Communiqué du 03 décembre 2018 – Réseau national Stop linky
Les collectifs Stop Linky (près de 1000 dans la France entière), constituent un mouvement sans étiquette politique.
Pour autant, et nous pouvons le vérifier dans toutes les réunions que nous organisons, nos débats amènent toujours à l’expression de choix de société, contre l’espionnage généralisé, pour la préservation de la santé de toutes et tous et le libre accès à l’énergie, dont nous voulons maîtriser la consommation de façon démocratique, écologiquement responsable et solidaire.
Face à notre détermination à refuser l’installation des Linky et à celle d’engager un véritable débat sur l’énergie, le pouvoir actuel et Enedis, son bras armé dans la distribution d’électricité, nous ont jusque-là opposé une fin de non-recevoir.
Au contraire, l’actuel projet du gouvernement est de privatiser Enedis, société pourtant en position de quasi-monopole. Cela aboutirait à l’enrichissement abusif d’une société privée au détriment des usagers (c’est déjà le cas dans le domaine autoroutier).
Le même plan prévoit une nationalisation totale du secteur nucléaire, celui-là invendable, de façon à faire financer par l’impôt (donc nous !) les énormes charges à venir liées au démantèlement des centrales nucléaires actuelles et à la construction de nouvelles (de technologie EPR, toujours pas opérationnelles, ni à Flamanville ni en Finlande).
La tentative d’imposer à tous les foyers un compteur Linky est justement liée à ce programme nucléaire. Le but est de nous contraindre à une consommation d’électricité croissante dans l’avenir (du fait des voitures électriques et autres objets connectés), sans aucune considération pour le changement climatique.
Comme le mouvement des gilets jaunes le porte aujourd’hui, nous réclamons une autre politique gouvernementale qui respecte les droits des citoyens et permette d’organiser, enfin, des débats démocratiques et décisionnels sur les choix du pays.