Le lobby des télécoms et la santé

Un document envoyé par nos amis canadien

Document valable, hélas, pour tous les pays. Nous relayons sur ce réseau Linky. A noter que ESC en cours de constitution comme suite à l’ICE STOP 5G et les débats et ouvertures internationales enrichissantes qui ont eu lieu en son sein et autour d’elle, dépassant largement le cadre européen, qui ont permis de s’étendre à Children’s Health Defense Europe et Marc Arazi dont nous sommes les relayeurs internationaux pour les infos ainsi qu’auprès de Michèle Rivasi et de Robin des Toits, sont en train de constituer une force internationale pour dénoncer les lobbys infiltrés partout, noyautant des scientifiques comme pour le tabac, l’amiante, les pesticides, néonicotinoïdes, perturbateurs endocriniens etc. Nous avons même entendu ceci publiquement : « Ce n’est pas parce que nous travaillons pour la téléphonie mobile que nous avons pour autant des conflits d’intérêts » !!! Il en va du projet de déclassification des CEM RF (classés en 2B à ce jour) alors que de très nombreuses études internationales indépendantes largement majoritaires (dont l’INSERM 44 et le CHU de Nantes pour les maladies environnementales) demandent à passer en 1 (cancérogène avéré). L’OMS/CIRC attendrait une étude asiatique cette année  pour trancher !!!

Résistance 5G Nantes

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Le lobby des télécoms domine les gouvernements, ce qui a des impacts extraordinairement graves sur la santé de milliards d’humains exposés à des niveaux dangereusement élevés de champs électromagnétiques. La nature toute entière en subit aussi évidemment les conséquences. Cette corruption systémique empêche que la réglementation censée encadrer cette industrie soit guidée par les recommandations des scientifiques honnêtes à l’abri de toute forme de conflits d’intérêts. 

L’examen de l’OMS sur les radiofréquences est entouré de secret – Les membres du groupe de travail se sont fait dire de garder le silence

Le projet de l’OMS visant à réviser sa classification actuelle des champs électromagnétiques (considérés comme «peut-être cancérogènes pour l’homme» Groupe 2B) est en cours depuis des années. Certaines personnes ont été « invitées » à y participer, et celles affiliées à l’ICNIRP (une ONG allemande pourrie à l’os par les conflits d’intérêts de ses experts à la solde de l’industrie) ont été privilégiées. Le secret qui entoure tout cela n’est pas de bon augure pour celles et ceux parmi nous qui espèrent que ce soit la science plutôt que le copinage avec l’industrie des télécoms qui serve à déterminer le risque associé à cet agent cancérogène.

Selon de très nombreux experts indépendants, les rayonnements radiofréquences devraient être rapidement inclus dans le Groupe 1 de la classification de l’OMS, celui des agents cancérogènes avérés, ce qui obligerait tous les gouvernements du monde à cesser leur déni des impacts catastrophiques des CEM, particulièrement ceux émis par les réseaux cellulaires. Les gouvernements n’auraient pas d’autre choix que d’imposer à l’industrie des télécommunications de réduire considérablement la puissance des émetteurs de leurs antennes et des téléphones cellulaires – ce qui sauverait la vie de millions de personnes et atténuerait quelque peu les impacts désastreux de ces rayonnements sur la faune et la flore.

Avec les centaines de milliards de dollars que les télécommunications sans fil rapportent à cette industrie et aux gouvernements complices, on imagine aisément les tractations incestueuses qui ont lieu en coulisse pour ne pas hausser le niveau d’alerte à ce sujet.

« Le projet CEM de l’Organisation mondiale de la santé continue de travailler à la mise à jour de son examen des effets des radiofréquences sur la santé. Cet effort, qui dure depuis plus de dix ans, est étroitement contrôlé par le personnel de l’OMS. Les informations communiquées au public sont très limitées et parfois trompeuses.

Nous savons qu’un nouveau groupe de travail s’est réuni à Genève en mars pour commencer à rédiger une révision du document de 1993 de l’OMS sur les critères de santé environnementale relatifs aux radiofréquences. Les détails sont rares et il est peu probable que cela change. L’OMS a demandé aux membres du groupe de travail de ne pas communiquer avec des personnes extérieures, y compris (surtout ?) avec la presse.

Microwave News a obtenu quelques détails. »

– Extrait et traduit de

https://mailchi.mp/micr…/who-rf-review-shrouded-in-secrecy

Pour en savoir plus, aller au lien suivant…

https://www.microwavenews.com/…/can-who-kick-icnirp…

En voici un extrait traduit fort éloquent sur la corruption qui règne au sein de l’OMS…

Dans son avis public de décembre, l’OMS a déclaré que les personnes figurant sur la liste étaient «prises en considération» pour l’adhésion. Voici comment l’OMS a présenté la situation :

« Afin d’améliorer sa gestion des conflits d’intérêts et de renforcer la confiance du public et la transparence en ce qui concerne les réunions et les activités de l’OMS impliquant la fourniture d’avis techniques/normatifs, les noms et les brèves biographies des personnes (« informations publiées ») dont la participation à un groupe d’élaboration de lignes directrices convoqué par l’OMS est envisagée sont divulgués pour avis et commentaires du public. »

Cependant, tout porte à croire que les nominations n’étaient pas proposées, mais qu’elles avaient déjà été décidées : Le groupe de travail était en fait déjà en place.

C’est ce que Sarah Loughran, membre du groupe de travail, a déclaré en décembre, moins de deux semaines après la première annonce de l’OMS. Mme Loughran est directrice des programmes d’énergie électromagnétique à l’Agence australienne de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARPANSA) et membre de longue date du groupe d’experts scientifiques de l’ICNIRP. Elle a rejoint le SEG en 2013, un an après que Rodney Croft, son mentor, soit devenu commissaire. M. Croft est aujourd’hui président de l’ICNIRP, et certains la considèrent comme l’alter ego de M. Croft au sein du groupe de travail.

document signé Jean Hudon, canadien