Une débauche technologique pour une révolution avortée

Communiqué de PRIARTEM et agir pour l’environnement

Le petit monde des télécoms bruisse d’une déception qui n’ose s’affirmer publiquement.

De l’ANFR à l’ARCEP en passant par la Fédération Française des Télécoms, chacun reconnaît à mi-mot un début poussif d’une 5G pourtant présentée jusqu’à peu comme source de progrès, de croissance et de révolutions numériques à adopter sans retard.

Un an après l’attribution des fréquences, plus de 50 000 antennes 5G installées, les opérateurs tablent sur la vente des nouveaux modèles de smartphones dopés à la 5G pour une pénétration lente de la 5G. La 5G n’est manifestement pas la « killer app » ventée au plus haut niveau pour faire accepter cette technologie sans évaluation ni débat.

Préférant renvoyer les Amishs à leur lampe à huile, le chef de l’Etat s’est avancé imprudemment en pariant sur le succès éclair d’une 5G sans usage réel identifié. Mélangeant vitesse et précipitation, agitant le spectre d’un retard par rapport au reste du monde, Emmanuel Macron a imposé un déploiement avant de conduire une évaluation environnementale et sanitaire sérieuse et sans mener à bien un débat public pourtant nécessaire.

Un an après l’attribution des fréquences 5G, force est de constater que la précipitation imposée par le Président de la République n’était en rien justifiée par un quelconque besoin. Pire, maintenant que les opérateurs ont augmenté très significativement leur portefeuille de fréquences, ces derniers invitent les consommateurs à changer de smartphone et à opter pour des forfaits mobiles illimités ou quasi-illimités, incitant ainsi à obsolescence et au gaspillage de données pour tenter de trouver une justification à une 5G inutile.

Malgré les alertes de PRIARTEM et d’Agir pour l’Environnement, le gouvernement a préféré miser sur une technologie inutile mais dont les conséquences climatiques sont, selon le Haut Conseil pour le Climat, dramatiquement lourdes, augmentant nos émissions de gaz à effet de serre de 2,7 à 6,7 millions de tonnes de CO2 d’ici à 2030 tout en augmentant le champ électromagnétique ambiant de plus de 20% !

PRIARTEM et Agir pour l’Environnement demandent de cesser cette fuite en avant, en particulier par un moratoire sur les poses d’antennes dans l’attente des compléments d’expertises de l’ANSES. En particulier, nous alertons sur le déploiement à venir des antennes millimétriques, sujet d’inquiétude pour les experts de l’Agence sanitaire.

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Commentaire

Il faut accentuer la lutte contre cette technique 5G. Ce n’est pas parce qu’on achète moins de produits 5G que c’est une victoire. C’est un premier pas intéressant.

Il faut empêcher la pose des antennes 5G voulue par les lobbies de l’industrie parce que :

  • C’est nuisible pour la santé.
  • C’est la porte ouverte à une surveillance et un contrôle encore plus grands des citoyens, notamment par la reconnaissance faciale …
  • C’est l‘entrée dans le monde de la numérisation et du robot, ce qui signifie la fin de l’Humanité.

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« Sur la 5G, nous demandons à l’Anses de rétablir sa crédibilité en matière d’expertise »

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/11/17/sur-la-5g-nous-demandons-a-l-anses-de-retablir-sa-credibilite-en-matiere-d-expertise_6102430_3232.html
Une vingtaine de représentants d’associations, de patients et de médecins critiquent l’absence de base scientifique des conclusions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail sur les effets de la 5G.

Dans notre société moderne, la gestion des risques environnementaux pour la santé se veut rationnelle et basée sur la science et c’est heureux. Les crises des dernières décennies, de l’amiante au Mediator en passant par les perturbateurs endocriniens comme le Distilbène ou le bisphénol A dans les biberons, ont suffisamment marqué l’opinion pour qu’une démarche anticipatrice de ces risques soit mise en œuvre.

Il est devenu évident qu’une innovation technologique n’est pas un progrès en soi, si elle génère des coûts sanitaires et environnementaux majeurs hors de proportion avec les bénéfices qu’elle est censée apporter. Encore faut-il évaluer les uns et les autres, en fonction des connaissances scientifiques les plus récentes et ceci de façon transparente. C’est la logique du principe de précaution, qui est, rappelons-le, un principe constitutionnel. Dans ce processus, la société civile ne peut pas être un acteur passif car c’est elle qui subit les conséquences de ces choix.

Le dossier de la 5G illustre un retour en arrière. Depuis les années 1990, les technologies de télécommunications mobiles muent tous les dix ans : 2G, 3G, 4G, 5G aujourd’hui et déjà on nous annonce la 6G. Depuis le début du XXe siècle, c’est-à-dire dès l’origine de l’utilisation des fréquences hertziennes, des signaux de risques pour la santé interpellent : des risques liés à des expositions intenses à fortes doses : brûlures, cataractes, mais de manière plus insidieuse, des risques à long terme liés à des expositions à faibles doses sont discutés : cancer, perturbation du métabolisme, de l’activité cérébrale et nerveuse, troubles du sommeil…

La question de la variabilité de la sensibilité selon les individus, le sexe, l’âge, la taille, la condition physiologique et la question de la variabilité des effets selon la dose reçue ou la période d’exposition – à l’instar des perturbateurs endocriniens – font aussi partie du débat scientifique.

Valeurs limites

Malheureusement, la France, en se conformant aux recommandations européennes de 1999, a fait le choix de baser sa réglementation sur des valeurs limites d’exposition ne retenant que les effets d’échauffement des tissus, en s’affranchissant totalement des effets de stimulation nerveuse pourtant aujourd’hui admis, notamment sur l’activité électrique de notre cerveau !

En 2009, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, ancêtre de l’actuelle Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), recommandait la réduction des expositions, notamment pour les plus jeunes ; en 2011, le Centre international pour la recherche sur le cancer (CIRC) classait ces radiofréquences comme cancérogènes possibles ; en 2016, l’Anses recommandait, dans son rapport « Exposition aux radiofréquences et santé des enfants », de reconsidérer les valeurs limites d’exposition réglementaires et les indicateurs d’exposition, afin d’assurer des marges de sécurité suffisamment grandes pour protéger la santé et la sécurité de la population, tout particulièrement celles des enfants.

Or, sans même attendre l’évaluation commanditée à son agence sanitaire, le gouvernement a attribué dès l’automne 2020 les nouvelles fréquences pour le lancement de la 5G, occasionnant une aggravation de l’exposition de la population et de l’environnement aux radiofréquences, qui ne cesse de s’accroître en durée, intensité et complexité.

Dans leur rapport d’expertise d’avril 2021, les experts de l’Anses constatent le manque voire l’absence de données scientifiques sur la 5G, et se refusent à toute extrapolation (p. 155-156) : « Ainsi, la 1re conclusion est qu’il ne paraît pas possible, à l’heure actuelle, d’extrapoler des résultats d’études scientifiques à des fréquences différentes, même proches, pour en tirer des conclusions sur les effets biologiques, physiologiques et a fortiori sanitaires éventuels dans la bande 3,5 GHz voire 700 MHz, très peu étudiée également », écrivent-ils.

Contradiction manifeste

Ce qui ne les empêche pas de conclure qu’il est peu vraisemblable que la 5G conduise à de nouveaux risques pour la santé : « Au final, il n’est pas attendu d’effets biologiques, physiologiques ou sanitaires des signaux à 700 MHz ou 3,5 GHz qui différeraient grandement de ceux observés précédemment à des fréquences proches » (« Exposition aux champs électromagnétiques liée au déploiement de la technologie 5G. Avis de l’Anses. Rapport d’expertise collective » ).

L’absence de base scientifique de cette conclusion et la contradiction manifeste qu’elle exprime ne peuvent s’expliquer que par une référence aux valeurs limites d’expositions et indicateurs réglementaires, alors que l’Anses elle-même, comme on l’a vu, les a clairement remises en question en 2016.

Au final, l’expertise de l’Anses se base essentiellement sur ses travaux antérieurs et sur une bibliographie datant au mieux de février 2014. D’importants résultats issus de la recherche depuis cette date n’ont pas été pris en compte, notamment concernant le cancer. L’expression « dans l’état actuel des connaissances », récurrente dans le rapport, est donc trompeuse. Elle induit une fausse impression de savoir, qui se traduit dans la communication gouvernementale par la formule : « Aucune étude n’a montré un risque avéré ».

Nous demandons à l’Anses sur la 5G de rétablir sa crédibilité en matière d’expertise et de communiquer ses résultats de manière explicite. L’inverse traduirait un recul évident en matière de déontologie de l’expertise et minerait la confiance que la société peut accorder à une gestion des risques considérée comme basée sur la science.

Collectif Inter-Associations pour la Santé Environnementale (CISE).

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Les premières performances en demi-teinte des réseaux 5G en France

Le « gendarme » des télécommunications publie, vendredi 19 novembre, une étude sur la qualité des réseaux mobiles en France. A ce stade, la 5G offre encore une plus-value limitée.

Un an après l’attribution des fréquences de la 5G, les nouveaux réseaux mobiles ne représentent pour l’heure qu’un gain modeste, voire inexistant, pour de nombreux consommateurs. C’est le constat qui apparaît à la lecture de l’enquête de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), publiée vendredi 19 novembre.

Le « gendarme » des télécommunications a effectué plus d’un million de tests sur différentes facettes des réseaux mobiles entre mai et septembre en France métropolitaine avec, pour la première fois, des données sur les performances de la 5G. L’Arcep a testé, dans des conditions équivalentes, la connexion pour un utilisateur qui a un forfait et un téléphone éligibles à la 5G avec celle d’un internaute muni d’un forfait 4G et d’un téléphone ancienne génération.

Le verdict est globalement décevant. Dans les zones rurales et intermédiaires, le débit descendant moyen des utilisateurs équipés 5G, c’est-à-dire la vitesse à laquelle ils peuvent ouvrir une page Web ou un fichier, n’est pas meilleur que celui des autres. Il n’y a que dans les zones denses que l’efficacité des nouveaux réseaux apparaît avec, par exemple, un débit moyen de 227 mégabits par seconde (Mbit/s) chez Orange contre 148 Mbit/s sans équipement 5G, soit 53 % de plus.

Disparités flagrantes entre opérateurs

Ces mesures ne remettent pas en cause les nouveaux réseaux en tant que tels. « La 5G n’en est encore qu’à ses débuts. Ses performances vont progresser et de nouvelles fonctionnalités pourront progressivement être proposées par les opérateurs. Il y a toujours une phase d’acclimatation et d’optimisation des nouvelles technologies, qui avait aussi été observée pour la 4G à son lancement », rappelle Guillaume Decorzent, chef de l’unité couverture et investissements mobiles à l’Arcep.

Point rassurant : les tests au cours desquels les smartphones ont « accroché » la 5G, c’est-à-dire qu’ils ont pu utiliser le nouveau réseau, se font à des débits sensiblement supérieurs à ceux de la 4G, de l’ordre de deux fois plus chez Orange, SFR ou Bouygues Telecom.

Les mauvais chiffres de la 5G viennent avant tout du fait que les mesures remontent à un stade encore précoce des déploiements des nouvelles antennes : l’abonné n’y gagne rien, ou presque, parce qu’il n’y a pas encore de 5G à proximité. On comptait environ 8 000 antennes 5G actives en France fin 2020, contre plus de 21 000 mi-novembre 2021. La tendance est appelée à se prolonger dans les années à venir.

Il reste tout de même des disparités flagrantes entre opérateurs. Ainsi, les chiffres du régulateur ont plutôt de quoi faire sourire Orange : les débits moyens constatés chez l’opérateur sont supérieurs à ceux de la concurrence dans tous les types de zone, en 4G comme en 5G. Interrogé par Le Monde, il se félicite d’avoir privilégié « un véritable gain de performance du réseau, et non l’affichage d’un logo ». L’opérateur y voit une validation de sa stratégie, qui a consisté à privilégier les meilleures fréquences de la 5G, sur la bande des 3,5 gigahertz, et à commencer son déploiement dans les zones denses plutôt que de viser le plus grand nombre d’antennes à court terme.

Revers pour Free

Bouygues Telecom et SFR peuvent également se satisfaire du résultat. Comme pour Orange, leur choix de déployer d’abord la 5G dans les zones denses s’y traduit par des performances accrues de leur réseau pour les abonnés qui ont accès au nouveau réseau (de 83 à 130 Mbit/s chez Bouygues et de 102 à 145 Mbit/s chez SFR).

La publication de l’Arcep risque, en revanche, de faire grincer des dents chez Free (dont le fondateur, Xavier Niel, est actionnaire à titre personnel du Monde). Les tests évaluent son réseau à des niveaux de débits bien inférieurs à ceux de la concurrence. Pire : ses abonnés éligibles à la 5G bénéficieraient d’une connexion moins performante en moyenne dans toutes les zones, passant, par exemple, de 47 à 32 Mbit/s en zones denses. Une contre-performance que l’opérateur n’a pas souhaité commenter, mais qui fait penser à celle de Verizon aux Etats-Unis, également montré du doigt pour les performances limitées de son réseau 5G.

La plus-value de la 5G se constate aujourd’hui surtout en zones denses

Comparaison des débits descendants moyens mesurés par l’Arcep dans son enquête 2021, opérateur par opérateur, en distinguant les clients éligibles à la 5G (avec un forfait et un téléphone compatibles) des autres. Les clients « équipés 5G » ne sont pas systématiquement connectés au réseau 5G.

Le monde

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Les débuts timides de la 5G en France

Un an après l’attribution des fréquences, les opérateurs doivent encore convaincre les Français de l’utilité de la nouvelle génération de réseaux mobiles.

La 5G fait la promesse d’un réseau très haut débit, mais les consommateurs n’y adhèrent qu’au petit trot. Un an après l’attribution des premières fréquences aux opérateurs d’enchères, qui ont rapporté près de 2,8 milliards d’euros à l’Etat, la nouvelle génération de réseau mobile ne représente que 1 % du trafic mobile des opérateurs.

Il faut dire que toutes les conditions pour accéder à la 5G ne sont pas réunies. D’abord, même si le déploiement d’antennes 5G accélère (leur nombre est passé de 8 000 fin 2020 à environ 17 000 en septembre), la couverture est encore parcellaire et inégale selon les opérateurs. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a fixé comme objectif à chaque opérateur d’avoir déployé 10 500 sites 5G en France d’ici à 2025, pour pouvoir couvrir les deux tiers de la population. Et leurs réseaux devront entièrement basculer en 5G d’ici à 2030.

Ensuite, il faut avoir un téléphone compatible. Les terminaux éligibles à la 5G sont majoritaires dans les nouvelles ventes, mais seul un consommateur français sur dix est déjà équipé (12 % des abonnés Bouygues Telecom, par exemple). Et il faudra plusieurs années pour renouveler le parc. Enfin, l’abonné doit être titulaire d’un forfait adéquat, ce qui ne va pas de soi. A offres équivalentes, la 5G coûte autour de 5 euros de plus par mois. Seul Free l’a intégrée à son forfait à 19,99 euros sans surcoût.

Scepticisme et défiance

A ce stade, les opérateurs restent discrets sur leur nombre d’abonnés 5G et les bénéfices de cette bascule se font attendre pour des acteurs qui, pourtant, investissent massivement : ils ont dépensé 8,3 milliards d’euros dans leurs réseaux mobiles en 2020, selon l’Arcep. « Il avait fallu cinq ans pour dépasser la barre des 50 % de cartes SIM éligibles à la 4G », relativise Liza Bellulo, secrétaire générale de Bouygues Telecom. Orange fait même valoir que la transition vers la 5G est « plus rapide qu’elle ne l’avait été vers la génération précédente ».

Reste que cette nouvelle génération suscite encore scepticisme et défiance. D’abord, parce que la « vraie 5G » est trop rarement au rendez-vous, selon les spécialistes. « Une bonne partie des antennes 5G portent sur des fréquences autrefois utilisées pour la 4G, sur la bande des 700 mégahertz [MHz]. Mais cette 5G-là n’apporte rien de plus » que la génération précédente, estime Antoine Autier, responsable adjoint des études chez UFC-Que choisir. C’est, selon lui, sur les bandes de fréquences hautes, supérieures à 3 500 MHz, que les performances deviennent franchement meilleures.

Ainsi, Free (dont le fondateur, Xavier Niel, est actionnaire à titre individuel du Monde) a beau revendiquer aujourd’hui le plus grand réseau, couvrant près des deux tiers de la population, près de 90 % de ses antennes sont justement situées sur la bande 700 MHz, selon les données de couverture consultables sur le site « Mon réseau mobile », édité par l’Arcep. L’opérateur est ainsi deuxième en France sur la « vraie » 5G, avec 1 297 antennes, derrière Orange (1 597) mais devant Bouygues Telecom (1 010) et SFR (1 005). L’Arcep distingue bien les différents types d’antennes, mais « l’information n’est pas assez claire, ce qui pose le risque de décevoir des consommateurs », déplore Antoine Autier.

Une vitesse de connexion accrue, pour quoi faire ?

Le faible engouement actuel s’explique aussi par des réticences qui perdurent. L’existence de risques des nouvelles fréquences pour la santé continue d’agiter, malgré un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire du 20 avril, qui indique qu’il n’y a « pas de risques nouveaux » dans cette technologie en l’état des connaissances actuelles. Tout comme le coût environnemental du futur réseau.

Mais au fond, c’est l’intérêt même d’une vitesse de connexion accrue pour le consommateur lambda qui est questionné. Les exemples concrets manquent, en effet, aux opérateurs pour illustrer ce qu’elle pourrait vraiment apporter à leurs clients.

« La 5G n’offre pas de nouveauté radicale pour le grand public, au-delà d’un surplus de données et de vitesse de connexion, reconnaît Liza Bellulo, de Bouygues Telecom. Mais la 5G industrielle donnera des applications innovantes et concrètes à partir de 2023. » C’est en effet à cet horizon que les nouveaux réseaux doivent atteindre leurs pleines performances, avec l’arrivée d’une 5G autonome de l’ancien réseau 4G.

Cette condition remplie, « la 5G va devenir un facteur de compétitivité pour les entreprises, veut croire Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad, la maison mère de Free. Notre devoir en tant qu’opérateur est d’anticiper l’évolution des usages. On ne peut pas se permettre d’attendre que la 5G soit une nécessité pour les entreprises et les particuliers pour commencer à la déployer ».

Le monde