Enedis passe en force ?

Enedis peut-il installer un compteur Linky chez vous… sans vous consulter ?

Très en colère, ce Tarnais envisage d’attaquer Enedis en justice. Il prétend que l’entreprise aurait profité d’une de ses absences, en février dernier, pour installer un concentrateur dans son jardin.

 J’ai appelé EDF. Mon interlocuteur m’a dit qu’Enedis allait me rappeler dans les quinze jours. C’était il y a plus de trois mois… et j’attends toujours le coup de fil », assène d’entrée de jeu François Mahous, interrogé par La Dépêche au sujet de l’étrange concentrateur Linky qui a été installé à quelques pieds de chez lui, seulement. « J’étais absent de mon domicile et je me suis rendu compte à mon retour, qu’un concentrateur du système Linky avait été installé, sans mon autorisation et en mon absence, sur un poteau électrique dans mon terrain, à quelques mètres de mon habitation ! », s’insurge-t-il encore.

Si cette affaire fait couler tant d’encre – elle est reprise dans la presse nationale, notamment par Capital – c’est aussi parce qu’elle touche un homme déjà assez hostile au petit boîtier vert d’Enedis… et qui entend donc parler de sa situation. « Je risque d’avoir des interférences avec internet ou avec la télé. L’appareil est à 5m10 de l’angle du mur de l’habitation », s’indigne ce Tarnais, qui habite à Roussoulp, dans le hameau de Pont-de-Larn (Tarn, Occitanie). Le quotidien régional parle même d’un véritable « coup de force ».

Linky : vers une (énième) action en justice ?

François Mahous n’entend d’ailleurs pas en rester là. Avec le soutien du Collectif SLTS (Stop Linky Tarn Sud), il s’est fendu d’un pli à l’attention d’Enedis. « La pose de ce concentrateur dans ma propriété est totalement illégale », croit-il savoir. Et lui de préciser que la société n’a jamais répondu à son message.

« Faute d’une réponse, il faudra sûrement aller plus loin. Nous avons un avocat et nous saisirons la justice », affirme Bernard Gisclard, du collectif SLTS.

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