Refusons les compteurs électriques Linky

Défendons nos droits

Linky nous coûte cher, nous espionne, provoque des pannes, pollue la planète, nuit à notre santé …

Entre février 2000 et août 2015, les gouvernements français successifs, sous couvert de nouvelle organisation de la distribution de l’électricité et « d’ouverture à la concurrence » de sa production et de sa vente, ont mis fin au service public unique de production et de distribution d’électricité et éclaté EDF en plusieurs branches, dont ERDF (aujourd’hui renommée ENEDIS) chargée, entre autres, de la distribution de l’électricité « basse tension ». Depuis lors et après publication de la loi sur la transition énergétique, nos gouvernants, par la voix d’ENEDIS nous font miroiter les « nombreux avantages » du « compteur communicant » Linky. Et ENEDIS et ses sous-traitants tentent, de gré ou de force, de remplacer les compteurs électromécaniques (inusables) ou électroniques par ces Linky qui :

consomment de l’électricité même quand nous n’en consommons pas, contrairement aux compteurs électromécaniques ;

relèvent, sans avoir recueilli préalablement le consentement éclairé de l’usager, la consommation électrique toutes les ½ heures et la transmettent au serveur central d’ENEDIS et à différents fournisseurs ;

contribuent à la hausse des prix de l’électricité

génèrent en permanence, par utilisation des « courants porteurs en ligne » (CPL) des radiofréquences dans les logements jusqu’à la tête de lit ; les témoignages et plaintes de personnes souffrant d’Electro Hypersensibilité (EHS) ont révélé la réalité des nuisances ;

participent à la pollution électromagnétique en transmettant les données parles réseaux de téléphonie mobile entre les « concentrateurs » et le serveur central situé à Lyon ;

ont généré de nombreux incidents lors de leur installation, parfois suivie d’incendies (plus d’une centaine, dont un restaurant « Clasico » à Paris, des pavillons à Montreuil et Louveciennes, …).

Après 7 ans de pose massive de ces compteurs, et alors qu’environs 4 millions d’usagers ont conservé leurs compteurs non communicants, voici que la « crise énergétique » se profile : risque de coupures de courants, de «délestage»…. Et un decret du 22 septembre dernier permet déjà de d’utiliser le Linky pour supprimer le chauffage « en heures creuses » de nos ballons d’eau chaude sanitaire l’après-midi (lorsque cette faculté est prévue au contrat)

LE COMPTEUR LINKY NE PERMET AUCUNE ÉCONOMIE D’ÉNERGIE, MAIS PERMET UN CONTRÔLE SOCIAL

Ces dispositifs ont été conçus pour permettre « l’ouverture au marché » de l’électricité, en communicant aux concurrents d’EDF notre consommation aux différentes heures de la journée, soit-disant pour faire baisser le prix de l’électricité… Or il n’en est rien : « l’ouverture au marché » se traduit aujourd’hui par une spéculation massive et une envolée des prix, à peine contenue pour les usagers qui ont conservé leurs contrats au « tarif réglementé » de l’électricité. Et l’Etat impose à EDF de vendre à perte son électricité « nucléaire » à ses concurrents (Engie, Total, Leclerc, ENI, ….) … Qui va payer la différence ?

Par contre, les administrations publiques (Collectivités, Pôle Emploi, Caisses d’assurance maladie…) commencent à utiliser les informations fournies par les compteurs Linky pour vérifier si vous êtes présents à votre domicile ou surveiller vos habitudes de vie. EDF a annoncé utiliser désormais le compteur Linky pour réduire la puissance disponible en cas d’impayé. Au début de la pandémie de Covid-19, le maire de Nice voulait même utiliser les compteurs Linky pour savoir si les résidences secondaires de sa ville étaient occupées pendant le confinement ! «Big brother is watching you» ?

Enfin, aujourd’hui, en cas de délestage, qui va décider qui est « prioritaire » parmi les détenteurs de Linky ? Heureux ceux qui l’ont refusé !

POUR UN PARTICULIER LE COMPTEUR LINKY N’EST PAS OBLIGATOIRE : IL SUFFIT DE RELEVER SOI-MÊME SA CONSOMMATION

Si ENEDIS a pour mission de mettre en place des « compteurs communicants », « aucun texte légal ou règlementaire (…) n’impose à ENEDIS (…) d’installer au domicile des particuliers des compteurs Linky » (Cour d’Appel de Bordeaux, arrêt du 17/11/2020) Et, au moins jusqu’en 2025, la Commission de Régulation de l’Energie, n’exige désormais des particuliers et des syndics que de communiquer au moins une fois par an leur index de consommation à ENEDIS. A défaut, pas d’amende, mais une surfacturation de 8,30€ tous les 2 mois… Aucun constat d’infraction, et pour cause : REFUSER LINKY EST UN DROIT !

À L’HEURE DE LA CRISE ENERGÉTIQUE ET DES PRIX FOUS, LE REFUS DU LINKY EST PLUS QUE JAMAIS JUSTIFIE, EXIGEONS UN VRAI SERVICE PUBLIC DE L’ÉLECTRICITÉ !

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Signez l’Initiative Citoyenne Européenne
«  Stop 5G ! Restons connectés, mais protégés ! »

Lancée en mars dernier, cette initiative doit permettre aux citoyens d’exiger de la Commission Européenne qu’elle prenne en compte les risques liés au développement de la 5G (ce que se refuse à faire l’Etat Français et son agence l’ANSES) et qu’elle propose une législation européenne en conséquence. Il faut pour cela réunir, sur le site dédié, un million de signatures, dont 55 695 en France, d’ici le 1° mars 2023.

Le texte complet de l’ICE et les modalités de signatures sont disponibles sur le site :

https://europa.eu/citizens-initiative/initiatives/details/2021/000009_fr

En voici le résumé :

Le déploiement de la 5G met en péril nos droits à un environnement sain, à la liberté et à la vie privée.

Nous invitons la Commission à proposer une législation visant à protéger les citoyens et l’environnement contre les menaces exposées ci-dessous :

1. Les rayonnements sont nuisibles pour l’homme, la faune et la flore. Les limites d’exposition actuelles offrent une protection insuffisante, en particulier pour les personnes vulnérables (comme les enfants, les femmes enceintes, les malades et les personnes âgées), les animaux, les insectes pollinisateurs et les végétaux

il convient d’adopter une réglementation visant à protéger toutes les formes de vie des rayonnements radioélectriques et micro-ondes.

2. Avec la 5G, le nombre d’appareils électroniques connectés, d’antennes et de satellites va exploser. S’ensuivront une consommation d’énergie non durable, des émissions de rayonnements, une exploitation minière préjudiciable et de la pollution, ce qui mettra en danger la biodiversité et les habitats naturels

il convient d’adopter une réglementation plus stricte pour protéger l’environnement de toutes les incidences de la 5G et de la transition numérique.

3. La 5G permet la collecte et la surveillance massives de données par des objets connectés. Il en résultera un risque accru de cybercriminalité, de fuite, vol et revente de données et d’utilisation abusive de l’intelligence artificielle

il convient de mettre en place une protection efficace des données afin de préserver notre vie privée, notre sécurité et notre liberté !

Pour avoir le tract de Paris et Ile-de-France sur deux pages :

Tract SCALP IdF 221103 VP