Les écrans et les ondes

Émission du lundi 18 Septembre 2023 « L’Air du Temps ».

Sur Radio Plus : 104,3 FM ; https://www.radioplus.fr/

Le 4 septembre, membre du Collectif « ACCAD » (Anti-Compteurs Communicants Artois…) qui lutte contre les ondes émises qui n’épargnent pas notre santé et surtout celle de nos enfants … vous enfonciez le clou en parlant des écrans bien installés dans la vie de chacun et aussi dans celle de nos enfants et adolescents …. Nous avons déjà eu l’occasion, et ce à maintes reprises notamment avec Janine BUSSON, Présidente de l’Association « Enfance, télé, danger ? » de mettre en garde les parents sur les impacts négatifs créés chez les jeunes trop accros voire addicts aux écrans …Lors de cette émission du 4 septembre, avec des chiffres à l’appui, reflets des conséquences occasionnées par un « trop plein » d’écran, vous faisiez quelques recommandations aux parents désirant soustraire leur enfant aux risques auxquels il s’expose avec cette surexposition … et presque volontairement, nous avons fait abstraction de l’impact nocif des ondes émises … Mais c’est pour mieux en parler aujourd’hui ….

Si vous le voulez bien, nous ne reviendrons pas aujourd’hui sur le fait que la surexposition aux écrans peut entraîner des risques et des effets sur la santé des enfants tels que le sommeil, la vision ou encore le poids … nous ne reviendrons pas non plus sur ce temps passé au détriment des échanges sociaux ni même sur les contenus quelquefois abêtissants, violents, choquants ou harceleurs … Et là, on sait où ça mène quelquefois … et on en a parlé dans bon nombre d’émissions …. Par contre, nous abordons aujourd’hui, avec vous, membre du Collectif ACCAD, le problème des ondes émises …. Gros risque sanitaire et vous nous expliquez pourquoi

En dehors des graves problèmes de la numérisation de la société que l’on peut résumer ainsi :

– consommation d’énergie trois fois plus importante,

– numérisation,

– surveillance et espionnage grandissants,

– remplacement progressif des humains par des robots …

Il y a effectivement des conséquences de cette pollution électromagnétique sur le plan de la santé : cancer, tumeur au cerveau, Alzheimer, perte de mémoire, EHS (électrohypersensibilité)… les enfants sont aussi concernés, notamment par la leucémie.

l’ANSES reconnaît que les fréquences de la 5G, au même titre que les radiofréquences des générations précédentes, sont suspectées quant au risque de cancer –qui fait d’ailleurs l’objet d’une expertise toujours en cours-, d’impact sur la fertilité et qu’il est admis que ces ondes artificielles perturbent l’activité électrique de notre cerveau. L’Agence a réaffirmé la vulnérabilité plus grande des enfants et le fait que les valeurs limites d’exposition ne les protègent pas bien.

Y-a-t-il des études fiables qui prouvent que ces ondes électromagnétiques ont un sérieux impact sur la santé humaine et notamment donc, sur la santé de l’enfant … on va dire sur le cerveau de l’enfant

Des nombreuses études le confirment : les enfants sont plus vulnérables.

Il existe un certain nombre de preuves qui attestent que les expositions aigües du fœtus et du nouveau-né ont des conséquences particulièrement néfastes selon le stade de développement auquel survient l’exposition durant les phases critiques de croissance et de développement ; de telles expositions provoquent des dommages sur la santé -notamment sur le cerveau encore trop malléable- qui pourront se développer des décennies plus tard. Les valeurs limites ne suffisent pas pour garantir la protection de la santé publique

La Commission présidentielle Cancer (2010) a déclaré que les enfants sont particulièrement sensibles notamment aux cancers, en relation avec les radiations électromagnétiques.

L’Académie Américaine de Pédiatrie affirme que « les enfants sont touchés de manière disproportionnée par les expositions environnementales, y compris le rayonnement des téléphones portables. »

Suffisamment de preuves provenant d’études épidémiologiques montrent une augmentation du risque de l’exposition aux champs électromagnétiques pour ne pas pouvoir être attribués au hasard, au biais ou à la confusion. Par conséquent, conformément aux règles du CIRC de telles expositions peuvent être classées comme un cancérigène du groupe 1 (cancérigène certain). Les chercheurs rapportent des maux de tête, difficultés de concentration et des problèmes de comportement chez les enfants et les adolescents ; et des troubles du sommeil, des maux de tête et des problèmes de concentration chez les adultes… sans oublier les problèmes spécifiques dus au portable, dont on a parlé il y a quinze jours.

Parce que des scientifiques, des experts et même certains médecins concluent à une absence de risques ….

Un exemple tout récent : l’INSERM, sur la base d’un vaste travail, indique que « le fait qu’un enfant passe du temps devant la télévision ne va pas créer de retards majeurs chez lui, sauf cas extrêmes » ; étude citée dans le Parisien en date du 14 septembre. C’est en contradiction totale avec l’expérience sur le terrain d’Anne-Lise Ducanda, médecin de PMI, qui a écrit un livre : « les tout-petits face aux écrans, l’épidémie silencieuse ». C’est aussi en contradiction avec ce qu’a toujours dit Janine BUISSON sur cette antenne et dans son livre « enfance, télé, danger). Par ailleurs les données collectées par l’INSERM ont été faites entre 2013 et 2017 et l’INSERM ne s’intéresse qu’à la télévision. On n’en est plus là à l’heure actuelle.

A une certaine époque, l’Académie de médecine prétendait que les études ne montrent pas d’excès de risque significatif et invitait à ne pas confondre principe de précaution et machine alarmiste…

Des organismes internationaux tels que l’ICNIRP et même l’OMS contestent la gravité de la situation ; en tout cas, ils s’arrangent pour mettre la barre de précaution assez haute pour montrer qu’il n’y a pas de danger.

L’ICNIRP, « Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants » est une ONG qui se déclare indépendant.

Ses recommandations sont suivies aveuglément par l’OMS, la Commission européenne et la plupart des pays -dont la France- pour les limites d’exposition aux champs électromagnétiques. 

Il faut savoir que l’ICNIRP défend le dogme que les seuls effets prouvés sont les effets thermiques ; elle ne tient pas compte des effets biologiques autrement plus dangereux.

Les normes actuelles édictées par l’ICNIRP pour fixer les limites d’exposition aux champs basses fréquences et aux radiofréquences ne suffisent pas à protéger la santé publique.

Par ailleurs, la majorité des scientifiques de l’ICNIRP ont effectué des recherches partiellement financées par l’industrie ; et l’ICNIRP coopère étroitement avec l’industrie des télécoms.

Dans son nouvel avis publié en février 2022, l’ANSES ne peut que constater le manque de données sur les nouvelles fréquences et sa difficulté à évaluer les risques de cette nouvelle technologie. En effet, l’Agence comptabilise cinq études seulement sur la bande de fréquences 3,5 GHz et est dans l’incapacité de conclure sur l’existence ou non de risques pour la bande de 26 GHz.

Il faut tout de même savoir que l’ANSES conclut très vite ses études car cet organisme ne s’occupe que de ce qui se passe en France. Comme les recherches scientifiques demandent beaucoup d’argent et que les subventions sont apportées par le privé -l’État s’étant désengagé depuis un bon moment dans ce domaine-, il est évident que les opérateurs ne vont pas donner de l’argent à des scientifiques qui vont les désavouer. Par ailleurs des conflits d’intérêts concernent plusieurs membres au sein de l’ANSES.

A l’heure actuelle, les faits montrent qu’il y a un lien entre la 5G -et les téléphones portables- et les problèmes de la santé. Cela est mentionné notamment dans une grosse étude qui s’appelle Bioinitiative et dans de nombreuses études scientifiques réalisées à l’étranger … notamment aux USA, au Canada, en Suède …

Les assureurs ont déjà intégré le fait que de réels soucis de santé sont désormais à envisager et que cela va finir un jour ou l’autre par basculer dans l’opinion publique.

La Résolution 1815 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, en 2011, demandait à baisser significativement le niveau d’exposition aux ondes ; mais cela n’a pas été suivi d’effets.

Le problème des électro hypersensibles (EHS), dont le nombre est en augmentation en France et dans le monde, relève d’un grave problème que l’on ne pourra pas continuer à cacher publiquement, alors qu’au nom de « l’égalité des territoires et de la « modernité », on vise à supprimer les“ zones blanches”. Des personnes se suicident encore actuellement à cause de l’EHS ; un scandale.

The Lancet -revue scientifique britannique- a bien indiqué que les études indépendantes des lobbys montrant la nocivité des ondes artificielles pulsées sur le Vivant (donc pas que sur les humains) sont de plus en plus nombreuses et majoritaires.

Nos cités ne peuvent plus continuer à ressembler davantage à de vastes camps de transmission militaire avec des centaines d’antennes partout au milieu de la population. Les multiples fréquences des ondes artificielles pulsées, les mobiles souvent collés contre nos cerveaux, le cœur ou les parties génitales, sont un réel problème de santé publique qui ne peut que dangereusement s’aggraver.

Et puis, bien sûr, je ne parlerai pas des opérateurs qui laissent entendre que les antennes-relais et les portables sont inoffensifs et là on comprend pourquoi … toujours les lobbies qui cachent le danger de beaucoup de choses qui empoisonnent notre monde mais qui rapportent beaucoup d’argent !

Les ministères concernés ont saisi l’ANSES fin 2021 concernant les valeurs limites d’exposition aux champs électromagnétiques. L’ANSES a ainsi été sollicitée afin d’expertiser les lignes directrices proposées par la Commission européenne sur lesquelles se fondent notre réglementation et d’engager des travaux dans l’objectif de proposer une méthode adaptée et de nouvelles valeurs limites d’exposition. Il ne faut pas oublier que les normes françaises sont trop élevées et ne correspondent plus à la réalité.

A ce jour, aucune expertise concernant l’impact des radiofréquences sur les espèces animales et végétales, la biodiversité et les écosystèmes n’a été conduite, alors que le sujet a été soulevé par certains experts de l’Agence.

Ces positions sont d’ailleurs rappelées par l’ANSES qui vient de publier, ce 11 septembre 2023, un avis relatif aux lignes directrices visant à limiter l’exposition des personnes aux champs électromagnétiques.

On ne peut pas ne pas parler des normes des mobiles scandaleusement truqués. Cette semaine, l’iPhone 12 a été enfin retiré des ventes après que l’ANFR ait pointé du doigt un dépassement des limites de débits d’absorption spécifique (DAS) fixées par la réglementation européenne. Cet ordiphone ne respecte pas les normes. Le Commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, -lui qui veut installer la 6G- a demandé aussi, le 1er septembre 2023, que l’iPhone 12 soit retiré de l’ensemble du marché européen.

Il aura tout de même fallu près de deux années pour que la sanction tombe et que les possesseurs d’iPhone 12 soient informés de la surexposition causée par leur smartphone. Un délai beaucoup trop long et qui ne profite qu’au fabricant à la pomme.

Ce sont maintenant 43 modèles de téléphones portables identifiés comme dangereux pour la santé des utilisateurs qui, soit ont été retirés du marché français, soit ont vu leur DAS faire l’objet d’une mise à jour logicielle.

En attendant que le scandale éclate …. Quels conseils donneriez-vous aux parents par mesure de précaution, en ce qui concerne le portable

Cela a été en grande partie annoncé il y a quinze jours.

Il faut d’abord avoir en tête que passer du temps à utiliser un écran, c’est avoir moins de temps pour découvrir le monde par le toucher et les sensations

Ensuite, pas de smartphone avant 15 ans comme pour les enfants des dirigeants des GAFAM.

Il n’y a pas de surprise : les enfants de parents aisés vont très souvent dans des écoles payantes où on leur apprend à se servir de leur intelligence -sans ordinateurs. Par contre, dans les autres écoles -notamment publiques- on met à la disposition des écoliers des tablettes, des TBI (tableau blanc interactif) -qui coûtent d’ailleurs chers pour les communes et les collectivités. Merci Bill Gates !

Il faut rappeler que le niveau des élèves en France a baissé, principalement depuis l’introduction des ordinateurs dans les classes. On devrait imiter la Suède qui a changé sa politique en matière scolaire : ce pays a laissé de côté tous les ordinateurs pour revenir aux livres, à la lecture et à l’écriture manuelle.

D’autres exemples significatifs :

  • Les patrons de la Silicon Valley interdisent les écrans à leurs enfants
  • Chez Bill Gates, fondateur de Microsoft, pas de smartphones avant 14 ans pour ses enfants. Par contre, il pousse à ce qu’on achète le plus tôt possible -chez les autres- les ordinateurs.
  • Pas d’iPad pour les enfants de Steve Jobs, un des fondateurs d’Apple
  • Pas de Facebook chez… un ex-cadre de Facebook
  • Jamais d’écran dans la chambre chez le PDG de 3D Robotics
  • Une école est non connectée au cœur de la Silicon Valley : pas d’écrans en vue, seulement des livres, du papier et des crayons.

Il faut de la persévérance et du courage pour empêcher les enfants d’être continuellement accros au portable, à la tablette, à l’ordinateur. Mais cela paie ! Il n’est jamais trop tard pour faire marche arrière face à l’addiction due aux écrans.

Il faut contrer cette expérience de décérébration sur une grande échelle. On en était à une vingtaine d’enfants et adolescents suicidés en 2021 suite au cyberharcèlement. Notre cerveau n’est pas fait pour les pratiques de la modernité numérique. Il faut utiliser les heures reprises à l’hégémonie des écrans pour les rendre à la vraie vie.

Vous les parents, agissez : vos enfants vous en remercieront.

Un écran s’éteint, un enfant s’éveille. Moins d’écran, plus de vie.

Merci pour ces conseils qui prennent vraiment en considération la santé de nos enfants … Merci à vous et je pense que nous pouvons nous dire à bientôt pour mettre en lumière d’autres problèmes de santé publique … quelquefois enfouis volontairement.

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Complément d’infos

Pour savoir ce qu’a écrit « le parisien » dans son édition du 14 septembre à propos de l’étude de l’INSERM :

« Les écrans dangereux pour les enfants ? Une vaste étude conclut à une influence « limitée »

Les repas pris devant la télévision, un impact sur le langage

Il ne faut pas diaboliser l’écran »

https://www.leparisien.fr/societe/les-ecrans-dangereux-p

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Pour savoir ce que dit Fabien LEBRUN qui a écrit un livre : On Achève Bien Les Enfants. Écrans Et Barbarie Numérique

https://www.editionsbdl.com/produit/on-acheve-bien-les

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Pour savoir ce que dit Michel Desmurget, docteur en neurologie et directeur de recherche à l’INSERM, qui a écrit un livre : La fabrique du crétin digital

« les écrans sont nocifs jusqu’à six ans, les enfants ont besoin d’interactions humaines !

Michel Desmurget   est en guerre contre les écrans et leurs effets sur les jeunes enfants depuis plus de 10 ans. Télévision, tablettes, smartphones, de véritables dangers pour les tout-petits.

Entretien avec un scientifique engagé qui milite pour les interactions humaines qu’aucun écran ne pourra jamais remplacer ! »

https://lesprosdelapetiteenfance.fr/vie-professionnelle/paroles-de-

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Dernier avis de l’ANSES

« 3.5. Prise en compte de l’exposition des enfants
L’avis de l’Anses publié en 2016 sur l’exposition des enfants aux radiofréquences préconisait d’évaluer l’intérêt d’appliquer, dans certaines situations d’exposition, des valeurs limites plus basses pour tenir compte des spécificités des enfants par rapport aux adultes. Les travaux d’expertise avaient mis en évidence « que les enfants pouvaient être, dans certaines bandes de fréquences, plus exposés que les adultes. En effet, dans le cas des expositions « environnementales », c’est-à-dire liées à des sources lointaines (telles que les antennes relais de téléphonie mobile ou les émetteurs de radio et télédiffusion), la petite taille des enfants peut, par effet de résonance, engendrer des expositions moyennes sur le corps entier plus élevées que pour les adultes ». L’Anses avait alors recommandé, « dans ce contexte, que les niveaux de référence visant à limiter l’exposition environnementale aux champs électromagnétiques radiofréquences (liée aux sources lointaines) soient reconsidérés, afin d’assurer des marges de sécurité suffisamment grandes pour protéger la santé et la sécurité de la population générale, et tout particulièrement celles des enfants ».
L’avis de l’Anses indiquait par ailleurs : « dans le cas d’expositions localisées, par exemple de la tête, avec des sources d’émission telles que le téléphone mobile, les études analysées montrent que, là encore, les enfants peuvent être plus exposés que les adultes, en raison de leurs spécificités morphologiques et anatomiques et de la nature de leurs tissus, avec toutefois une variabilité des résultats très importante ».
En 2020, l’Icnirp indique dans ses nouvelles lignes directrices que le facteur de sécurité appliqué aux valeurs limites d’exposition est plus protecteur qu’envisagé en 1998, compte tenu des nouvelles données scientifiques disponibles. L’Icnirp considère, en raison des spécificités notamment anatomiques des enfants, que les valeurs limites proposées sont davantage protectrices envers les enfants qu’envers les adultes. L’argument employé repose sur le fait que les niveaux d’exposition nécessaires pour provoquer une augmentation de 1°C de la température du corps chez l’enfant seraient supérieurs à ceux requis pour les adultes. L’efficacité de la thermorégulation serait en effet meilleure chez l’enfant, induisant une meilleure dissipation de la chaleur, en raison d’un ratio surface/masse plus favorable. Un DAS plus élevé serait donc nécessaire pour atteindre cette élévation de température chez les enfants. Cependant, considérant le peu de données de mesure disponibles, l’Icnirp a adopté une position conservatrice et utilise 4 W/kg moyennés sur 30 minutes comme niveau d’exposition limite aux radiofréquences (correspondant à une augmentation maximale de la température centrale du corps de 1°C), comme chez l’adulte.
Pour justifier l’application d’un seuil de sécurité identique pour les enfants et les adultes de la population générale, l’Icnirp s’appuie également sur le ratio surface/masse favorable aux enfants lors d’échanges thermiques, en considérant les tissus comme des masses inertes. Cependant, d’autres mécanismes physiques et biologiques doivent aussi être considérés, tels que :
– la possible concentration d’énergie en raison des résonances dans le corps et/ou la tête des enfants, augmentant localement le DAS par rapport aux adultes à champ incident identique ;
– l’évaporation transcutanée qui dépend de la kératinisation et qui évolue en fonction du degré de prématurité et de l’âge chez le nourrisson ;
– et, d’une manière générale, la maturité du métabolisme de thermorégulation.
Ainsi, il subsiste une différence d’appréciation entre l’Icnirp et l’Anses concernant d’une part l’exposition des enfants aux radiofréquences et d’autre part la nécessité ou non de différencier ces derniers de la population adulte dans l’établissement des valeurs limites d’exposition. Cette situation nécessitera des investigations complémentaires, telles que celles engagées par l’Anses concernant l’élaboration d’une méthode de construction de valeurs limites d’exposition aux champs électromagnétiques. »

Pour lire l’avis complet :

Avis ANSES sur CEM 230825

Commentaire : on n’est pas sûr, alors on continue à chercher » !!!!!! Pourtant, le temps presse !

Commentaire de PRIARTEM : « Il se trouve par ailleurs que l’ANSES a publié ce lundi 11 septembre, sans le médiatiser, un important avis relatif aux lignes directrices visant à limiter l’exposition des personnes aux champs électromagnétiques dont les conclusions ne font que renforcer notre position ».