Le collectif PHOEBUS à Toulouse ne veut pas de la 5G

Mais Lille en veut !

Le projet PHOEBUS concerne l’implantation d’une station de base 

Est concerné : Bouygues Telecom comportant 3 faisceaux de 7 antennes chacun, soit au total 21 antennes, auxquelles s’ajoutent 3 antennes de plus (capacités réservataires).

La puissance cumulée dans l’axe d’un faisceau pourra atteindre 13700 Watts, et l’exposition aux champs électromagnétiques, en tenant compte des effets thermiques et biologiques sera de 6,43 V/m à 100m, 3,22 V/m à 200m, 2,14 V/m à 300m, 1,61 V/m à 400m. Elle n’atteindra 0,6 V/m qu’à une distance de 1,80 km, alors que la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe préconise de limiter l’exposition à 0,6 volt par mètre au maximum.

Nous contestons la légalité de l’autorisation accordée pour les raisons suivantes :

  1. Le projet ne respecte pas le PLUiH (Plan local d’urbanisme intercommunal valant Programme local de l’habitat) et introduit des nuisances :
  • Préjudice esthétique : de part sa volumétrie, le projet est de nature à nuire à la perspective urbaine. Il dépassera la hauteur maximum constructible du secteur et sera clairement visible des rues environnantes.
  • Baisse d’attractivité du quartier et de la valeur des biens immobiliers
  • Nuisances sonores en raison des grésillements générés
  • Exposition des populations à des niveaux excessifs de champs électromagnétiques avec pour conséquence une dégradation de la santé des riverains : nombreuses sont les études qui mettent en évidence l’effet nocif des champs électromagnétiques sur l’homme, la flore et la faune. Même le dernier rapport de l’ANSES reconnaît de nombreuses incertitudes et consacre l’existence des risques déjà encourus par la population avec la 2G, la 3G, la 4G…, sans compter les nouveaux risques liés à la 5G : « les études ciblant des effets cellulaires et moléculaires tendent souvent à montrer que l’intensité des effets biologiques augmente avec la fréquence des signaux étudiés.« 
  1. La manière dont a été accordée l’autorisation constitue une violation des engagements pris par la Ville de Toulouse :
  • Ni les habitants, ni les associations du quartier n’ont été convoqués en commission communale sur le téléphonie mobile.
  • Aucun d’eux n’a été informé du projet.
  1. Le projet viole de nombreux points de la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe :
  • Exposition excessive aux champs électromagnétiques des riverains. La Résolution 1815 du Conseil de l’Europe préconise de limiter l’exposition à 0,6 volt par mètre au maximum, et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre.

L’exposition aux champs électromagnétiques, en tenant compte des effets thermiques et athermiques (biologiques) des émissions ou rayonnements de champs électromagnétiques générés par la base. sera de 6,43 V/m à 100m3,22 V/m à 200m, 2,14 V/m à 300m, 1,61V/m à 400m.

  • Exposition excessive aux champs électromagnétiques des populations les plus sensibles, en particulier les enfants. Plusieurs crèches, écoles maternelles, élémentaires, collèges se trouvent dans le périmètre d’émission des antennes :
    • Périmètre inférieur à 100m : plusieurs nounous
    • Périmètre inférieur à 300m : École Maternelle Bénézet, École Élémentaire Bénézet, Accueil De Loisirs Élémentaires Associatif Bénézet
    • Périmètre inférieur à 400m : École Maternelle Molière, École Élémentaire Molière, Centre D’accueil De Loisirs Maternels Molière, Crèche Collective Sainte Lucie,
  • Absence de protection et exposition excessive aux champs électromagnétiques des personnes «électrosensibles» ou atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques: une personne atteinte du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques réside à moins de 100m de la base et dans l’axe de l’un des faisceaux,
  • Violation du principe de précaution et du principe «ALARA»(as low as reasonably achievable)
  • Non respect d’une distance de sécurité à respecter entre les lignes à haute tension et autres installations électriques et les habitations; les personnes habitant en face de l’immeuble seront exposées à des taux 70 fois supérieurs au seuil recommandé par le conseil de l’Europe.
  • Détermination des lieux d’implantation des antennes GSM, UMTS, Wi-Fi ou WIMAX en fonction des seuls intérêts des opérateurs
  • Absence de concertationavec les responsables des collectivités territoriales et avec les habitants ou des associations de citoyens concernés;

4. Le projet viole le droit et les conventions internationales sur la santé, les droits de l’homme, de la protection de l’enfance et de l’environnement

  1. Des dizaines de milliers d’études émanant d’experts internationaux et publiées dans les revues scientifiques ont démontré les effets biologiques dus aux rayonnements des ondes et micro-ondes des 2G, 3G, 4G, 4G LTE, 5G, et du wifi.
  2. Les impacts biologiques sur l’humain (cancer, maladie d’Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique, sclérose en plaques, hypofécondité, infertilité, troubles du rythme cardiaque, troubles cognitifs et comportementaux, troubles du sommeil, syndrome dépressif, troubles hormonaux…), sur la faune, la flore et la biodiversité, sont bel et bien connus et documentés.

Nous demandons en conséquence l’annulation de l’autorisation d’installation.

Pour signer la pétition :

https://www.mesopinions.com/petition/nature-en

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Lille passe à son tour à la 5G

On l’apprend par le figaro !

Après plusieurs mois de bras de fer, la municipalité et les opérateurs sont parvenus à un accord.

 «L’ANSES n’identifie pas de problèmes sanitaires particuliers», assure Barbara Pompili

https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/lille-passe-a-son-tour-a-la-5g-20210519

Commentaire

« Après plusieurs mois de bras de fer » !!!!

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Phonegate, Tous surexposés, Tous trompés, Tous mis en danger par nos portables

Multiplication par 4 des cancers du cerveau les plus graves

https://www.youtube.com/watch?v=ih05RJ1rIhQ

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Expulsions pour cause d’antennes

M le Maire a une notion de « l’intérêt général » bien particulière et surtout en fonction de la dictature des opérateurs et de l’état !

Les expulsions de ce genre vont se multiplier au fil des installations et il faut arrêter ça au plus vite !

Il est important de rappeler que celui qui provoque un TROUBLE DE VOISINAGE est passible de sanctions, ce particulier qui loue sa parcelle pour une antenne qui impacte la santé et l’environnement du voisinage devrait pouvoir être attaqué en ce sens …à voir …

«  »Un couple doit déménager suite à l’installation d’une antenne-relais Free Mobile. Le maire dit comprendre la situation, mais estime pour sa part n’avoir “rien à se reprocher”. Tout a été fait dans les règles et dans l’intérêt général.

“On s’estime expulsés de chez nous”, estime Philippe Aujames. Trois ans seulement après leur installation Rouvres-en-Plaine, commune dans le département de la Côte-d’Or, cet informaticien à la retraite et sa femme vont devoir déménager. “Nous avons trouvé une maison dans un hameau, dans l’Ain, près de Mantenay-Montlin, au milieu des élevages de poulets de Bresse. C’est une zone blanche, loin de tous réseaux et de notre famille, mais où nous espérons pouvoir vivre enfin apaisés, en acceptant toutefois d’être éloignés de tous les commerces et services médicaux. C’est une contrainte avec laquelle nous devrons composer”, explique sa femme Christine Aujames.

Le couple déménage en effet en raison de l’installation d’un pylône Free Mobile à quelques centaines de mètres de leur maison et de sa mise en service au mois de février dernier. Atteint d’électrosensibilité et ayant réussi à faire reconnaitre son handicap, Philippe Aujames a bien tenté de faire barrage, mais en vain. “Malgré mes démarches auprès de la mairie, je regrette que les élus de la commune, parfaitement informés de notre situation, n’aient pas recherché une solution ou un compromis qui aurait permis d’équiper le village tout en nous laissant la possibilité de continuer à y vivre. Je rappelle que la loi Abeille, votée en 2015, renforce le rôle des maires sur l’exposition du public aux champs électromagnétiques”, explique-t-il. Lui et sa femme s’estiment ainsi “confinés à vie et condamnés à fuir une société électro dépendante”.

Le maire comprend, mais doit répondre à l’intérêt général

Le maire Hubert Sauvain affiche sa compassion et regrette la situation vécue pour le couple, mais estime n’avoir “rien à se reprocher”. Il rappelle qu’il a des obligations de son côté, qu’il doit répondre à l’intérêt général. “Il faut comprendre que plus de 80 % des Roburiens sont demandeurs en termes de réseaux et de connectivité et que, au cours de l’année que nous venons de traverser, nombreux sont ceux qui ont dû poursuivre leur activité professionnelle à domicile, en télétravail. Enfin, ce déploiement répond également à une obligation voulue et imposée par l’État”, explique l’élu. Celui-ci souligne aussi que tout a été fait dans les règles, : “La société Free a implanté son antenne sur les terres d’un particulier dans le strict respect des règles en vigueur et donc avec mon accord”. »« 

Source : Le Journal de Saône-et-Loire