EDF devrait changer !

Pas pour notre bien ! Grève à EDF ce jeudi 19 septembre

Pour résumer : avec le projet Hercule qui se met en place, EDF va se scinder en deux :

– EDF bleu : ce qui coûte (RTE, nucléaire) sera pris en charge par l’Etat ; au final nous paierons, notamment par l’intermédiaire des impôts.

-EDF vert (bien entendu puisque c’est durable … et rentable !) sera donné au privé qui pourra augmenter les prix comme il le veut ! Enedis fera payer les utilisateurs d’électricité !

Elle est pas belle la vie !

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Une première explication de Next-Up

Hercule Enedis : le Teaser du reportage

En résumé, « Hercule« , sorti tout droit du cerveau de Macron, c’est tout simplement faire rentrer dans le marché juteux de l’énergie tous les amis de la Macronie avec le Linky et la loi Elan.
Dit autrement c’est la fin du service public de l’électricité avec la privatisation de la branche commerciale Enedis dont les actionnaires des grands groupes vont se faire un maximum de cash sur le dos des consommateurs CAPTIFS qui vont voir à terme leurs factures exploser…
Avec « Hercule » pour le Linky maintenant tout devient clair comme l‘eau de roche.

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Avec « Hercule« , EDF pourrait séparer ses activités de production (le nucléaire, le transport de l’électricité et les barrages hydroélectriques) et celles de distribution (Enedis, Dalkia…). Les premières seraient réunies dans un « EDF bleu », détenue à 100% par l’Etat. Les autres dans un « EDF vert », dans laquelle des investisseurs extérieurs pourront détenir des parts de capital. Avec cette scission, le groupe obtiendrait en parallèle le feu vert de Bruxelles pour une hausse des prix de l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), qu’il réclame depuis longtemps, car il le juge trop bas pour couvrir ses coûts de production.

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Fin du service public et privatisation d’Enedis. Tout se met en place comme prévu.

Dernière minute envoyée par Next-up

Privatisation d’Enedis : pour le Linky avec « Hercule », tout devient clair comme de l’eau de roche.

Le projet de scission d’EDF entre dans une phase-clé, c’est de facto la fin du service public de l’électricité.

La réorganisation d’EDF, un projet de scission baptisé par le gouvernement Macron « Hercule », a commencé à intervenir après lecture des conclusions et le vote par les députés de la loi Energie-Climat, le mercredi 11 septembre à l’assemblée nationale.
Hercule prévoit :

  • D’un côté un groupe appelé un « EDF bleu» comprenant le nucléaire, les barrages hydroélectriques et le transport de l’électricité, assuré par RTE, qui sera à 100% détenu par l’Etat.
  • De l’autre, un groupe appelé « EDF vert », branche commerciale qui aura son capital ouvert à des investisseurs privés extérieurs.

Ce groupe privé EDF Vert sera composé d’Enedis (CA 14,08 Mds d’euro en 2018), de Dalkia (CA 4,2 Mds d’euro 2018), EDF Renouvelables (CA 1,35 Mds d’euro 2018 et EDF Outremer (CA marginal).
En ce qui concerne la SA Enedis ouverte à la privatisation, elle représentera plus des ¾ du CA du groupe, privé appelé EDF Vert.

La première concrétisation de cette scission sera une nouvelle forte augmentation des prix de l’électricité, notamment pour les consommateurs qui ne sont pas sous le tarif règlementé d’EDF.

Rappelons qu’avec la loi Elan la SA Enedis va devenir en plus une société très juteuse puisqu’elle va devenir propriétaire de toutes les colonnes montantes de France (sauf ceux qui s’y opposent), donc de tous les points hauts de France pour la mise en place du million d’antennes-relais 5G.
La SA Enedis du groupe privé EDF Verte va donc devenir bailleur et encaisser les loyers des antennes-relais de la 5G.

Autre point essentiel de cette privatisation d’Enedis : légalement les communes ne peuvent plus organiser des réunions d’information avec Enedis qui, de droit, sera devenue une Société Anonyme Commerciale

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Communiqué de Next-up organisation

La lutte contre les compteurs connectés Linky est à un tournant, pour gagner elle doit être fortement améliorée.
Face à la SA ENEDIS et a ses nouveaux stratèges professionnels il y a nécessité de mettre en place de nouvelles actions de combat.
La première est de revoir totalement les procédures en justice pour n’opposer que de l’OPPOSABLE, c’est en principe ce qui va être réalisé avant fin 2019.
Il faut aussi ne pas simplement faire des réunions anti-Linky, marchés, foires, mais y montrer concrètement par des démonstrations ce qu’engendre les compteurs Linky (surcomptage, surfacturation, santé/LDE, mesures, etc …) afin que les citoyens consommateurs puissent bien comprendre.
Pour les marchés, foires et expositions, il existe déjà un stand Linky, prochainement il va être testé un ou plusieurs véhicules publicitaires chocs anti-Linky qui sont en cours de préparation chez les professionnels, ils seront mis gratuitement à disposition des militants (seul le carburant sera à charge), la mise en place du matériel de démos et mesures Linky inclus dans le véhicule ne prend que quelques minutes.
La privatisation d’ENEDIS est une nouvelle donne majeure qui est aussi de facto la fin du service public de l’électricité, il faut que les consommateurs captifs comprennent bien que la vente de l’électricité et les compteurs connectés Linky seront aux mains de sociétés commerciales privées.
Pour montrer que les Linky vont générer un business juteux pour les actionnaires d’ENEDIS, il faut de nouveaux outils chocs et provocateurs qui marquent les esprits comme par exemple le projet de fabrication de Linky or (fonderie bronze par souscriptions), etc …
Merci de vos idées pour accentuer le combat : linky@next-up.org

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https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/06/19/co

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Avec cette réforme, la facture d’électricité va grimper

https://www.capital.fr/votre-argent/cette-reforme-dedf-

https://www.humanite.fr/hercule-le-projet-qui-decoupe-edf-e

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Les syndicats d’EDF appellent à la grève le 19 septembre

https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/face-au-p

https://cfe-energies.com/2019/06/24/non-a-la-cas

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Problèmes dans les centrales nucléaires 

… mais EDF est évidemment confiant !!

https://www.zonebourse.com/ELECTRICITE-DE-FRANCE-4998

EDF : les risques opérationnels ont augmenté, observe Standard & Poor’s

Standard & Poor’s a publié un note soulignant une augmentation du risque opérationnel d’EDF en raison des problèmes techniques affectant des centrales nucléaires du groupe. Entre cinq et sept réacteurs seraient concernés. EDF s’est montré confiant. Toutefois, l’agence de notation indique que si le groupe devait fermer provisoirement ces centrales, cela la conduirait à réévaluer la qualité du crédit. S&P attend un compte rendu de l’ASN d’ici un mois.

En cas de graves problèmes de sûreté nécessitant l’arrêt de sept réacteurs au maximum, la production nucléaire serait nettement inférieure aux prévisions actuelles et l’impact financier pourrait être important, notamment si l’on y ajoute les retards du nouveau surgénérateur FLA-3 (Flamanville), précise l’agence.

Dans le même temps, S&P étudiera ces évolutions négatives à la lumière de l’impact positif potentiel sur le crédit du changement de réglementation attendu sur les actifs nucléaires français existants d’EDF, et de la restructuration de l’entreprise si elle est approuvée par la Commission européenne.
Standard & Poor’s rappelle que cette nouvelle déconvenue intervient après que l’ASN a chargé l’entreprise, en juin dernier, de réparer huit soudures défectueuses sur le bâtiment de confinement du réacteur nucléaire FLA-3. EDF étudie actuellement, avec l’ASN, trois scénarios de mise à niveau et n’a pas encore divulgué les dépassements de coûts résultant d’un retard dans la mise en service jusqu’en 2022.

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Autre document du journal le monde

« On est en confiance » : EDF tente de rassurer sur les défauts de fabrication de six réacteurs nucléaires

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/18/nucleaire-e

POUR RESUMER : puisqu’EDF est en confiance, on ne peut qu’être rassuré !!!!

Après l’annonce de nouvelles difficultés sur ses équipements nucléaires, EDF tente de rassurer. Début septembre, le groupe prévenait que les procédures prévues n’avaient pas été respectées par sa filiale Framatome lors d’opérations réalisées « sur certaines soudures de générateurs de vapeur » lors de leur fabrication. Mais l’énergéticien n’avait pas précisé quels réacteurs étaient concernés, ni si cela allait entraîner des arrêts de production dans certaines centrales.

Les générateurs de vapeur sont d’énormes équipements qui servent d’échangeur pour l’eau, qui se transforme en vapeur et alimente la turbine produisant l’électricité. De fait, il s’agit d’un élément crucial pour un réacteur, et un remplacement imprévu est une opération longue et coûteuse.

Mercredi 18 septembre, EDF a donné des précisions : six réacteurs en exploitation, localisés dans les centrales du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Fessenheim (Haut-Rhin), de Paluel (Seine-Maritime) et de Dampierre (Loiret), sont concernés par ces défauts de fabrication – soit un total de seize générateurs de vapeur en activité.

« On est en confiance »

« A ce stade de l’instruction technique portant sur ces composants, EDF estime que les écarts constatés ne remettent pas en cause l’aptitude au service des matériels et ne nécessitent pas de traitement immédiat », estime EDF. Autrement dit : le groupe compte plaider auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) que ces défauts de fabrication ne nuisent pas au niveau de sûreté et ne contredisent pas le cahier des charges de l’exploitation.

« Aucun de ces éléments ne présente un risque en matière d’intégrité ou de sûreté des réacteurs. On est en confiance », a assuré, mercredi matin, Régis Clément, directeur adjoint du parc en exploitation. Pour lui, un arrêt immédiat n’est pas nécessaire, ni même un besoin rapide de réparation.

EDF a aussi fait savoir que plusieurs générateurs de vapeur qui ne sont pas encore en service sont également concernés. Parmi eux, les quatre de l’EPR de Flamanville (Manche), et trois équipements neufs destinés à être installés dans la centrale de Gravelines (Nord).

Nouveaux délais et surcoûts

L’annonce de nouvelles difficultés sur le chantier de Flamanville est un énième coup dur pour ce projet, dont les travaux ont commencé en 2007 et qui devait initialement être connecté au réseau en 2012. Mais les errements du chantier, les malfaçons sur des éléments cruciaux n’ont cessé de retarder le projet. Jusqu’ici, EDF espérait que l’EPR puisse démarrer, au mieux, fin 2022. Ces écarts de fabrication sur les générateurs de vapeur pourraient potentiellement entraîner de nouveaux délais et surcoûts, si l’ASN estime que des interventions de mise en conformité doivent être réalisées. Mercredi, EDF n’a pas communiqué sur d’éventuels retards du chantier liés à ces défauts.

Mi-septembre, après la révélation de ces nouveaux défauts, le président de l’ASN, Bernard Doroszczuk, avait rappelé dans un entretien au Figaro qu’il peut « prendre des mesures conservatoires, qui pourront aller jusqu’à l’arrêt des réacteurs si nécessaire ». Il annonçait que le travail de vérification allait s’étendre sur un mois. C’est au gendarme du nucléaire que reviendra le dernier mot, et il n’a pas toujours été convaincu, ces derniers mois, des arguments techniques présentés par EDF sur un certain nombre de sujets.

Inspection sur le site de Framatome

En particulier, sur l’EPR de Flamanville, EDF avait tenté de convaincre l’ASN qu’il était inutile de reprendre huit soudures jugées non conformes. Mais cette dernière avait refusé l’argumentation de l’électricien et lui avait demandé de corriger les défauts constatés. Une décision entraînant un nouveau délai pour le chantier – et une augmentation de la facture de plusieurs centaines de millions d’euros.

Mercredi matin, l’ASN a expliqué au Monde qu’elle avait demandé des éléments supplémentaires à EDF et qu’elle allait mener cette semaine une inspection sur le site de Framatome de Saint-Marcel (Saône-et-Loire). « Il appartiendra à l’ASN de trancher, quoi qu’il en soit », a reconnu M. Clément, mercredi matin.