Trop d’écrans pour nos enfants

Un document de Robin des Toits Hautes-Pyrénées

« De nombreux électeurs se posaient très sérieusement la question : puisque tous les élus précédents avaient déçu et n’avaient bien souvent pas tenu leurs promesses … pourquoi ne pas voter pour une intelligence artificielle lors des prochaines élections présidentielles ? »

« Ces petites figurines étaient capables d’interpréter n’importe quelle histoire.

Pour les enfants, c’était un merveilleux théâtre, rendant réel leur conte favori. Les enfants ignoraient qu’elles savaient également reproduire tout ce qu’elles

avaient vu … devant les parents. »

« Sacha arpentait le séjour de l’appartement, passant doucement ses mains au- dessus des différentes étagères …

Les capteurs électroniques présents au bout de ses doigts se mirent soudain à vibrer, indiquant l’endroit où ses parents avaient caché son smartphone. »

Regards doux-amers sur la collision entre le « progrès » technologique et notre

quotidien d’êtres humains (in « MIKRODYSTOPIES », François HOUSTE, Éd. C&F 2020)

Impacts des champs électro-magnétiques artificiels, du numérique, des écrans sur la santé des enfants.

Trois raisons pour PROTÉGER NOS ENFANTS DE TROP D’ÉCRAN

Nos enfants passent plusieurs heures par jour devant les écrans (les ados jusqu’à 6 h, en moyenne) : TV, téléphone, tablette, console de jeu

Ce phénomène est grave pour trois raisons

Ce temps passé au détriment d’activités pourtant indispensables au développement :

contact et échanges sociaux, exercice physique, lecture, vie de famille…

La majorité de ce temps les met en contact avec des contenus :

– choquants pour leur âge (violence, pornographie … souvent avant 10 ans,

– ou simplement abêtissants

Conséquences

  • Difficultés d’apprentissage

  • Baisse de niveau scolaire

  • Trouble de la socialisation

  • Violences scolaires

La plupart des écrans utilisent une technologie émettrice d’ondes électromagnétiques (smartphone, tablette, wifi …)

Depuis 60 ans, des milliers d’études indépendantes en montrent les effets toxiques sur le corps humain, en particulier dans les périodes de grande vulnérabilité (grosses, enfance, adolescence …)

Conséquences

  • Trouble du développement cognitif

  • Perturbations hormonales

  • Altération de la fertilité …

Le point de vue de Fabien LEBRUN, auteur du livre « on achève bien les enfants »

Le phénomène qui se passe sous nos yeux est énorme.

Tellement énorme que nous ne le réalisons pas dans toute sa mesure : nous préparons une génération, celle des enfants d’aujourd’hui, qui aura, en moyenne, nettement moins de capacités physiques, intellectuelles, affectives et morales que les précédentes.

La cause : l’omniprésence des écrans dans la vie des enfants et les usages qu’ils en font.

Quelques chiffres concernant les pays occidentaux, issus d’un travail datant de 2019 : les enfants cumulent en moyenne presque trois heures d’écrans (télévision, tablette, smartphone, ordinateur, jeux vidéo) dès l’âge de deux ans.

D’après cette enquête, ce chiffre augmente avec l’âge jusqu’à atteindre presque 6 h 45 chez les 13-18 ans.

Cette fréquentation des écrans créée une véritable addiction.

Cette fréquentation des écrans diminue nettement le temps disponible pour d’autres activités essentielles pour le développement des enfants : exercice physique, échanges réels avec d’autres enfants et au sein de la famille, écriture manuelle, activités créatrices.

Il en résulte : des problèmes d’obésité chez les jeunes, une capacité d’attention sérieusement diminuée, des difficultés d’apprentissage et de langage, une baisse générale du niveau scolaire.

Ceci met à mal l’argument, trop souvent proclamé, selon lequel la fréquentation précoce des écrans serait essentielle pour la formation intellectuelle des enfants d’aujourd’hui. Les études internationales (PISA) confirment qu’il n’en est rien.

Plus préoccupant encore : ce que font les enfants durant tout ce temps d’écran

Toutes les études le montrent : ils ne passent pas, en moyenne, plus de 10 % de leur temps d’écran dans un but éducatif. Le reste est du divertissement (réseaux sociaux, jeux vidéo, sites internet, émissions de TV).

Il ne faut donc pas accorder trop de poids à un autre argument facile selon lequel les écrans seraient un moyen de se cultiver. Dans la pratique, ce n’est au mieux que marginal pour la plupart des enfants. Le rapport entre le temps passé sur les écrans par les enfants et sa valeur éducative constitue déjà un problème.

Mais un problème encore plus massif est celui de la nature de ces divertissements. Pour accroître l’audience d’un média, d’un site, d’un jeu vidéo, rien de tel que d’aller chercher les tendances les plus basses dans le public potentiel.

Les enfants sont victimes, avant tout, de la course au profit qui animent une majorité d’offreurs de « divertissements ».

L’accès au porno par une grande partie des enfants dès un âge très bas a des conséquences psychologiques pour le moins préoccupantes.

Il fait figure d’éducation sexuelle de fait et donne aux jeunes une image très déformée de ce que peut être une sexualité adulte. Elle favorise l’approche d’une sexualité machiste, où le corps de l’autre n’est qu’un instrument. Elle se traduit d’ores et déjà par une marchandisation croissante de rapports sexuels dès l’âge du collège (Oui, tout cela, comme le reste, est sourcé et documenté dans le livre…).

Autre versant de la négation de l’autre comme personne : la violence souvent très crue. Elle est présente dans de nombreux jeux vidéos ou sites internet.

Dans ce monde virtuel, tuer l’autre n’est pas un problème et les enfants ne savent pas toujours distinguer le virtuel de la vraie vie.

Le harcèlement scolaire entre jeunes est un autre symptôme de cette absence d’empathie.

Les émissions de télévision de style télé-réalité sont souvent suivies par les enfants. Les limites morales nécessaires à une bonne vie en société ne figurent plus dans ce genre d’émission grand public. La compétition et la vénalité y sont érigées en principe de base, et tous les coups sont permis, y compris la trahison, pour gagner.

Enfin, il convient de prendre conscience de ce que subissent de nombreux enfants, en Asie ou en Afrique. Et cela dans l’ensemble du cycle de vie des écrans en tout genre, dès le processus de production : travail insalubre voire mortel dans des mines, dans les usines de production, dans les décharges d’appareils mis au rebut.

C’est au prix de la vie broyée de ces enfants que nous pouvons disposer de nos gadgets électroniques à des prix abordables.

Au constat dressé dans ce livre, si on additionne ce que nous savons au sujet de l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé des enfants (voir ci-dessous), les mots manquent pour qualifier ce à quoi la jeune génération d’aujourd’hui est soumise.

Pour une analyse complète : se reporter à : « Conseil de lecture » :

https://www.robindestoits.org/Conseil-de-Lecture_a3246html

Le point de vue de Frédéric FURIANO, en préambule à ses conférences

« Les risques électromagnétiques pour la santé et pour le développement physiologique des enfants »

Dans quelle mesure la pollution électromagnétique artificielle menace-t-elle notre santé depuis la phase embryonnaire jusqu’à l’âge adulte, à moyen et à long terme ?

En quoi son caractère « pulsé » (radicalement différent des ondes continues), son intensité, son omniprésence, ses « effets cocktails », ses effets amplificateurs (sans précédent) sur les autres pollutions (chimie, métaux lourds, etc …) impactent-ils le coeur du fonctionnement physiologique du monde vivant ?

Depuis 60 ans, des milliers d’études scientifiques ont déjà conclu à l’évidence des effets toxiques sur le corps humain à tous les âges, et, en particulier, dans les périodes de grande vulnérabilité comme la grossesse, l’enfance et l’adolescence.

Outre le caractère immunodépresseur, le stress oxydatif, les perturbations hormonales, la stimulation bactérienne, l’altération de la formule sanguine et de la fertilité (masculine comme féminine), une véritable épidémie de troubles cognitifs chez les enfants exposés dès la grossesse, est en cours de développement, voire d’explosion.

Cette situation dégradée prospère à cause d’un manque de transparence et d’information objective des autorités, en violation de la convention d’Aarhus (2) (loi 2002-285).

Cette conférence présente les éléments scientifiques établis, décrivant les effets toxiques sur la cellule, le foetus et le nouveau-né, suffisant pour mettre en application le principe de précaution (3) (loi 95-101).

Elle rassemble les arguments les plus pointus démontrant l’impossibilité de l’adaptation physiologique aux ondes artificielles, sauf à remettre en question les fondamentaux de la biologie cellulaire et de la physique.

Ainsi, une description des effets physiologiques au niveau macroscopique, avec les perturbations sur les canaux calciques et les canaux à protons H+, sur le fonctionnement mitochondrial et endocrinien,

sur la transmission des influx nerveux, sur la formule sanguine, sur la lecture du génome, sur l’activité bactérienne, sur le caractère régénérateur du sommeil, sur nos filtres naturels (Barrière Hémato-Encéphalique et barrière intestinale) sera présentée.

Ensuite une description des effets physiologiques sera effectuée au niveau macroscopique, avec une présentation des victimes de la pollution électromagnétique ubiquitaire, les personnes Électro Hyper Sensibles qui sont les sentinelles vis à vis de ce qui attend une population ignorant le risque électromagnétique.

Cette conférence présente également les arguments en faveur d’une révision

indispensable et intégrale de la réglementation sur les expositions des populations aux rayonnements non ionisants, compatible avec la Santé Publique.

L’extravagance du dogme pro-technologique, qui cherche à imposer un « progrès », y sera illustrée par quelques exemples de déploiements sans précaution particulière.

Ainsi, celui de la WIFI dans les établissements scolaires, dans les hôpitaux, dans les lieux publics, surexposant des populations vulnérables, est une démonstration exemplaire de la folie inconséquente de nos décideurs politiques, lesquels ne font même pas semblant d’attendre les études d’impact de comités scientifiques sous influence, avant d’arbitrer les orientations technologiques à l’échelon étatique.

En clair, avant de fantasmer sur les perspectives de l’Homme augmenté, encore eut-il fallut arrêter de le diminuer perpétuellement, notamment via la pollution environnementale combinée à un chantage à l’emploi.

Travailler ou rester en bonne santé, nous ne devrions pas être contraints de choisir.

Cette conférence s’adresse tant au grand public qu’au corps médical, qu’aux parties prenantes de l’accompagnement des personnes Electro-Hyper-Sensibles (EHS), ainsi qu’aux cadres en charge d’arbitrer les conditions de déploiements technologiques qui leur sont trop souvent imposés, dans une confusion opportune, mêlant sans discernement, besoins de connexion au réseau internet et solution technique unique, promue pour concrétiser cette connexion.

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(1) : La non-assistance à personne en danger est sanctionnée par l’article 223-6 du code pénal, avec des peines aggravées lorsque des mineurs de 15 ans ou moins sont en danger.

(2) : La convention d’Aarhus, ratifiée par la France en 1998, porte sur la « démocratie environnementale » : accès à l’information, participation du public au processus décisionnel et accès à la justice en matière d’environnement.

(3) : Le principe de précaution est défini et reconnu sur le plan international, dont l’U.E. En France, en 2005, il a acquis une valeur constitutionnelle. Il est donc au sommet de l’ordre juridique français.

C’est une référence en matière de protection des personnes face aux expositions aux ondes électromagnétiques

artificielles. Une telle exposition rentre dans son champ d’application car elle relève désormais d’un usage de masse et car elle n’est pas uniquement professionnelle.

Contrairement aux risques relevant du « Principe de Prévention », qui, lui, s’applique uniquement aux risques avérés, le principe de précaution sert à faire face à la complexité scientifique des nouveaux risques émergents.

Du fait de leur double valeur supra-nationale et constitutionnelle, la tâche de protection de santé publique et le principe de précaution s’imposent au législateur, au gouvernement, et aux instances étatiques (ARCEP, ANSES, …).

Complémentairement, la « Charte de l’Environnement » s’applique nommément aux pouvoirs publics et aux autorités administratives. Elle est même opposable à toutes les décisions administratives ainsi qu’aux sociétés commerciales issues des instances nationales de l’énergie et des télécoms.

En effet c’est aussi un texte de valeur constitutionnelle qui, dans son article 5, stipule qu’à ce titre « les autorités publiques … veillent … à l’adoption de mesures provisoires afin de parer à la réalisation du dommage … bien qu’incertain en l’état des connaissances scientifiques.

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Des raisons d’espérer … Que faire ?

« Il n’est pas nécessaire d’être méchant pour faire le mal, il suffit de ne rien dire ». (Hannah ARENDT)

«– Refusons d’être sollicités et pistés en permanence par des sociétés privées qui s’emparent de l’un de nos biens les plus précieux : notre attention.

– Constatons à quel point ce qui est appelé « outil de communication » altère en réalité nos relations sociales. Le smartphone est si addictif qu’il a démultiplié les tensions et les conflits dans les foyers.

– Soustrayons les enfants à ces mondes parallèles et marchands.

– « Il n’est pas possible d’imposer à tout le monde d’avoir un smartphone » (Défenseure des droits) …

– Exigeons de l’État qu’il rétablisse les alternatives au smartphone pour permettre à chaque citoyen d’accéder à ses droits et aux biens communs sans y avoir recours. » (Appel collectif 18.05.2023)

(https://www.humanite.fr/en-debat/smartphone/appel-pour-la-desmartphonisation-de-la-société-795446)

« Et si on éteignait nos « ordiphones » ? … L’avènement du monde tout connecté repose en grande partie sur notre addiction à cette prothèse numérique…

Des industriels et des opérateurs privés, avec la complicité des États et sans aucune participation d’instances médicales ou environnementales, créent les nouveaux modèles de société qu’on nous impose.

Les enjeux -sanitaires, écologiques, démocratiques- sont passés sous silence … une mise sous tutelle de l’humanité par les technologies sans fil. » (Alice POUILLOUX, in « Nexus » – n°146, mai 2023)

Un mouvement de -très- jeunes, le « Luddite Club », émerge aux USA : ils rejettent leurs smartphones !

Depuis plusieurs années, en France et en Europe, des plus vieux -trentenaires- abandonnent les smartphones pour des Nokia à l’ancienne (qui sont toujours produits, et même en rupture de stock, ce qui mesure l’ampleur du phénomène !).

(Y aura-t-il des smarphones à noël ? – Halte au contrôle numérique halteaucontrolenumerique.fr

(information reprise par Télérama, mars 2023)

En famille, s’offrir (au moins) le luxe d’un temps de déconnexion, pour ne pas vivre ensemble séparés :

Mettre en place une simple boîte nommée « drop box » où chacun dépose son ordiphone, pendant une durée déterminée pour se consacrer à une activité ou à un temps commun.

(in « Débranchez vos enfants », Anne Peymirat, Éd. FIRST, 2017)

Soutenez nous en participant, adhérant, donnant :

https://www.robindestoits.org/NOUS-SOUTENIRADHESI

Notre association (indépendante et ne recevant aucune subvention) étant reconnue d’intérêt général, cotisations et dons ouvrent droit à réduction de son impôt.

(66 % des sommes versées dans la limite de 20% du revenu imposable).

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En France : du 23 mai au 1er juin 2023, 447 structures scolaires ont participé au défi collectif mondial « 10 jours sans écrans ». 57 404 jeunes ont été concernés. À ces enfants et adolescents de crèches, écoles, collèges, lycées, il a été proposé de se passer d’écrans de loisirs. Plusieurs établissements des Pyrénées Atlantiques s’y sont associés.

https://10jourssansecrans.org/defi-collectif/