Avec la 5G, nous nous sentons comme des cobayes

Depuis que des antennes 5G ont été installées près de leur domicile, en plein Genève, ces habitants du même quartier souffrent de divers problèmes de santé.

Sont-ils les victimes d’une technologie dont on n’a pas assez testé les dangers? Un médecin et député dénonce.

Réunis dans l’appartement de l’un des deux, au cinquième étage d’un immeuble du centre de Genève, ces habitants du même quartier se regardent. Ils ont pour point commun d’avoir des insomnies, des acouphènes, des maux de tête. Et un monceau de questions sans réponses.
Le plus jeune, Johan Perruchoud, 29 ans, vit là depuis onze ans et n’est pourtant pas du genre à cultiver une quelconque haine contre la technologie envahissante. C’est un garçon en pleine santé, actif et positif, qui revient de quatre ans à New York et réalise des vidéos et des films finement ciselés pour des médias ou des privés, souvent en travaillant dans sa chambre avec son ordinateur.
«Comme dans un micro-onde»

  Pour lui comme pour son voisin, tout a commencé en avril. «Moi qui vis depuis toujours sans soucis avec le wi-fi et le reste et n’ai jamais eu de problèmes de sommeil, j’ai soudain eu de la peine à m’endormir. Surtout je me sentais chez moi, comment dire, comme dans un micro-onde. Je n’étais pas bien dans la maison, comme si j’étais entouré de fantômes.» Interpellé, il constate sur Facebook et en consultant le site de la Confédération* que trois antennes 5G viennent d’être mises en service à proximité et que d’autres personnes se plaignent de troubles identiques, céphalées, fatigue. «Etait-ce psychologique? Je n’en sais rien. Mais, pour la première fois, alors que je n’ai jamais eu mal aux oreilles en composant ma musique, elles se sont mises à siffler. Cela me réveillait la nuit. Tout cela était inhabituel.»
La sensation désagréable d’être utilisé, pris dans un carcan où il n’a pas choisi de se trouver, l’assaille. Alors il appelle Swisscom. Dix minutes à peine après avoir rempli le formulaire de base, un préposé aux accents ultra-empathiques le rappelle déjà. «Il a été tout de suite sur la défensive. Il m’a expliqué que des tests avaient eu lieu et que tout était en ordre. Tout à la fin, pour la forme, il m’a souhaité une bonne récupération.» Aujourd’hui, Johan va un peu mieux, même s’il a les sinus obstrués depuis deux mois; une affection qu’il n’avait jamais connue.
La solution: déménager?

  Son voisin Elidan Arzoni, 50 ans, ne va pas mieux, lui. A la même date, des symptômes semblables, en plus aigus, apparaissent chez cet acteur, metteur en scène et directeur de la Compagnie Métamorphoses. «C’est arrivé du jour au lendemain, raconte-t-il, mes oreilles se sont mises à émettre des sons, très forts, alors que je ne savais même pas ce qu’étaient des acouphènes.» Parallèlement, il ressent des douleurs sur le côté gauche de la tête et à l’arrière du crâne. Et une gêne au cœur si violente qu’il pense à un infarctus et que, deux jours plus tard, il se rend aux urgences. Là-bas, après quelques tests, on le rassure en lui trouvant un «cœur de sportif». Quand il évoque la présence des antennes, l’infirmier lui répond que personne n’est formé pour le renseigner sur les effets potentiels de ces émetteurs. «Le seul conseil qu’on m’a donné, c’est de déménager…» Pour lui, aucun doute, l’irruption des antennes est la cause de ses maux. «C’est une évidence. Même Swisscom me l’a confirmé au niveau du timing. Et je suis en très bonne santé, je ne bois pas, je ne fume pas, je ne vais jamais chez le médecin.» Il constate en outre que sa femme et ses enfants de 9, 16 et 21 ans souffrent eux aussi d’insomnies nouvelles.
Plus virulent que Johan, l’acteur ne cache pas son inquiétude. Il écrit alors au président du conseil d’Etat, Antonio Hodgers (Les Verts), et se voit simplement répondre que tout est légal dans cette nouvelle technologie. Insatisfait, il n’hésite plus à exprimer ses réflexions: «Comment oublier que la Confédération est l’actionnaire majoritaire de Swisscom? Dès qu’on se présente contre les intérêts financiers de ces gens-là, ils sont dans un déni total. Personne ne s’intéresse aux citoyens. Même le rapport en cours (prévu pour l’été 2019 et réalisé par un groupe de travail en collaboration avec l’Office fédéral de la communication, il vient d’être reporté à la fin de l’année, ndlr) ne s’occupera pas de l’aspect de la santé. S’il se passe effectivement une multiplication de leucémies ou de cancers du cerveau, elle mettra des années à être constatée.»
Hors de question de vivre sous une antenne

  Depuis, il compose tant bien que mal avec ses maux d’oreilles, «mais c’est invivable, c’est très fort». Sur Facebook, où il expose volontiers son cas, il doit essuyer des attaques, accepter d’être traité de rétrograde. Cela dit, pas question de déménager: «Pourquoi devrais-je quitter mon logement alors que je suis citoyen genevois, que je paie mes impôts ici? Ce serait totalement antidémocratique. Et où aller, puisqu’il y aura des antennes partout d’ici peu? En attendant, je me sens comme un indésirable. Je ne sais pas où fuir. Mon travail et mes enfants sont là.» Tout aussi troublant: quand il se déplace en France voisine, ses maux s’atténuent. Ils reviennent dès qu’il retrouve la ville.
Johan, lui, dit s’habituer peu à peu. Il s’est cependant promis que, s’il avait des enfants, il était hors de question que sa famille vive près d’une antenne. «A mon avis, ce qui se passe aura un impact sur notre génération quand nous serons plus vieux.» Pire: s’il comprend le progrès que peut apporter la 5G dans certains secteurs spécifiques, le médical, la recherche, il pense que «pour les gens, elle ne sert à peu près à rien».
Les deux voisins se quittent sur la même longueur d’onde: «Nous nous sentons comme des cobayes.» Seront-ils seulement écoutés?
Un médecin accuse « On risque une catastrophe »

Le praticien et député PDC Bertrand Buchs a déposé la motion pour un moratoire sur la 5G à Genève. Il tire la sonnette d’alarme.

Votre réaction devant ces témoignages?

  J’en rencontre de plus en plus. En l’absence d’études claires, on n’a en tout cas pas le droit de répondre à ces personnes qu’elles sont des malades imaginaires. Avec les ondes plus courtes de la 5G, personne ne sait ce qu’il peut se passer. Sans compter leur potentialisation, c’est-à-dire leur mélange avec la 3G, la 4G, le Wi-Fi.

Pourquoi avoir déposé cette motion?

  On est en train de se moquer de nous. Dans ce dossier, nos autorités vont à rebours du bon sens. Le principe de précaution est clairement violé. Pourquoi en à peine deux mois tant d’antennes (une centaine aujourd’hui en Suisse, pour 90% du territoire couvert à la fin de l’année, ndlr) apparaissent-elles? Alors que pour n’importe quel médicament, on passe des années à évaluer s’il constitue un bien ou un mal? Tout va trop vite. Nous vivons une course au premier opérateur installé, qui se passe dans la précipitation, alors qu’il n’existe aucune urgence objective à installer la 5G. Pour la population, elle ne sert presque à rien. On aurait pu faire comme en Allemagne, où elle est réservée à certaines entreprises, et très surveillée.
Que risque-t-on ?

  Comme rien ne se voit ou ne se sent, le public croit à du zéro risque, un peu comme dans le domaine du nucléaire. Or on risque de vivre une catastrophe dans quelques années, par exemple en matière de tumeurs. Il faudra que l’Etat l’assume.
Que préconisez-vous ?

  Je le répète, après avoir essayé de me renseigner dans les bases de données auxquelles j’ai accès en tant que médecin: aucune étude sérieuse n’existe encore, ce qui n’est pas étonnant quand on sait que cette technologie a été développée en Chine, puis aux Etats-Unis. En Suisse, on pourrait ouvrir une ligne pour les gens qui se sentent mal, écouter ces plaintes et les examiner. Notre pays en a les moyens et les compétences. Le débat doit être lancé, car l’histoire n’est pas près de se terminer. Or, chez nous, c’est: «Circulez, il n’y a rien à voir…»

Robindestoits

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Un reportage sur VoxPop

https://www.youtube.com/watch?v=qYoLyjkqTbk

11 minutes

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Dans la revue belge Kairos

http://www.kairospresse.be/article/avec-la-5g-tous-cobayes

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Hippocrates Electrosmog Appeal Belgium

Face au déploiement massif et inconsidéré des technologies sans fil, nous, professionnels de la santé, demandons au gouvernement de faire appliquer le principe de précaution afin de protéger la population et plus particulièrement les groupes les plus vulnérables dont font partie, notamment, les femmes enceintes et les enfants.

https://www.hippocrates-electrosmog-appeal

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Nous sommes tous électrohypersensibles ; stop5G

Michèle Rivasi demande un moratoire

https://www.michele-rivasi.eu/politique/nous-sommes-tous-electrosensibles-stop5g

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Sommes-nous bien protégés ?

Le déploiement de la 5G signifie :

– Des millions d’antennes terrestres, situées à 100 mètres les unes des autres, à proximité immédiate de nos maisons, bureaux, écoles, hôpitaux, etc. – La mise en orbite de milliers de satellites afin de fournir un service 5G mondial. Les trois sociétés américaines principales sur ce marché sont SpaceX d’Elon Musk, OneWeb et Amazon. Les deux premières sociétés ont déjà commencé les lancements.

– Des antennes 5G à balayage électronique. Il s’agit de plusieurs éléments d’antennes agissant ensemble pour produire des champs fortement pulsés. Cela permet une pénétration optimale dans les habitations. La 5G impliquera l’utilisation d’impulsions très puissantes, ce qui est donc particulièrement néfaste pour la santé.

– Des impulsions en nanosecondes. Les fréquences extrêmement élevées de la 5G permettent de transporter une bien plus grande masse d’informations via un nombre extraordinairement élevé de pulsations permettant la communication des objets connectés (et plus les objets connectés sont « intelligents », plus ils « pulsent »). Il existe une centaine d’études scientifiques qui démontrent que les impulsions en nanosecondes produisent des effets non thermiques et génèrent les maladies déjà citées. Ce point, à l’instar de tous les effets non thermiques existants, n’est donc pas pris en compte par les directives de sécurité.

– Des ondes millimétriques. La 5G utilise des fréquences d’ondes millimétriques. Or on sait que ce type d’ondes agit sur l’ouverture des canaux calciques (pour rappel, c’est un effet non thermique, générateur de maladies et, donc, lui non plus, non pris en compte par les directives de sécurité).

Le problème des ondes millimétriques

Même si l’industrie des télécommunications affirme que les ondes millimétriques de la 5G seront absorbées par la couche supérieure du corps à hauteur d’un millimètre, le Pr Pall assure, lui, que ces ondes agiront en profondeur. En effet, les parties électriques des champs électromagnétiques peuvent être rapidement absorbées par le corps mais ce sont les parties magnétiques qui sont très fortement pénétrantes.

Deux documents de la CIA (agence des renseignements généraux américaine) concernant les ondes millimétriques montrent une pénétration dans le corps 20 fois supérieure ! La première étude a été réalisée sur des rongeurs et la deuxième étudie l’activité électrique du cerveau humain par le biais d’électroencéphalogrammes. Là aussi, les effets agissent 20 fois plus en profondeur que ne l’affirme l’industrie des télécommunications.

Le Pr Martin Pall prédit que les parties du corps contenant des quantités importantes d’eau seront particulièrement touchées, engendrant :

– diverses anomalies lors de la naissance (par le liquide amniotique), atteinte des fœtus ;

–  cécité (rôle des humeurs vitrées aqueuses dans l’œil) ;

– problèmes rénaux (dus à l’eau contenue dans les reins) ;

–  troubles cardiaques graves et potentiellement fatals (anomalies dans le contrôle électrique du cœur, par la grande quantité de sang dans le cœur) ;

–  problèmes circulatoires (anévrismes aortiques et autres anévrismes artériels) ;

– maladies auto-immunes (les irradiations de la 5G impactant le signal des cellules T dans le sang, lesquelles jouent un rôle très important dans l’immunité).

Les directives de sécurité nous protègent-elles contre la 5G ?

La Commission européenne s’appuie sur les rapports de l’ICNIRP et du SCENIHR pour définir sa position sur les effets des champs électromagnétiques. Or ces deux organismes excluent l’étude de 77 publications scientifiques indépendantes évaluant les effets des champs électromagnétiques.

On a vu que les directives de sécurité actuelles prennent uniquement en compte les effets thermiques (le DAS) et sur une base d’exposition moyenne, c’est-à-dire calculée sur une période de 6 ou 30 minutes. Or les intensités moyennes ne permettent pas de prédire les effets biologiques ; elles ne peuvent donc servir de base à aucune réglementation utile !

On a aussi vu que les directives de sécurité ne tiennent pas compte des 197 études scientifiques listées par le Pr Pall démontrant les effets non thermiques et toutes les maladies qui en découlent. Aussi, les découvertes sur les effets non thermiques à des niveaux d’exposition bien en dessous des recommandations de sécurité rendent ces mêmes recommandations de sécurité, selon le Pr Pall, totalement inadéquates et frauduleuses.

Les seuls tests que nous possédions ont utilisé des champs électromagnétiques de la gamme de fréquence 5G non pulsés et non pas de véritables émetteurs 5G. Nous ne disposons d’aucune étude biologique concernant le rayonnement 5G véritable (pulsé). Il est nécessaire d’analyser les effets biologiques des radiations 5G réelles, telles que nous allons les recevoir au quotidien. Mais, à ce jour, les agences de régulation, ainsi que l’industrie des télécommunications, se sont abstenues de faire de tels tests. Dans des études objectives, il est très important aussi d’étudier d’autres paramètres (type de cellules étudiées, pulsations, fréquences, fenêtres d’exposition…) (3), ce qui n’a pas été fait…

Aucune réponse de l’Europe !

La Commission européenne n’a rien fait pour protéger les citoyens européens de ces risques sanitaires graves et ne respecte pas le principe de précaution. En janvier 2018, le Pr Martin Pall a informé de très nombreux membres de la Commission européenne (incluant le commissaire européen à la Santé, la commission européenne pour la Santé et la Sécurité alimentaire, le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies, le Conseil européen et le président de l’Union européenne, M. Donald Tusk). Interrogé récemment, le Pr Pall n’a reçu aucune réponse malgré la gravité du sujet.

Le dernier mot

Il va être tout simplement impossible d’échapper aux champs électromagnétiques générés par la 5G où que nous nous trouvions sur Terre. Le Pr Pall affirme que la 5G sera inévitablement à l’origine de désastres non seulement pour les êtres humains mais également de catastrophes écologiques d’une ampleur inconnue jusqu’alors.

Les petits mammifères, les oiseaux et les insectes seront durement touchés (voir ci-dessous). Et il en ira de même pour les plantes et les arbres car ils sont dotés de canaux similaires aux canaux calciques, nommés canaux TPC, qui s’ouvrent suite à l’exposition aux champs électromagnétiques. En plus de l’excès de calcium à l’intérieur des cellules des plantes, de grandes quantités de terpènes (essences très fortement inflammables) sont présentes. Une des conséquences prévisibles est que nous serons confrontés à d’énormes incendies dus à cette technologie.

L’industrie des télécommunications (une industrie valant plusieurs milliards d’euros), avec l’appui des agences de régulation, est en train de déployer une technologie aux effets dangereux pour la santé et pour l’environnement sans le consentement de la population qui est très largement ignorante des risques sanitaires auxquels elle va devoir faire face.

C’est pourquoi il est urgent de demander l’application immédiate du principe de précaution, lequel s’applique lorsque les informations scientifiques sont insuffisantes, non conclusives ou incertaines et qu’il existe des dangers potentiels pour l’environnement, la santé des humains, des animaux ou des plantes. Cela décrit parfaitement la situation du déploiement de la 5G, pour lequel le principe de précaution est actuellement totalement bafoué

https://resistanceinventerre.wordpress.com/2019/09/12/5g-sommes-nous-bien-proteges/