5G et objets connectés

Le spécialiste de l’internet des objets s’exprime

Je sens de ma responsabilité, en tant qu’expert en intelligence artificielle, de vous avertir à nouveau sur la 5G et les objets connectés, qui entraineront ensuite inexorablement le puçage humain, lequel existe déjà mais sans être attractif. Avec l’IoT ou IdO (Internet des Objets) il le deviendra, je n’en doute pas.

L’IdO nous est présenté comme devant nous simplifier la vie :
https://fr.wikipedia.org/wiki/5G_pour_l%27Internet_d

Autrement dit, nous allons tous être considérés en quelque sorte comme des handicapés ayant besoin d’être entourés par des objets qui vont exprimer leur « amour » pour nous, en nous rendant un tas de services. Décodage: on va ainsi pouvoir augmenter les problèmes de paperasse virtuelle ou non qui nous seront imposés (règlementations, autorisations, normes à satisfaire…) sachant que nous serons censés bénéficier d’objets chéris qui nous aident à les régler. Ce sera comme pour les mobiles qui se sont déjà imposés à toute la population (Déjà, j’ai remarqué qu’on me regarde parfois d’un œil bizarre lorsque je paye à une caisse en liquide ou avec une carte où je dois rentrer mon code, ce qui semble être devenu ringard).

Mais cette pression psychologique est insignifiante devant ce qui va nous conduire à suivre le mouvement. Ce sera plutôt à cause de l’augmentation de nos contraintes qui résulteraient de la non utilisation de ces objets IoD, que même les plus récalcitrants d’entre nous seront plus ou moins obligés de s’y mettre, sauf à accepter d’être peu à peu marginalisés.

L’hyperconnectivité qui s’ensuivra va engendrer une robotisation de nos comportements (déjà actuelle), augmentant notre conditionnement et diminuant ainsi notre véritable potentiel de connexion… à notre âme, évidemment totalement ignorée dans cette affaire (dans les médias dominants ou gouvernements, tout le monde s’en fout).

Nous subirons une totale perte de sens qui engendrera des dépressions, lesquelles seront soignées par de gentils médicaments dont le marché ainsi rendu juteux entrainera le maintien voire l’aggravation dans le temps de cette situation aliénante mais rentable.

De plus, les objets connectés n’ayant pas besoin de GPS pour se localiser et donc nous localiser finement, nous finirons vite par être analysés en permanence par des programmes qui identifieront tout ce que nous sommes en train de faire. Le public n’étant pas au courant de la puissance d’analyse de ces programmes, on leur présentera tous les aspects utiles, comme par exemple savoir où se trouve son chat, son chien, ses enfants, sans dévoiler tous les aspects invasifs, comme par exemple ce qui arrivera si l’on est soi-même pucé, ce qui risque d’être rendu obligatoire pour acheter, vendre ou passer des portillons de contrôle:

– identifier tout ce qu’une personne est en train de faire, même au lit et avec qui,
– identifier tous ses comportements déviants, par comparaison à des millions d’autres dans la même situation,
– identifier tous les recoins de la maison où seraient cachées des choses, et lesquelles,
– identifier toutes les absences ou présences anormales dans certains lieux,
– etc.

Je vous laisse faire preuve d’imagination pour me remonter en commentaires vos propres idées de dérives potentielles. Je vous dirai si je les juge réalistes ou pas.

Des I.A. fonctionnant en local sur divers appareils feront une pré-analyse de toutes vos données et signaux de suivi. Des codifications de comportements seront envoyées sur un cloud puis analysés par des I.A. plus globales qui grâce à l’utilisation de réseaux de neurones à deep learning voire d’ I.A.G. feront un travail d’analyse beaucoup plus fin et puissant qui dépassera même la capacité de compréhension de leurs concepteurs.

L’exploitation des programmes analysant vos signaux et données sera bien sur interdite pour des raisons relatives à la violation de la vie privée mais je ne vous crois pas assez naïfs pour penser que nous ne serons pas malgré tout surveillés par ces programmes (voyez l’affaire Snowden).

Cette surveillance sera acceptée par la population sous prétexte que les programmes à l’œuvre seront des entités non conscientes. L’interdit relatif à leur utilisation sera en conséquence partiel: on n’aura probablement pas le droit de remonter au détail de vos faits et gestes, contrairement à ce qui se passe déjà en Chine (en étant optimiste, seul vous pourrez connaître pourquoi un programme vous aura déprécié, si c’est décodable), mais il sera surement admis que l’on fasse usage d’une espèce de note globale de votre comportement qui vous permettra ou pas d’accéder à certains services, comme c’est le cas en Chine.

Les raisons de sécurité suffiront à elles seules pour développer tout ce qui est nécessaire pour qu’un programme local ou une I.A. globale puisse tout savoir sur vous et faire remonter de la manière la plus discrète qui soit tout ce qui pourrait paraître suspect. Les ingénieurs développeurs de logiciels vont s’amuser comme des fous et certains vont gagner un pognon de dingue, enfin peut-être pas autant qu’un footballeur, mais qui sait…

Voilà, si c’est le monde que vous voulez, continuez à dormir ou à avoir peur de vous faire traiter de complotiste. Une machine ne complote pas, qu’il s’agisse d’un programme ou d’une société. Elle fonctionne, point barre.

Je vous aurai averti.
Le coronavirus vous aura averti.
Notre planète vous aura averti.

Philippe GUILLEMANT