CPL

Courant Porteur en Ligne

Le CPL est un signal radiofréquence

MISE AU POINT, suite à l’article de la revue Capital de janvier 2019

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/linky-le-cpl-est-un-signal-211262

Extraits

En 2016, les complices d’Enedis ont essayé de nier le fait que le CPL soit un signal radio, et de me discréditer au passage. « ErwanM » dans ses posts suite à l’article sur « les lanceurs d’alerte bidon » du 14/05/2016, affirmait que le CPL n’était pas un signal radio, et que j’étais incompétent. Voici ma réponse aux experts bidons pro-linky, et aux experts médicaux psychopathes. Les extraits ci-dessous viennent d’une norme que j’ai citée, le 9 avril 2018 à l’Assemblée Nationale lors du colloque sur le compteur Linky. Les numéros plus bas correspondent aux diapos mais les photos n’ont pas été projetées pour gagner du temps. Lors d’une réunion à Malakoff en 2017, comme Enedis m’a empêché de donner la référence de la norme, je la donne ici. Ce nouveau procédé de communication représente plusieurs menaces sur le plan du brouillage, et du cyberespionnage, mais ils n’ont pas été pris en compte par l’EGE (Ecole de Guerre Economique), ni par les cabinets d’audit pour cause de conflits d’intérêts. Ils sont liés au lobby des compteurs connectés et a Enedis qui prétend que tout est hypersécurisé. Sauf que même un groupe comme Thalès qui s’occupe de la sécurité de nos institutions a aussi été piraté. J’avais dès 2017 alerté tous les parlementaires et communiqué plusieurs exemples.

Cet article répond aussi aux quelques fausses informations présentes à la page 73 de la revue Capital de janvier 2019, qui affirme que « le problème c’est qu’il n’en émet pratiquement aucune » (onde). Bernard Laurans, Directeur Régional d’Enedis Bretagne affirmait sur Radio Bleu Armorique que le Linky n’émet aucune radiofréquence. Il suffit pourtant de lire les normes UIT-R et autres. Nous somme habitués aux fausses informations d’Enedis reprises par la presse dont certaines ont été démenties par la Cour des Comptes et le CSTB. Les télécommunications à courants porteurs en ligne (CPL jusqu’à 80 MHz) influent sur l’utilisation du spectre radio et sur les besoins afférents de protection des services de radiocommunication. Les systèmes CPL fonctionnent par transmission de signaux radiofréquences sur des lignes de puissance utilisées pour la distribution de l’électricité. Ces lignes de puissance n’étant pas conçues pour la transmission de signaux à débit binaire élevé, les signaux CPL sont susceptibles de brouiller des « services de radiocommunication, et de se propager très loin.

Les compteurs Linky G3 émettent des trames d’une durée de 140ms chacune de façon permanente sur 36 sous porteuses OFDM. Il y a environ 4 à 6 trames de 140 ms par minute (Anses), 35,9 à 90,6 KHz, avec protocole internet IPV6) superposé sur le réseau électrique 230 V.

Pour le Linky G1, le spectre permet de visualiser la modulation FSK de façon répétitive sur deux fréquences utilise 2 fréquences, 63,3 et 74 KHz. Les niveaux d’émission maximum (entre 134 et 120 dBμV) sont donnés par la norme EN50065-1 sur le spectre de 35,9 à 90,6 kHz.

Les constructeurs Sagemcom, Itron, ZIV et Elster fabriquent des compteurs Linky qui font des mesures par le biais d’un « shunt » (résistance de faible valeur) pour les compteurs monophasés et d’un transformateur de courant pour les compteurs triphasés. D’autres compteurs utilisent des capteurs à effet Hall ou Rogowski. Les compteurs Linky doivent répondre à la norme MID. ENEDIS a imposé aux constructeurs de passer des « essais d’immunité aux perturbations conduites en mode différentiel avec une gamme de fréquence 2-150kHz » pour respecter la norme EN 61000-4-19, qui fait référence au rapport technique CLC/TR 50579.

14 – Extraits de la norme CPL qui veut dire : « Courant porteur de ligne »

« Les systèmes CPL fonctionnent par transmission de signaux radio-fréquences sur des lignes de puissance utilisées pour la distribution de l’électricité. Ces lignes de puissance n’étant pas conçues pour la transmission de signaux à débit binaire, les signaux CPL sont susceptibles de brouiller des services de radiocommunication. (Voir référence de la norme ci-dessous)

– Union Internationale des Télécommunications –

– Secteur des Radiocommunications – Rapport UIT-R SM.2158-3 du 06/2013 –

15- Norme Union Internationale des Télécommunications (UIT)

Sur les réseaux de distribution d’électricité, lorsque les conducteurs se rapprochent d’une distance très inférieure à la longueur d’onde des signaux CPL, leurs composantes RF en phase peuvent être vues comme des sources principales de rayonnement.

Secteur des Radiocommunications Rapport UIT-R SM.2158-3 du 06/2013

– «  Lorsque la longueur d’un réseau d’alimentation électrique est sensiblement égale à la longueur d’onde du signal RF en phase, le câble électrique peut se comporter comme une bonne antenne. »

16- Le laboratoire militaire de sécurité des télécommunications du CRESAT

(Centre de Recherche de l’armée, l’ESAT), « s’est intéressé aux conséquences du rayonnement électromagnétique du CPL liées à sa propagation au travers du réseau secteur d’un bâtiment, test de 20 m sur 5 m en zone rurale. »

Il y a une procédure OTAN pour limiter l’impact du CPL sur les sites militaires, ce que ne va pas vous dire Bernard Lassus, car les lignes électriques peuvent se comporter comme de très BONNE ANTENNES radios perturbatrices.

17- Conclusion du laboratoire

« La conclusion de cette étude est de souligner qu’en dépit de l’attractivité de la technologie CPL due en particularité à son déploiement simple et rapide, des risques de perturbations induites ne doivent pas être négligés. Des équipements radioélectriques au sein même du bâtiment et utilisant la même bande de fréquence peuvent voir leur fonctionnement altéré. »

18- (Photo du spectre radio) Qui utilise le spectre LF ?

Le spectre LF de 10 KHz à 115 KHz est occupé par des émetteurs horaires, civils, militaires, marines, radionavigation… « Utilisation de la bande 70-130 kHz (LORAN), voir Recommandation UIT-R M.589-3. (…) 275-415 kHz, voir recommandations UIT-R M.823-3 et UIT-RM.588. »

La norme IEC 61000-2-2 spécifie les niveaux maximum d’émissivité, mais elle a été finalisée en 2018. Comment peut on déployer un système sans finalisé une norme. Voir aussi :

conformité par rapport au Code des Postes et des Communications électroniques (Article L32-12).

Il y a aussi des radiobalise de détresse qui émettent sur ce spectre ainsi que des sonars.

Enedis compteur Linky-CPL, CEM, Compromission ElectroMagnétique, brouillage du spectre radio

brouillage du spectre radio, Enedis compteur Linky-CPL, CEM, Compromission ElectroMagnétique, brouillage radioélectriques des sites sensibles, civils, militaires et scientifques

19-Rapport janvier 2017 du ministère de l’environnement, de l’énergie de la mer (page 43).

« Il reste des cas particuliers où les compteurs sont dans des pièces très utilisées et à proximité immédiate de personnes y stationnant durablement. Typiquement, une chambre d’étudiant de 8 à 10 m² (il en existe hélas de nombreuses) entrerait dans ce cas de figure. »

« Des adaptations légères quant à l’installation du compteur devraient dans ces cas être envisagées. » (Page 43)

Cet extrait contredit les affirmations du journaliste de la revue Capital de janvier 2019. Un gamin de 5 ans peut écouter les signaux perturbateurs du Linky avec un simple poste de radio. Malgré les désinformations des journalistes, les GSM ne pouvaient pas eux non plus rendre malade, on sait ce qu’il en est aujourd’hui. Les téléphones portables font augmenter les risques de tumeur du cerveau, malgré ce qu’affirmaient les médecins et experts psychopathes à la solde des opérateurs. L’étude Interphone et d’autres l’ont démontré.

20- Autre extrait du rapport (page 43)

La revue Capital affirme : « En somme écouter Europe 1 sur les grandes ondes expose à plus de rayonnement que de s’endormir avec un compteur Linky sous l’oreiller. »

C’est TOTALEMENT FAUX. Si vous habitez dans un immeuble où vous avez plusieurs compteurs Linky de l’autre côté du mur, ils vont tous rayonner, et le CPL se propage sur toutes les installations électriques de façon permanente. Un simple récepteur radio permet de capter ces rayonnements. Le rapport ministériel de janvier 2017 précise en plus :

« Une panoplie de configurations pourrait permettre une installation exposant moins les occupants : déplacement du compteur sur une faible distance, changement d’emplacement pour le compteur, protection du compteur par un  »écran léger » relié à la terre.  »

21- Le Zigbee du module ERL est dérivé du WiFi

Le Zigbee est un protocole dérivé du Wifi qui utilise la même bande fréquence. M. Trower, est un scientifique, physicien, ex-militaire, et ex-officier du renseignement britannique du MI5 ou MI6. Il déclarait : « Je pense que quiconque met du WiFi dans une école devrait être emprisonné à vie. Je le pense vraiment. Je pense qu’ils ne sont pas aptes à fouler la surface de cette planète, parce qu’ils ne sont pas informés des recherches. »

Des compteurs équipés de module d’émission ont été redémontés dans un état américain suite à des problèmes sanitaires.

Autres informations sur le CPL, non communiquées lors de mes interventions.

Rapport 04-413 de la NTIA – Potential interference from broadband over power line (BPL) systems to Federal Government Communications at 1.7-80 MHz –

Phase 1 Study (risques de brouillages causés par des systèmes CPL aux FCC dans la gamme de fréquences 1,7-80 MHz – Etude de phase 1).

Extraits de la norme UIT-R.

P-10 « Le CPL peut offrir une vitesse de transmission atteignant plusieurs Mbit/s sur les câbles de distribution électrique que l’on trouve habituellement dans tous les bâtiments. Dans le cas du CPL de type Access, ce débit binaire est partagé simultanément entre plusieurs utilisateurs. Etant donné que le CPL utilise le protocole Internet (IP). »

P33- « L’Annexe 2.6 contient une analyse de compatibilité qui évalue les brouillages que pourraient causer les effets cumulatifs des sources CPL aux récepteurs aéroportés. »

« La quantité totale de bruit et de brouillages (produits par les CPL) ne doit donc pas dépasser de plus de 0,5 dB le bruit total présent au niveau du récepteur d’ondes décamétriques en l’absence de brouillages provenant des CPL. »

« l’augmentation du bruit de fond et des brouillages, par Hz, causés par des rayonnements non désirées des réseaux de transmission par câble, y compris ceux des systèmes CPL, ne doit pas dépasser 0,5 dB ; »

« Etant donné qu’ils utilisent une énergie radiofréquencesur des lignes de transmission non blindées et dissymétriques,les systèmes CPL émettent inévitablement des rayonnements RF. Ces rayonnements peuvent causer des brouillages préjudiciables aux communications radioélectriques. »

Le bruit total comprend les bruits environnementaux, cosmiques, les bruits artificiels intentionnels et non intentionnels, mais je ne tiens aucun compte des éruptions solaires. Même si ces informations déplaisent à Enedis, il faut savoir que le CPL et ses fréquences harmoniques représentent un risque majeur pour les balises de détresse, les balises de radionavigation comme le  »Loran C », les radiophares omnidirectionnels (ADF/NDB), les fréquences de détresse HF, les fréquences de combat réseaux OTAN (15.12 du RR – P35) et autres systèmes.

P-37 « Les radiocommunications maritimes, au premier rang desquelles figurent les appels de détresse et les communications ayant trait à la sécurité, reposent largement sur l’utilisation des bandes d’ondes hectométriques et décamétriques, principalement du fait de leurs conditions particulières de propagation. »

« Le secteur maritime utilise également la radionavigation, qui est aussi un service défini par le RR, avec des attributions de bandes de fréquences exclusives. »

C’est pour toutes ces raisons que le CPL est interdit à proximité, ou dans des sites sensibles, radios, marines, aéronautiques, ou militaires. Une question au parlementaires qui liront cet article, j’aimerais savoir comment Enedis a pu déployer un système sans que certaines normes soient finalisées, comme l’IEC 61000-2-2 (information révélée par Canard PC 1er-Trimestre 2018). La messe est dite et contredit les désinformations, les Fake New d’Enedis et du LNE.

« Les administrations peuvent interdire aux opérateurs CPL d’utiliser certaines bandes de fréquences à une certaine distance de stations radioélectriques assujetties à licence pour certains types de services(…) Une administration a par exemple interdit l’utilisation des CPL dans la bande de fréquences 2,1735-2,1905 MHz (réservée au système mondial de détresse en mer) à moins de 1 km de quelque 110 stations radioélectriques maritimes désignées. Elle a également interdit aux opérateurs CPL d’utiliser la bande 73,0-74,6 MHz (fréquences utilisées par la radioastronomie) à moins de 65 km d’un observatoire de radioastronomie... »

Certains bâtiments sur ces sites de radioastronomie comme à l’observatoire de Nançay sont blindés avec un grillage relié à la terre, pour diminuer ou bloquer le niveau des signaux radios perturbateurs non essentiels. Le miroir plan mesure 200m par 40m. Le réflecteur miroir sphérique fait 300 m par 35 m de hauteur, résultat, les signaux harmoniques même très faibles peuvent être captés. Ce site intègre plusieurs installations de plusieurs dizaines ou centaines d’antennes qui couvrent plusieurs bandes de fréquences. La plus récente dispose de 2000 antennes.

Afin de vérifier si les systèmes électroniques (comme le Linky) respectent bien les normes en vigueur, encore faut-il qu’elles soient finalisées, ce qui n’est pas le cas comme nous l’avions vu. Les tests de l’émissivité sont faits avec des « récepteurs de mesure » spéciaux qui intègrent les normes CISPR. Les mesures doivent respecter les gabarits des diverses normes en vigueurs. Il existe un problème, les fréquences harmoniques qui peuvent se trouver en dehors du spectre utile comme pour beaucoup de systèmes. Dans ce cas nous faisons des mesures en cage de Faraday avec des analyseurs de spectre et/ou du matériel Tempest. Le standard américain exige que des mesures soient faites sur les signaux utiles jusqu’à la dixième harmoniques, comme pour le Wifi. Tous les calculateurs y compris les Linky/CPL génèrent des signaux non essentiels. Certains penseront qu’il suffit d’acheter un appareil de mesure qui monte jusqu’à 3 ou 6 GHz, c’est totalement FAUX. Il faut en réalité acheter un matériel de mesure qui monte jusqu’à 25 GHz, donc entre 26 et 28 GHz, pour détecter les signaux perturbateurs. Pour les ordinateurs et calculateurs (comme le Linky), qui génèrent des fréquences jusqu’à 4GHz, la mesure des fréquences harmoniques se fait jusqu’à 20 GHz. Ces matériels sont très coûteux, et peu de monde sait les utiliser. Même chez les spécialistes, les matériels ont tellement de fonctionnalités disponibles, qu’on a parfois du mal à toutes les connaître, car on utilise que les principales. La généralisation du CPL sur tout le territoire deviendra un problème par la suite pour plusieurs sites sensibles, civils, militaires, ou scientifiques.

Marc Filterman