Libertés numériques ou liberté tout court

Quelques compléments d’infos avant le « débat » sur le traçage à l’assemblée nationale

Des drones survolent certaines villes françaises sans que cela n’émeuve beaucoup : « À Lille, Lyon et Melun […] ils sont équipés de haut-parleurs dont la police nationale ou la gendarmerie se servent pour diffuser des messages de prévention et intimer aux personnes présentes dans les rues de « rester chez eux ». À Marseille, Nîmes ou Romorantin, ces appareils ont permis d’identifier les contrevenants au confinement et ainsi les verbaliser… »

https://www.mediapart.fr/journal/france/250420/a

A part l’incontournable vigie de nos libertés numériques, La Quadrature (LQDN), qui les dénonçait dès le 1/4

https://www.laquadrature.net/2020/04/01/covi

Médiacités le 16/4

https://www.mediacites.fr/veracites/national/2020/04/1

et donc Médiapart, quelques sites alternatifs, cette atteinte illégale à notre Liberté ne mobilise pas grand monde.

On peut penser que les membres et sympathisants de nos collectifs y sont aussi assez indifférents : dans le cas de notre pétition, qui porte à la fois sur les antennes 5G et sur le pistage, toutes les remarques émises portent sur la 5G (et particulièrement sur les ondes).

Mais c’est peut-être en train de changer face à l’application Stop Covid :

– en plus de LQDN, la ligue des droits de l’homme et toutes les orgas de la gauche juridique (Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature…), mais aussi des juristes de toute obédience montent au créneau contre cette appli. Il faut dire que la justice est la grande perdante du confinement : 30 à 40% des avocats seraient menacés de faillite. Beaucoup de tribunaux sont fermés, mais ceux qui traitent des flagrants délits (les « voleurs de pommes ») fonctionnent à plein régime, alors que les prud’hommes sont eux interdits de fonctionner… Et l’ensemble des professions du droit voit arriver avec angoisse les algorithmes de la justice prédictive, qui sont prêts et n’attendent que ce « choc judiciaire » (plusieurs mois de blocage : grèves puis Corona) pour être imposés.

D’autres penseurs

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/25/:

notamment Antonio Casilli, le sociologue qui a fait une étude remarquable sur le microtravail), des orgas extérieures aux champs du numérique et du droit s’opposent aussi pour la 1e fois (communiqué commun LQDN, Confédération paysanne et d’autres orgas de l’agriculture militante, Syndicat Solidaires informatique…

http://www.minga.net/wp-content/uploads/202

Le moment est grave aussi pour notre liberté (le doc d’Arte est éclairant à ce sujet

https://www.arte.tv/fr/videos/083310-000-A/tous-surv

 il va falloir se battre pour la faire respecter. Par le combat contre le Linky collecteur de data, nous en étions déjà convaincus, on doit maintenant pouvoir trouver des alliés pour sa défense.

Pour le collectif Stop Linky 5G Loire

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Traçage

Le « débat » parlementaire en France sur le traçage des citoyens a lieu les 27 et 28 avril

Revue de presse de l’utilisation du numérique lors de cette crise, en Espagne, Italie, Allemagne, Pologne, Russie, Israël, Equateur, Chine, Taïwan, Singapour, Hong-Kong, Corée du Sud

On n’est pas non plus sorti de l’auberge

Traçage dans le monde