Pour que tous les Français soient protégés des ondes

Pas uniquement les parisiens

Paris : 5 V/m, valeur limite d’exposition

Province : 41 V/m, valeur limite d’exposition

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Une remarque avant de signer la pétition

Au niveau européen, la résolution 1815 fixe le cap à 0.6V/m  avec l’objectif de 0.2V/m…

5 V/m c’est beaucoup trop et encore plus que trop quand on est EHS !

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Pétition pour la réduction des valeurs limites partout en France

https://mirror.mesopinions.com/?eis=EYQS7OJ9Wp7VeoRZ44ohH

Madame, Monsieur,

En mars 2017, le conseil de Paris a adopté une nouvelle charte de téléphonie mobile. C’était une promesse de campagne d’Anne Hidalgo, la maire de Paris.

Cette nouvelle charte engage les opérateurs à réduire de 30% les valeurs limites d’exposition aux ondes dans les lieux de vie fermés (crèches, écoles, etc.).

-30 % !

C’est-à-dire que le seuil d’exposition maximum est passé de 7 V/m à 5 V/m (volts par mètre, équivalent 900 MHz).

Mais, ce que beaucoup ignorent, c’est qu’en 2012 déjà, Paris avait exigé la réduction du seuil d’exposition maximum de 41 V/m à 7 V/m ! 

Soit une réduction de 83 % de l’exposition aux ondes pour les Parisiens.

Et même de 87 % si on calcule la différence entre 41 V/m et 5 m/V.

Pourquoi une telle inégalité de traitement ?

Pourquoi les Parisiens seraient-ils mieux protégés des ondes que le reste des Français ?

Pourquoi cette mesure n’a-t-elle pas été reprise par nos dirigeants à l’échelle nationale ?

Nous sommes à quelques jours des élections présidentielles en France. Faisons du bruit avec cette pétition pour que les candidats s’engagent à mieux protéger tous les Français des ondes.

Tout comme à Paris, les ondes doivent faire partie des “promesses de campagne”.

Il en va de notre santé et de celle de nos enfants.

Les seuils sont-ils truqués ?

La France se vante d’être alignée sur les recommandations de l’OMS, qui, elle-même, suit l’avis de l’ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection).

L’ICNIRP, ça ne vous dit sûrement rien. Mais le lobby des opérateurs télécoms y est présent à tous les étages. Même le Conseil de l’Europe a accusé l’ICNIRP d’avoir fixé des normes présentant de “graves faiblesses” (voir citation ci-dessous).

En particulier, l’ICNIRP nie l’existence du syndrome de sensibilité aux ondes, alors que cette maladie est reconnue par la médecine dans de nombreux pays, et que l’OMS a classé les rayonnements mobiles comme potentiellement cancérigènes.

Et les soupçons de corruption ne s’arrêtent pas à l’ICNIRP : Une association suédoise a révélé que 12 experts scientifiques chargés par l’UE de faire un rapport sur la 5G n’avaient pas déclaré leurs conflits d’intérêts avec l’industrie des télécoms.

Cela fait des années qu’on laisse la situation pourrir pour la majorité des Français (en-dehors des Parisiens).

Le 27 mai 2011, le Conseil de l’Europe avait voté la Résolution 1815.

On y lit que :

« […] certaines ondes à haute fréquence utilisées dans le domaine des radars, de la télécommunication et de la téléphonie mobile, semblent avoir des effets biologiques non-thermiques potentiels plus ou moins nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux, ainsi que sur l’organisme humain, même en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels. »

« […] l’Assemblée recommande aux États membres du Conseil de l’Europe :

  • de prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques, notamment aux radiofréquences émises par les téléphones portables, et tout particulièrement l’exposition des enfants et des jeunes pour qui les risques de tumeurs de la tête semblent les plus élevés ;

  • de revoir les fondements scientifiques des normes actuelles d’exposition aux champs électromagnétiques fixées par la Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non-ionisants (International Commission on Non-Ionising Radiation Protection), qui présentent de graves faiblesses, et d’appliquer le principe « ALARA », à la fois pour ce qui est des effets thermiques et des effets athermiques ou biologiques des émissions ou rayonnements électromagnétiques ;

  • de mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation aux risques d’effets biologiques potentiellement nocifs à long terme pour l’environnement et la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de procréer ;

  • de porter une attention particulière aux personnes « électrosensibles » atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des « zones blanches » non couvertes par les réseaux sans fil. »


Le temps presse

Il est temps de taper du poing sur la table.

On estime que 3 millions, (5 %) de la population est déjà sensible aux ondes.

Qu’attendent nos dirigeants pour réagir ? 

Demandons aux candidats à la présidentielle de se déclarer sur le sujet.

Exigeons que les limites abaissées dont bénéficient les Parisiens soient étendues à toute la France !

Le sujet est d’autant plus pressant qu’avec l’arrivée de la 5G millimétrique, de nouveaux seuils sont définis. 

Nous ne pouvons pas à nouveau laisser des experts corrompus, comme ceux de l’ICNIRP, décider de notre sort.

Le temps presse. Merci de signer cette pétition, puis de la partager avec tout votre entourage. 

Les élections présidentielles sont le meilleur moment pour transformer cette revendication en “promesse de campagne”.

Sans vous, les choses ne bougeront pas. 

Si vous ne faites rien, les experts corrompus comprendront qu’ils peuvent continuer leurs méfaits. Ils continueront à appliquer les volontés du lobby des télécoms sans que le peuple français ne bronche.

Il n’y a aucune raison que la santé des Parisiens soit mieux défendue que celle du reste des Français.

Merci de signer cette pétition, puis de la partager à tous vos proches – famille, amis, collègues.