d’activités organisées par « Colères du Présent » lors de son 22ème salon du livre d’expression populaire et de critique sociale.

Le conférencier développera l’idée qu’il y a un lien entre la maladie de l’ElectroHyperSensibilité et les ondes. Il sera aussi question des problèmes de santé liés aux ondes ; et aussi de l’évolution de la société vers une surveillance plus importante. Et encore d’autres sujets.

Anthony Brun-Maestroni qui sera encore à vos côtés, le lundi 1er Mai de 10 h à 18 h sur une des grand-places d’Arras pour justement raconter son histoire et mettre en garde sur cette bombe à retardement qu’est la 5G …

C’est l’histoire d’un ingénieur devenu électro-hypersensible et donc contraint de changer de vie. C’est l’histoire de l’enquête qu’il mène depuis 16 ans sur les effets des champs électro-magnétiques. Cette enquête, faite d’expériences de vie et de documentation scientifique, a déjà mis en lumière de nombreux effets biologiques provoqués par les ondes. Elle nous fait prendre conscience que nous sommes tous impactés, à différents degrés. Et elle se poursuit aujourd’hui, à l’heure du déploiement sans consultation de la 5G.

Anthony Brun-Maestroni, auteur de la conférence « Cuisson lente thermostat 5G », nous propose un tour d’horizon des enjeux et des spécificités de la 5G, afin d’ouvrir un débat constructif sur ses effets et sur le besoin du recours à une telle technologie.

Quels Collectifs ou Associations seront avec vous durant ces deux jours ?

Il y aura 8 associations qui ont accepté de se rassembler pour ces deux types d’activités ;

tout d’abord un collectif d’associations belges ;

ensuite une association nationale, Robin des Toits, et une association nantaise qui s’appelle Résistance 5G Nantes ;

ensuite 5 associations du Nord/Pas-de-Calais :

CALGEA 62, un collectif d’Avion ; unE association de la région de Valenciennes, Stop Linky et 5G Pays de Condé ; Leforest-Environnement ; un collectif de la région de Lestrem-Merville-Lières, Pas Sur La Même Longueur d’Ondes, et le collectif ACCAD.

Et je crois que vous serez là, avec une documentation conséquente

Deux banderoles montreront bien dans quelle direction les associations veulent agir :

La première sera : 

« 5G et son monde, une bombe à retardement ».

La deuxième :

« Notre santé -enfants et adultes- n’est pas à vendre, même pour 10 000 €/an »

Il y a tellement de domaines liés à cette problématique de la 5G et de son monde.

Il sera question de montrer que la dématérialisation est un mot qui ment. Par contre, le papier est plus écologique que le numérique.

Il y aura également un document montrant que, pour fabriquer un « smartphone », il faut extraire de la planète 183 kg de matières fossiles, utiliser des produits chimiques, des tonnes d’eau…et consommer beaucoup d’énergie. Chaque smartphone porte donc les stigmates d’un sang néo-colonial, martyrise les EHS, rend addicts nos enfants et nos ados, en plus d’être un glouton énergétique et une aberration écologique.

Il y aura un document expliquant pourquoi les cadres des GAFAM et de la Silicon Valley envoient leurs enfants dans des écoles sans écrans et ne leur donnent pas de smartphones avant 15 ans. La question du lien entre le stress de notre jeunesse et la pratique du numérique sera étudiée.

Nous ne voulons pas d’une génération de « crétins digitaux » ! Soyons plus vigilants pour protéger notre jeunesse ; dans l’enseignement, il est temps de bifurquer pour ne pas aller droit dans le mur.

Il sera donc question d’exiger un droit à la déconnexion numérique dès le plus jeune âge !

Il y aura aussi un document qui indiquera des lectures récentes pour poursuivre la réflexion ; et également des sites à consulter

Ceci n’est qu’une petite partie de ce qui sera disponible sur le stand.

Et puis des ouvrages seront vendus … d’abord pour « éclairer » et puis sans doute pour convaincre les incrédules et ceux qui avalent tout ce qu’on veut bien leur faire avaler … Je suppose qu’à ce titre, ces ouvrages reflètent une autre réalité et mettent en évidence le pourquoi de ce combat

Deux livres seront proposés à la vente :

Le premier

On achève bien les enfants ; écrans et barbarie numérique

a été réalisé par Fabien Lebrun qui présente une critique inédite des écrans, depuis leur consommation jusqu’à leur production par les enfants eux-mêmes notamment en Afrique. Il est donc nécessaire d’élargir la critique de la consommation à une critique de la production pour saisir la destruction totale et inouïe des enfants par les écrans. Le désastre environnemental et humain est effarant, dont les GAFAM et consorts ont une lourde responsabilité. Il est urgent de refuser collectivement les écrans du capitalisme afin de préserver l’enfance et les enfants.

Fabien Lebrun, sociologue, est venu dans la région début mars. Il compte faire un nouveau livre montrant notamment le travail scandaleux des enfants pour notre bon plaisir.

Le deuxième livre

Ce monde connecté qu’on nous impose

a été écrit par Nicolas Bérard. Pour résumer, cela donne ceci :

221 fois est la fréquence à laquelle nous consultons notre téléphone chaque jour. L’addiction est profonde et semble se généraliser.
Pourtant, au sein même de cette société sans contact, des hommes et des femmes consacrent de leur temps et de leur énergie à résister à la numérisation de nos vies. Ils et elles s’opposent à la construction des antennes 5G de la future «smart city», alertent sur les dangers de la surexposition des enfants et des adultes aux écrans, dénoncent les ravages d’une agriculture 4.0, refusent la « dématérialisation » des services publics, ou troquent leurs smartphones contre de «bêtes» téléphones (eh oui, c’est possible !).
Nicolas Bérard est venu dans la région en octobre 2020. Il est journaliste au mensuel « l’âge de faire ».

Excusez ma question qui va sans doute vous surprendre … mais cela fait déjà un certain temps que vous menez le combat contre la 5G … les différents entretiens sur cette antenne peuvent en témoigner …. J’ai envie de vous demander : Avez-vous avancé ? Vous avez lutté de la même façon contre les compteurs Linky et grâce à vous, certains ont pu le refuser et ne pas s’exposer à toutes ses dérives … Mais, dans ce cas présent, pour cette 5G, n’est-ce-pas le combat de David contre Goliath ? Pouvez-vous encore espérer quelque chose ?

Il faut rappeler que David a gagné contre Goliath ! Il est vrai que ce n’est pas toujours le cas. En ce qui nous concerne, notre bataille est très très difficile, d’autant que nombre de citoyens ne se rendent pas compte du problème et pensent que la 5G va dans le sens du progrès. C’est encore plus vrai chez les élus qui ne répondent pas souvent à nos sollicitations.

Il faut se rappeler ce que disait Bertold Brecht ; « “Celui qui se bat peut perdre, celui qui ne se bat pas a déjà perdu”. Donc nous nous battons, nous nous battrons, même contre vents et marées … au risque de nous répéter. Si on ne le fait pas, notre bombe à retardement explosera rapidement et fera très mal.

En tout cas, vous ne lâchez rien … Mais dites-moi, on dit « un homme averti en vaut deux » ce qui veut dire que « le savoir c’est le pouvoir ; mieux vaut être averti ; on est plus apte à faire face à une situation potentiellement déroutante ou dangereuse lorsqu’on en a été prévenu » … En l’occurrence, pensez-vous que cela pourrait aboutir à des plaintes déposées contre l’État ?

On n’en est pas là actuellement car, en France, on n’a pas assez de billes pour gagner en justice. Mais nous pouvons nous battre sur le terrain et remporter des victoires. Cela ne tient qu’à nous, à condition de nous rassembler.

Je pense que je peux vous dire à bientôt sur cette antenne.