Le grand Paris aime bien Enedis

Il suffit de lire les quatre articles parus dans lejournaldugrandparis 

Toute la politique d’Enedis est bien expliquée ; avec le concours du grand Paris :

  • L’intérêt de mettre en place partout le Linky
  • Il faut aussi montrer que ce maillon Linky est essentiel dans notre période puisque cela prépare toutes les techniques innovantes en matière électronique (smart city, objets connectés –avec l’ERL-, reconnaissance faciale ….)
  • Indiquer que cela cadre avec l’urgence climatique et que ce processus est vert
  • Faire de la pub pour les JO de Paris ; bien évidemment dans le cadre de la transition écologique
  • Montrer que le coût carbone est plus qu’intéressant, donc écologique
  • C’est créateur d’emplois
  • Il faut aussi montrer que les citoyens participent : c’est de la vraie démocratie !
  • Enedis subventionne les projets de quartiers d’innovation urbaine ; il faut rappeler que c’est à la place de l’Etat qui se dégage ; il faut aussi rappeler que l’argent que donne Enedis sera, en fin de chaîne, à la charge de l’usager

Tout ceci se fait en parfaite harmonie avec le grand Paris. Il est important dans ce domaine de se donner les moyens de communiquer.

Tout ceci en utilisant un langage propre à la novlangue** ; cela va de soi !

** Si la novlangue vous intéresse, il est fortement conseillé de lire l’article suivant paru sur lesmoutonsenrages (article qui date de 2016) :

https://lesmoutonsenrages.fr/nous-sommes

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Efficacité énergétique : l’apport de Linky

Enedis a réuni, lundi 2 décembre 2019, des représentants de collectivités et différents partenaires institutionnels pour exposer des enseignements offerts par l’analyse de données produites par les compteurs communicants Linky.

Trois expérimentations illustrant l’apport des données produites par le compteur communicant Linky pour mieux connaître et suivre la performance énergétique des territoires ont été présentées lundi 2 décembre 2019 par Enedis à ses partenaires institutionnels franciliens (*).

Monitorer les consommations du 13° arrondissement de Paris

La première expérimentation présentée concerne le suivi de la consommation énergétique de l’ensemble des 100 000 logements du 13° arrondissement de Paris. Elle a été réalisée dans le cadre de « Datacity », programme d’innovation de la Capitale, en lien avec l’Agence Paris climat, GRDF, Total, la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU), ainsi que le Centre national des études spatiales (Cnes). Une start-up, URBS, a ainsi produit avec Enedis une cartographie de la performance énergétique des habitations de cet arrondissement de Paris, au moyen de 72 indicateurs par bâtiment et un total de 14 jeux de données.

En résulte un véritable système d’informations géographiques, permettant d’agréger de nombreuses données, avec un niveau de détails, concernant la consommation électrique, grandement augmenté par Linky. « Cet outil permet, par exemple, de mesurer l’efficacité réelle de travaux de rénovation énergétique dans le temps », a souligné Lenaig Le Gall, chef de projet smart grid d’Enedis. Les données ainsi produites contribueront utilement à la mise en œuvre des plans climat air énergie territoriaux élaborés par les collectivités locales.

Suivi de la performance énergétique du patrimoine de la ville d’Aubergenville

A Aubergenville (Yvelines), siège de la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise, Enedis a mené une expérimentation de suivi de la consommation d’électricité de l’éclairage public et d’une série de bâtiments, à la fois dans le parc résidentiel, social, intermédiaire, mais aussi au sein des locaux de la collectivité et de ceux de ses communes membres. L’occasion de repérer, grâce aux données générées par les compteurs Linky, les bâtiments moins performants que la moyenne. Les écarts inutiles entre puissance souscrite et puissance appelée ont ainsi pu être identifiés, a précisé Philippe Moigno, interlocuteur privilégié Enedis de la Ville.

 « Les données recueillies par Linky ont permis d’identifier qu’un parc d’écoles affichait une consommation d’électricité aussi élevée pendant qu’en dehors de ses heures de service. Nous avons pu détecter que cela provenait des chauffe-eaux entartrés, qui fonctionnaient en permanence au détriment de l’efficacité énergétique », souligne Christophe Donizeau, délégué aux grands projets franciliens d’Enedis.

Alfortville : la consommation des bâtiments municipaux au crible

A Alfortville (Val-de-Marne), c’est la consommation des bâtiments municipaux qui a pu être passée au crible, avec le même objectif de meilleure connaissance et d’optimisation des coûts. « Un des intérêts du compteur communicant est de permettre une homogénéisation de la donnée, là où le recours à plusieurs fournisseurs d’électricité peut rendre les consolidations difficiles sur l’ensemble du patrimoine de la ville », indique Philippe André, interlocuteur privilégié Enedis de la Ville.

 * Des représentants de la direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (DRIEE), de la Région, de la Métropole, mais aussi de l’Ademe, de l’Institut Paris région, de l’Apur ou de l’Avere étaient invités.

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City Life : l’urgence climatique exige une gouvernance mieux coordonnée

A toutes les tables rondes du colloque City Life, organisé par La Tribune à la mairie de Paris, s’est affirmée la nécessité de mieux coordonner la gouvernance publique et d’unir l’ensemble des parties prenantes de la fabrique de la ville face à l’urgence climatique.

Face à l’urgence climatique, alors que plusieurs speakers ont rappelé que les cinq à dix années à venir constituent pour l’humanité la dernière chance de réduire encore le réchauffement climatique, la mobilité constitue un parfait exemple pour démontrer la caducité de la gouvernance actuelle, en silos et chapelles, comme l’ont montré les débats de City Life. « Les travaux menés dans le cadre de la consultation internationale sur les routes du futur ont mis au jour le magma de tronçons produits par des institutions qui ne partageaient pas leur stratégies », a indiqué Jean-Yves Le Bouillonnec, lors du forum organisé par La Tribune à la mairie de Paris.

Le vice-président du Forum métropolitain du Grand Paris, à l’origine, avec l’Association des maires d’Ile-de-France (Amif), de cette consultation, a rappelé qu’elle avait justement réussi le tour de force de rassembler tout le monde autour de la table, de l’État à la Région en passant par la métropole, et plusieurs de ses territoires.

Madeleine Masse, responsable études urbaines de l’Arep ville, a insisté sur l’opportunité de connecter le réseau de 1 250 km de voiries structurantes franciliennes avec les autres modes, notamment doux, ce qui passe en particulier par une limitation des vitesses maximales, aux abords des zones urbaines.

Lors d’une autre table ronde, Dominique Alba (Apur), Jean-Louis Missika (mairie de Paris) et Sandrine Gourlet (SGP) ont affirmé l’importance de la dimension urbaine du Grand Paris express, et des réseaux de rabattement vers ses gares, forcément évolutifs, alors que les micro-mobilités et le free floating n’existaient pas il y a quelques mois encore. Là encore est ressortie la nécessité d’une gouvernance plus partagée de ces questions.

Des JO démonstrateurs de la transition écologique

Joana Ungureanu, responsable « Bougez plus » de Paris 2024, a montré à quel point l’ambition des organisateurs des prochains JOP est d’en faire un démonstrateur de la transition écologique. Au-delà du sport, tout l’intérêt de l’événement provient de la capacité qu’il aura à permettre une massification, une industrialisation de méthodes constructives zéro carbone.

Michel Gioria directeur régional Ile-de-France de l’Ademe, travaille actuellement à la préfiguration du réseau d’alimentation en réseaux de chaleur et de froid des Villages olympique et des médias, réseaux dont l’énergie devra être entièrement d’origine renouvelable. L’Ademe Ile-de-France étudie également la transposition aux installations olympiques du programme de lutte contre le gaspillage alimentaire mis en place à Paris La Défense.

Structurer les filières du réemploi

Fabrice Bonnifet directeur développement durable & qualité, sécurité, environnement du groupe Bouygues a lancé un appel aux maîtres d’ouvrages, notamment publics, afin que ces derniers imposent dans leurs commandes le recours à du réemploi. Constatant que le passage du moteur thermique au moteur électrique, beaucoup plus simple à construire, allait réduire drastiquement le nombre des salariés de l’industrie automobile, il a dessiné un avenir où les chaînes de l’industrie automobile seraient reconverties dans la production de matériaux pour la construction préfabriquée.

Ce mode constructif, pourtant plus sobre et rapide, pâtit d’une mauvaise réputation persistante, issue de la baisse de qualité qu’il produisit dans les années 1970. Fabrice Bonnifet a cité un programme réalisé par Bouygues à Stains, dérogeant à certaines normes pour construire à très bas coûts, appelant à la reproduction de ce type de démarche face à la crise du logement.

« Coût carbone complet »

Le directeur développement durable du groupe Bouygues a préconisé également la systématisation de la référence à un « coût carbone complet », prenant en compte l’empreinte carbone d’un programme de l’énergie grise nécessaire à la production de ses matériaux à ses usages en phase d’exploitation.

Il a également appelé de ses vœux une standardisation accrue de l’architecture : « les huisseries sont toutes de tailles différentes, rendant impossible le fait que les produits de sortie deviennent des produits d’entrée », a-t-il résumé, s’attirant les foudres de Christine Leconte. « La standardisation, on l’a suffisamment subie au cours des dernières années », s’est inscrit en faux la présidente du conseil régional de l’ordre des architectes d’Ile-de-France, appelant, pour sa part, « à revenir, sur de nombreux sujets, au simple bon sens ». « A quoi bon construire un Village olympique en bois si ce dernier provient des antipodes », a-t-elle dit en substance. Christine Leconte déplore le temps perdu pour structurer les filières professionnelles, condition de la mise en œuvre des circuits courts.

Agir ensemble

Pour Frank Hovorka, directeur technique et innovation de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), le problème face à l’urgence climatique provient du fait qu’il suffit qu’un des maillons d’une chaîne soit défaillant pour ruiner les efforts des autres. « Il faut que le législateur, les bureaux de contrôles, d’études, les maitres d’ouvrages, les architectes, les constructeurs, les filières professionnelles avancent ensemble », estime la FPI. « Faire différemment avec 50 % de surcoût, tout le monde sait faire. Mais construire plus, moins cher et mieux, comme nous l’enjoint Julien Denormandie, c’est plus compliqué », a-t-il souligné.

Nicolas Machtou, directeur délégué d’Enedis pour la région Ile-de-France a décrit comment le distributeur accompagne ces mutations, notamment grâce à sa capacité à analyser les données de consommation, avec une granulométrie nouvelle, grâce aux compteurs Linky. « Nous soutenons les mutations en cours vers de nouveaux usages, qu’il s’agisse, par exemple, de mobilité électrique, mais aussi pour réduire l’impact des concessionnaires de réseaux en milieu urbain », a-t-il souligné. L’enjeu réside notamment dans la limitation des appels de puissance, qui exigent de surdimensionner les réseaux.

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Enedis s’engage dans l’expérimentation « Quartiers d’innovation urbaine »

Enedis a signé vendredi 5 juillet 2019 un partenariat avec Paris&Co afin de s’engager dans l’expérimentation Quartiers d’innovation urbaine portée par Urban lab, le laboratoire d’expérimentation urbaine de Paris&Co.

C’est dans les locaux de son show-room parisien que Nicolas Machtou, directeur délégué d’Enedis en charge de l’Ile-de-France, a présenté vendredi 5 juillet son partenariat avec Paris&Co marquant son engagement dans l’expérimentation Quartiers d’innovation urbaine pilotée par Urban lab, le laboratoire d’expérimentation urbaine de Paris&Co.

 « Pour cette démarche lancée il y a un peu plus d’un an, nous avons sélectionné deux territoires complémentaires, qui sont chacun dans une phase différente de transformation urbaine et représentant, à eux deux, la plupart des diversités urbaines que l’on peut trouver à Paris mais aussi dans d’autres métropoles », a expliqué Albane Godard, directrice d’Urban lab.

Tester des projets pilotes

Le premier territoire est celui de Paris Rive gauche, une zone de 130 ha dans le 13e arrondissement en fin de transformation urbaine, et le second, Chapelle-S, couvre un peu plus de 300 ha autour de la Porte de la Chapelle, à cheval sur les 18e et 19e arrondissements et les communes de Saint-Denis et d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et est, lui, plutôt en phase de début de transformation urbaine. « L’objectif est de tester des projets pilotes directement sur le terrain et d’évaluer leurs impacts, si cela marche ou pas et voir comment les citoyens se les approprient « , a poursuivi Albane Godard.

 « L’idée est de repenser la ville de façon à la fois agile, pragmatique et sérieuse en cherchant des solutions avec tout le monde (start-up, PME, associations, groupements de recherche, grandes entreprises, etc.) et d’en tirer des éléments tangibles pour, derrière, orienter ceux qui décident et font la ville, estime-t-elle. Une autre ambition est de pouvoir faire travailler ensemble des gens qui n’ont pas forcément cette habitude dans une espèce de triptyque entre les entrepreneurs, les grands acteurs de l’urbain, publics et privés, et les citoyens afin de remettre ces derniers au cœur du processus d’innovation et de décision dans la manière dont on transforme la ville « .

Enedis, le maillon qui manquait

Enedis est le 16e partenaire à s’engager dans cette démarche après la ville de Paris, la Caisse des dépôts, l’Ademe, ATC France, Citeo, Eau de Paris, Evesa, la RATP, Icade, Keolis, Orange, Suez, la Semapa, la Sogaris et le Syctom. « Enedis était un des seuls maillons qui manquait, celui qui agit sur l’électricité », a résumé Albane Godard.

« Pour être attractives à très long terme, les métropoles doivent relever des enjeux de durabilité et il faut que l’on arrive à travailler sur ces questions pour accompagner l’attractivité des territoires, a souligné Nicolas Machtou. Et pour que cela marche, il faut impliquer au maximum les citoyens pour en faire des acteurs de ces transformations urbaines. Nous souhaitons aller au-delà de nos missions actuelles pour faciliter la transition énergétique et être désormais un véritable partenaire de la transformation urbaine, ce qui implique de réduire l’impact de notre activité et de nos travaux en ville, de renforcer la résilience de nos réseaux, d’accompagner toutes les mobilités électriques et la ville de Paris pour la mise en œuvre de son plan climat air énergie « .

Il faut en effet « inclure les citoyens dans la réflexion de l’utilisation de l’espace urbain », a abondé Chloé Pfeiffer, directrice Enedis Paris, en rappelant l’objectif du distributeur d’électricité à travers ce partenariat avec Paris&Co : « il s’agit de mettre notre expertise au service de la ville de demain que ce soit pour le raccordement, la mobilité électrique, la réduction des gaz polluants, le pilotage du réseau électrique notamment avec Linky, la résilience des réseaux, faciliter le développement des énergies renouvelables, la smart city, etc. ». Enedis ambitionne d’investir environ 7 millions d’euros dans ce projet dans les trois à cinq ans à venir.

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Vers un écosystème des données électriques

Avec le compteur Linky, les données de consommation électriques deviennent disponibles en temps réel. Tout un écosystème de services et de start-up se propose désormais de les rendre opérationnelles.