Il faut empêcher l’installation d’une antenne 5G

Venez à Condé-sur-l’Escaut ce mercredi 8 septembre à 18 h

Rassemblement organisé par les Belges à Condé, parking « les Salbons », route de Bonsecours, près de la frontière belge.
L’antenne n’est pas opérationnelle car non encore câblée

Voir détails dans la page Facebook du groupe belge qui organise ce rassemblement :

https://www.facebook.com/groups/354822239596543

Merci d’être présent à ce rassemblement pour soutenir Gulli Doménico qui s’oppose à cette antenne de 36 mètres, installée à 2 m de chez lui et toute proche d’une école maternelle en Belgique.

Rappel des faits

Ce vendredi 27 août 2021, un riverain, Mr Gulli Domenico de Condé/Escaut, s’est opposé au câblage d’un pylône d’antennes relais Free 5G récemment installé à proximité du parking dit « Les Sablons », route de Bonsecours à la frontière belge. En effet, ce pylône est érigé à 1,90 m de la propriété en friche qu’il a légué à ses enfants (maison et terrain).

Plan du site : https://www.google.fr/maps/@50.4957956,3.607199,17.79z

Monsieur Gulli comptait rénover cette maison, et un projet de construction de 15 logements sur le terrain était prévu à moyen terme. C’est un riverain qui l’a prévenu, après s’être aperçu de la présence de ce pylône, vu sa hauteur (36 mètres). Les riverains n’étaient pas au courant vu l’absence de panneau d’affichage à cet endroit, et le maire, Grégory Lelong, n’avait sans doute pas pensé utile de prévenir au préalable Gulli du projet d’implantation des antennes.

Nous sommes intervenus sur place en soutien à Mr Gulli qui a bloqué le travail de la grue en s’asseyant sur une échelle tout près du pylône, maintenue par un échafaudage et en forme de passerelle à 5 mètres de haut depuis son terrain.

Les ouvriers sont repartis avec la grue sans avoir pu accomplir leur travail, mais risquent de revenir.

 Pourquoi s’opposer à cette antenne ?

  • En plus de défigurer le paysage, l’antenne ajoute une nuisance sanitaire à deux antennes 4G SFR et Orange à proximité. Moins visibles, mais tout autant toxiques. 5% des personnes sont à ce jour « électro hyper-sensibles » (EHS) ou plus sensibles que la moyenne en raison des ondes électromagnétiques pulsées par les antennes relais et téléphones portables. Ils ne supportent plus vivre à leur proximité. Pour certains, leur vie est devenue un enfer. Le professeur Dominique Belpomme, cancérologue et spécialiste des dommages causés par les ondes électromagnétiques, prévoit d’ici 30 ans que 30% de la population sera électro- hyper-sensible.
  • Le pylône se trouve à moins de 60 mètres  des maisons habitées coté belge, à moins de 60 mètres d’une école maternelle , rue de Saint Amand en Belgique,  à moins de 90 mètres de l’école Notre Dame de Bonsecours, rue Emile Baijot en Belgique, à 175 mètres de la basilique de Bonsecours (Belgique), à moins de 80 mètres des maisons habitées coté France et à moins de 2 mètres  des maisons inhabitées et à rénover sur la propriété de la famille Gulli.
  • Le projet de Mr Gulli de rénovation et de construction d’habitations risque d’être abandonné et irréalisable, car qui voudrait habiter à quelques mètres et face à cette énorme antenne 5G.
  • De fait, sa maison et son terrain perdent définitivement 20 à 30% de leur valeur, comme toute construction qui se trouve très proche d’une antenne.
  • L’antenne a été installée apparemment sans permis de construire valide et qui n’est pas affiché sur le lieu des travaux.
  • Le socle en béton au pied du pylône entrave un chemin de promenade qui est devenu inaccessible.

 Alain Carpon pour le collectif Stop Linky et 5G du Pays de Condé

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Un document va être distribué dans le secteur concerné.

Le voici :

Condé_Tract210908

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Une antenne-relais a subitement poussé devant chez Domenico cette semaine 

Face à l’installation-surprise d’un pylône à proximité de son terrain, Domenico Gulli est prêt à faire usage de son corps pour bloquer la suite des travaux.

À Condé-sur-l’Escaut, Domenico Gulli conteste l’installation d’une antenne-relais de 40 m de haut à proximité   du terrain familial. Il déclare, en outre, ne pas avoir été prévenu. La mairie assure, elle, examiner le dossier.

Alors qu’il extrait de la gazinière sa cafetière… italienne, Domenico Gulli, né dans le sud de la Calabre il y a 78 printemps mais Condéen depuis sa prime enfance, jongle avec son téléphone – lequel chauffe plus vite que sa « Moka Express », tant l’actualité est bouillante pour le retraité : en début de semaine, Domenico a eu la désagréable surprise de voir se dresser, à 1 m 90 du terrain familial… une antenne-relais de près de 40 mètres de haut.

Averti par un riverain – lundi soir – de ce qui se tramait, Domenico, qui réside à quelques centaines de mètres, n’a pu empêcher l’érection de l’antenne-relais ; mais il a réussi à « limiter les dégâts », en faisant opposition, avec son véhicule, aux techniciens venus mardi pour la suite des opérations. Un compromis a finalement été trouvé ; mais depuis, « Beco » (*) vient toutes les heures ou presque, guettant un éventuel changement. « Si les travaux devaient reprendre, j’installerai une plate-forme sur le mur et me coucherai dessus avec mon petit-fils », livrait Domenico Gulli, plus tôt cette semaine. La plateforme devait être installée ce vendredi après-midi – on n’est jamais trop prudents.

« Personne ne voudra habiter ici »

Si Domenico est « colère », il y a une raison : des constructions étaient envisagées à moyen terme. « Le maire se demandait pourquoi le terrain était à l’abandon, mais on avait des projets ! On devait restaurer le bâti existant, et derrière, construire quelques maisons. Mais personne ne voudra habiter ici », se désole le Condéen. Toutefois, il n’y a pas que le retraité qui s’inquiète : le terrain est si proche de la Belgique qu’on pourrait y jouer à « 1,2,3… soleil » avec le mur de la basilique de Péruwelz. De ce fait, certains riverains belges le soutiennent, en raison notamment de la proximité d’une école maternelle.

Outre l’aspect subit de la démarche, Domenico Gulli pointe des possibles « vices de procédure », et s’étonne du manque d’informations : beaucoup d’inconnues subsistent sur la nature du matériel installé, ou le permis de construire. Une lettre a été envoyée au maire. Celui-ci étant en congés, nous n’avons pu le joindre pour l’évoquer ; à la différence de Thibaut Lefèvre, adjoint au maire de Condé-sur-l’Escaut. « M.Gulli nous a effectivement contactés, il est vrai que ce n’est pas très agréable. Actuellement, nous reprenons tout le dossier pour voir si les installations de Free sont conformes. Si Free est dans son bon droit, on ne pourra pas les empêcher », livre l’adjoint, mentionnant d’autre part une « convention » entre la commune et Free, datant de 2018.

(*) Diminutif de « Domenico », en italien.

Article paru dans la Voix du Nord du 14/08/2021

À Condé, le riverain fait interrompre le chantier de l’antenne Free

À quelques mètres de la frontière, rue de Bonsecours, Free a construit une antenne relais. Des ouvriers devaient raccorder l’équipement, mais Domenico Gulli, riverain, les en a empêchés.

Depuis mai, Domenico Gulli proteste contre l’installation d’une antenne relais, route de Bonsecours, à Condé-sur-l’Escaut. L’endroit choisi est un parking désaffecté, à quelques mètres de la frontière franco-belge et à proximité de la forêt. S’il n’a pas pu empêcher l’antenne d’être érigée, début août, il a su, ce vendredi matin, décourager les ouvriers de la raccorder.

« Je suis là depuis quatre heures du matin », nous dit ce Condéen né dans le sud de l’Italie il y a 78 ans. Son gendre est là, ainsi que deux membres d’un collectif anti-antenne et Dominique Slabolepszy, ancien conseiller régional et militant du Parti de la France. Leurs voitures, garées à l’entrée du parking, empêchent une grue d’accéder au chantier. La police municipale et la police nationale arrivent un peu après 10 heures. « Si vous ne bougez pas vos véhicules, on va les faire enlever. » Moins d’un quart d’heure plus tard, les voitures ont changé de place, les forces de l’ordre ont quitté les lieux.

 « J’ai installé un échafaudage, je vais m’y installer, j’ai à manger et à boire »

La grue s’avance jusqu’à la zone de chantier, au fond du parking, « à deux cents mètres d’une école », en Belgique, « sur un chemin de randonnée ». C’est cela que Domenico ne comprend pas : il existe deux antennes relais, à cet endroit, en bordure de route. La troisième antenne a été installée à l’opposé, à moins de deux mètres de sa propriété. Le riverain a trouvé une parade : « J’ai installé un échafaudage, je vais m’y installer, j’ai à manger et à boire. » « Monsieur connaît les lois du travail, s’agace un ouvrier, je ne peux pas travailler s’il reste là. »

La grue s’élève néanmoins. Un ouvrier y est monté pour prendre des photos et les envoyer à son employeur qui décide que le travail ne peut pas être accompli dans les normes de sécurité. La bataille est gagnée, pas la guerre. Un ouvrier en colère prévient que l’équipe reviendra. Il bloque la voiture de Dominique Slabolepszy : « Vous nous avez empêchés d’entrer, je vous empêche de sortir. » Il a fallu que le gendre de Domenico appelle la police pour le climat s’apaise.

Article paru dans la Voix du Nord du 27/08/2021

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Un article dans l’observateur du Valenciennois

En date du 20 août 2021

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Commentaire

Non seulement ces antennes sont nuisibles pour la santé mais aussi elles permettent de mettre en place des réseaux de surveillance liberticides, façon Chine.

Nous sommes face à une numérisation de la société française. Le pouvoir en place profite de l’« épidémie » pour renforcer cette évolution dramatique. Plus nous aurons d’antennes 5G (bientôt 6G …), plus nous irons à la catastrophe chez les Humains, la nature et les animaux.
Il faut donc s’opposer à cette implantation d’antenne 5G, non seulement à cet endroit mais aussi dans les environs .Pas d’antennes 5G ou 6G, ni ici, ni ailleurs ; ni aujourd’hui, ni demain.

Pas d’antennes 5G, 6G …

NI ICI, NI AILLEURS

NI AUJOURD’HUI, NI DEMAIN