Il a été kidnappé par GrDF, sans aucun motif !
Appel téléphonique d’une dame :
– en rentrant chez elle, elle note que sa chaudière ne fonctionne plus et laisse 1 message à son chauffagiste.
– puis s’aperçoit que la gazinière ne fonctionne pas non plus.
– découvre le lendemain ou surlendemain que son compteur gaz a disparu du placard de son immeuble (compteur traditionnel) et à la place un macaron GDF indique « robinet condamné fermé ».
Elle n’a été prévenue en aucune façon ! et elle est à jour de ses paiements.
– GRDF vient, à sa demande, et fait le chantage pour poser un Gazpar, après l’avoir laissée 48 h sans chauffage ni eau chaude.
Ci-dessous, le déroulé de cette affaire / lettre qu’elle a préparée pour GRDF.
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Monsieur,
Je souhaiterais que vous mettiez au clair un événement récent, grave et scandaleux. Je ne doute pas que vous y parviendrez en tant que responsable des équipes d’intervention GRDF.
– De quel droit peut-on volontairement priver quelqu’un de chauffage et d’eau chaude sans l’en avertir en période hivernale ?
– Qui est venu décrocher, subitement et à mon insu, le compteur de gaz lié à mon appartement ? L’individu – reparti sans laisser aucune explication – semble avoir accédé avec facilité aux parties communes de mon immeuble doté d’un système Vigik.
– Quand cela s’est-il produit exactement ?
– Qui a posé un macaron sur le robinet fermé (avec les inscriptions suivantes : « Robinet condamné fermé, GAZ, interdiction de manoeuvrer, à ne réouvrir que par GRDF ») (photos prises) ?
– Quand exactement ?
– Qui a pris cette décision ?
– Pourquoi ?
– Où se trouve désormais ce compteur ?
Voici l’historique des faits
– Mercredi 30 novembre 2022, en rentrant chez moi vers 20h, j’ai immédiatement ressenti que la température de mon appartement, quitté le matin, avait sensiblement baissé.
– J’ai constaté que ma chaudière ne fonctionnait plus.
– J’ai aussitôt laissé un message vocal sur le répondeur de l’entreprise d’entretien et de maintenance de ma chaudière (fermée à cette heure-ci), persuadée qu’il s’agissait d’une panne de cet appareil.
– Ce n’est qu’en voulant me servir de ma gazinière, quelques minutes après, que je me suis rendue compte qu’il n’y avait plus d’arrivée de gaz dans mon appartement. Donc, ni chauffage, ni gazinière, ni eau chaude.
Je ne suis même pas allée voir dans l’escalier le compteur de gaz, ne pouvant imaginer un seul instant que quiconque ait pu l’enlever.
– Le lendemain matin, jeudi 1er décembre, l’entreprise d’entretien de ma chaudière m’a rappelée dès l’ouverture, pour établir un rendez-vous avec un technicien.
– Puis j’ai immédiatement téléphoné au service clientèle de GRDF qui m’a orientée ensuite vers le service des urgences GRDF. La personne contactée a pris également connaissance de mon dossier où, m’a-t-elle confirmé, rien d’anormal n’était signalé et ne pouvait justifier cette soudaine coupure de gaz. Elle a relevé que j’avais toujours un « ancien » compteur.
– Ne pouvant être présente chez moi dans les 4h suivant mon appel et rentrant tard, j’ai de nouveau appelé le 0800 47 33 33 le lendemain matin, vendredi 2 décembre. Toujours sans penser une seconde à l’hypothèse d’une confiscation du compteur de gaz.
– Un agent GRDF, m’ayant prévenue de son arrivée, s’est présenté vers 9h45. Il a frappé à la porte de mon appartement, apparemment muni lui aussi d’un passe Vigik pour pouvoir accéder aux parties communes de l’immeuble.
– Il a vérifié avec beaucoup de suspicion – ce qui s’apparentait à une tentative d’intimidation –, si mon contrat était valide. Il a noté le numéro PCE inscrit sur mes factures dont le règlement est parfaitement à jour.
– Une fois la validité prouvée, il m’a demandé si je voulais vraiment du chauffage et de l’eau chaude, et m’a donc proposé d’installer un compteur GAZPAR à la place du compteur disparu, bel et bien enlevé en mon absence, sans aucun courrier, ni message, ni mail, ni appel téléphonique préalables.
– J’ai refusé ce type de compteur et lui ai demandé de replacer l’ancien compteur qui est en parfait état de marche.
– Il m’a affirmé qu’il n’avait que des compteurs GAZPAR dans son camion et qu’il ne savait pas où se trouvait celui qui avait été désinstallé.
– Comme j’insistais avec calme et détermination, il a téléphoné à son responsable hiérarchique (vous ?), en s’éloignant de façon à ce que je n’entende pas la conversation.
– Il est revenu un moment plus tard, d’une part en me disant « que son responsable n’avait aucune trace de dépôt de ce compteur » (!), d’autre part en brandissant un compteur tout neuf, soi-disant « ordinaire » mais apte à recevoir ultérieurement un module déporté GAZPAR.
– Je lui ai signifié à nouveau que je ne voulais absolument pas de ce genre de technologie, et que je ferai les démarches nécessaires pour cela.
– Il m’a demandé encore une fois si je voulais du chauffage, de l’eau chaude et utiliser ma gazinière, et a installé vers 12h ce nouveau compteur dont je n’ai aucune preuve de son bon fonctionnement par rapport à celui qui m’a été arraché.
– Il a noté ses propres commentaires qu’il s’est empressé d’envoyer peut-être pour éviter que j’en prenne connaissance.
– Il m’a assuré, en vérifiant mes numéros de téléphone, qu’il demanderait à son responsable de m’appeler. À ce jour, je n’ai reçu aucun appel.
Au cours de cette matinée, un technicien est venu pour la chaudière, conformément au rendez-vous pris l’avant-veille en toute urgence (et que je n’avais pas pris le temps hélas d’annuler, au vu de la violence des événements créés par GRDF). Il a pu constater, en présence de votre agent, qu’il s’agissait, non pas d’une défaillance de la chaudière, mais d’un acte que je qualifie de piraterie.
J’espère que vous saurez répondre aux questions de ce courrier, saurez prendre en considération mon choix de compteur de gaz, et saurez reconnaître votre faute lourde qui relève du tribunal pénal.
Vous – vos agents – avez osé entrer dans les parties communes de l’immeuble, avez osé, sans m’avoir prévenue d’aucune manière, désinstaller un compteur, tout couper, et déguerpir avec.
Vous avez osé me priver de chauffage, d’eau chaude et d’utilisation de ma gazinière pendant plus de 48h, en pleine trêve hivernale de surcroît.
Le chantage utilisé à plusieurs reprises (« Vous voulez du chauffage, de l’eau chaude, utiliser votre gazinière ? ») est à la mesure de vos procédés crapuleux.
Je vous demande de bien vouloir m’indemniser pour tous les préjudices subis.
Dans l’attente d’une réponse sous quinzaine, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
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Réponse du collectif 33
Le Gestionnaire de réseau a l’obligation de continuité de fourniture de gaz si la personne paie ses factures à son fournisseur de gaz ce qui semble être le cas.
Questions :
– est-ce le seul compteur classique enlevé dans la gaine technique gaz ?
– Il serait bizarre que les autres compteurs aient été remplacés par des Gazpar et pas le sien …….
Il est possible que le compteur de cette personne ait été enlevé par erreur pour non-paiement ou ordre donné par un fournisseur pour rupture de contrat.
Le chantage de GRDF à la remise en service avec le Gazpar est de bonne guerre puisque c’est leurs( GRD) politique.
Comme il est possible que le compteur ait été volé.
Si GRDF ne connait pas la raison de l’enlèvement du compteur ni qui l’a déposé, dans ce cas l’abonnée doit déposer plainte contre X pour vol de compteur de gaz, car elle pourrait être responsable en cas de fraude par le supposé voleur. Eh oui ça existe les vols de compteur !
Par contre la personne doit réclamer le remboursement à GRDF des déplacements de la Sté de maintenance de sa chaudière. Car aucun avis de coupure n’a été déposé dans sa boîte à lettre ou sur sa porte de logement c’est une obligation. Ce qui a emmené la cliente à appeler son dépanneur croyant à une panne .
Ce manquement justifie le remboursement des frais occasionnés par les déplacements cités plus haut il faut les mettre en demeure de payer.
Contacter pour informer la municipalité de sa commune et son maire et ou adjoint à l’action sociale de sa situation.
Les menaces de coupures de gaz ont été envoyées par courrier R.A.R par le GRD Régaz Bordeaux ici sur la métropole bordelaise depuis l’an dernier.
Un article de ce jour dans le journal « Sud Ouest » est consacré à ces menaces qui reviennent à la charge contre les récalcitrants.
Courage et détermination.
le collectif de BX métropole