Les « écogestes » préconisés par RTE

RTE ne manque pas d’air … comme le pouvoir en place !

En France, les « écogestes » sont devenus nécessaires pour assurer la tenue du système électrique

Le gestionnaire du réseau RTE compte notamment sur ces petites actions pour réduire la consommation électrique, car la production du parc nucléaire, principale source nationale, devrait descendre en 2022 à un niveau historiquement faible.

Baisser la température en cas d’absence, décaler l’utilisation d’appareils électroménagers, éteindre les lumières non utilisées… Tous les « écogestes » sont les bienvenus pour économiser de l’énergie, selon le gestionnaire français du Réseau de transport d’électricité (RTE). Surtout en cas d’alerte orange ou rouge, lorsque des coupures de courant menacent le système électrique, en raison d’une production trop faible par rapport à la demande. RTE a beau présenter la situation comme exceptionnelle, le gestionnaire reconnaît qu’elle pourrait cependant se répéter. « Nous nous préparons à passer encore trois ou quatre hivers tendus, voire très tendus », rappelle au Monde Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE.

En ce début de printemps, dans la matinée du lundi 4 avril, c’était déjà alerte orange. Au regard des températures, les plus basses depuis 1947 à pareille période de l’année, le gestionnaire du réseau avait prévenu ménages, entreprises et collectivités, dès l’avant-veille. Lundi à 8 h 45, la consommation a finalement atteint un pic de 71,6 gigawatts (GW). La mobilisation d’entreprises – comme la chaîne de distribution Carrefour, qui n’a pas manqué de le faire savoir – ou de particuliers a permis une baisse de 0,8 GW. Comme si deux villes de l’équivalent de Montpellier avaient cessé de consommer. A ce stade, le gestionnaire n’est pas en mesure de détailler la répartition de ces gestes, faits sans contrepartie financière.

« Trois niveaux de protection »

A l’inverse, une autre baisse, de 0,6 GW, a été rémunérée : le mécanisme de l’effacement, dont les montants demeurent confidentiels, consiste à racheter le courant à des entreprises qui le vendent selon l’offre et la demande. En cas d’alerte rouge, le gestionnaire du réseau peut encore activer un autre levier : couper le courant de 16 sites industriels en l’espace de quelques secondes, au nom de contrats d’interruptibilité. C’est ce qui fut fait le 8 janvier 2021, mais, cette fois, pour contribuer à l’équilibre du réseau européen.

Ecogestes, effacement, interruptibilité… ces trois paliers sont censés, l’un après l’autre, éviter de priver les ménages d’électricité. « Ces trois niveaux de protection permettront de garder un système électrique stable, sans avoir à envisager des coupures planifiées comme ultime secours », fait valoir Xavier Piechaczyk.

« Des signaux seront émis lorsqu’il y aura des vagues de froid et lorsque la production sera faible, soit celle du parc nucléaire, soit celle à partir d’énergies renouvelables » Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE

Depuis la fin de l’année 2020, RTE étend son dispositif d’alerte à tout le territoire, après des expérimentations en Bretagne et en Provence. Ce dispositif, dit Ecowatt, est d’abord censé inciter aux économies volontaires – et non rémunérées – d’énergie. « L’impact de ces actes citoyens a au moins doublé lundi matin par rapport à janvier 2021 », estime M. Piechaczyk. « A travers ces signaux, nous sommes capables de faire passer des messages et d’en appeler à la responsabilité des Français. » Une réflexion est aussi lancée quant à « de nouveaux mécanismes d’incitation économique pour obtenir plus d’effacement », ainsi qu’ à « de nouvelles procédures » comme celle de l’interruptibilité.

Les alertes d’Ecowatt ne sont prévues qu’à titre très ponctuel, insiste le dirigeant.« Des signaux seront émis lorsqu’il y aura des vagues de froid et lorsque la production sera faible, soit celle du parc nucléaire, soit celle à partir d’énergies renouvelables, qui dépend elle-même de la météo », précise-t-il. En début de semaine, vingt-sept des cinquante-six réacteurs nucléaires du pays se trouvaient encore à l’arrêt. Depuis 2020, le Covid-19 a bousculé le calendrier des visites décennales et des opérations classiques de maintenance. Des problèmes de corrosion, détectés en 2021, ont entraîné d’autres interruptions.

En retard sur les énergies renouvelables

La production du parc nucléaire, principale source d’électricité nationale, devrait descendre en 2022 à un niveau historiquement faible depuis trois décennies. Or, dans le même temps, le pays demeure en retard sur ses objectifs de déploiement d’énergies renouvelables.

Lundi à 9 heures du matin, l’atome (51 %) et l’hydraulique (23 %) apportaient encore l’essentiel de la production française, contre 7 % pour l’éolien et 3 % pour le solaire. En sus de cette production (63,6 GW), RTE a aussi dû importer ce jour-là environ 8 GW grâce aux interconnexions frontalières, principalement en provenance d’Allemagne ou de Belgique, de Suisse et d’Angleterre. Cela a poussé très fortement le prix de l’électricité, notamment pour les distributeurs alternatifs à EDF.

Côté syndical, la fédération des mines et de l’énergie CGT estime que « le parc de production d’électricité est sous-dimensionné en raison de la fin des politiques de planification ». Notamment après la fermeture par l’Etat, en 2020, de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace. Soit 1,8 GW de puissance en moins.

Le monde

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Commentaire

La méthode de RTE -et son mentor- pour impliquer les individus dans sa gestion calamiteuse !

Le pouvoir en place ne manque pas d’air. Il est incapable de gérer le parc nucléaire très vieillissant. Par exemple, 3 réacteurs sur 4 à l’arrêt à Chinon ! On est même en train d’envisager de rouvrir la centrale de Fessenheim.

Parc criminel par ailleurs. Il ne faut pas oublier que l’on veut maintenir les centrales nucléaires pour des rafistolages et avec des coûts financiers importants … qui n’empêcheront pas à un moment ou à un autre un évènement du genre Tchernobyl ou Fukushima  -les scénarios dans ce domaine sont sans limite car c’est la Nature qui décide en dernier recours !

Dernier rafistolage connu à Gravelines : on a tenu compte de Fukushima en mars 2011 ; comme on a le cerveau lent -très lent-, on est en train, en ce moment, de construire un mur pour protéger les réacteurs de la région des Hauts-de-France !

Pour rajouter une nouvelle saloperie, le pouvoir en place, avec les applaudissements des nucléocrates génocidaires et écocidaires et de RTE, est juste capable de prévoir, dans le même genre de décisions débiles et criminelles, 6 EPR … pour 2037 au plus tôt -pour un coût ACTUEL prévu entre 52 et 56 milliards ! Comme, en France, on ne sait pas compter, il faudra compter au moins quatre fois plus !

Il faut rappeler que l’EPR de Flamanville qui devait être mis en service en 2012 -et ne sera peut-être pas opérationnel, en tout cas pas avant 2024- devait coûter 3 milliards et en est déjà à 20 milliards -payé par l’usager et/ou le contribuable ; on peut donc douter de la capacité de gestion de RTE et de son mentor.

Bien entendu, on s’occupe de la gestion de l’énergie au coup par coup (ou coût par coût ?). On est tellement dans une gestion centralisée que l’on en arrive à des impasses et des retards.

Bien entendu, on demande au particulier d’être raisonnable. Tout le monde sait très bien que le citoyen lambda gaspille parce que l’électricité coûte tellement peu cher !Pendant ce temps, au magasin Match à Lambersart -banlieue de Lille-, il y a eu une coupure d’électricité (Enedis ou système électrique du magasin défectueux ?), ce qui occasionne une rupture du froid et une perte évaluée à au moins 400 000 € ! On a mis à la poubelle tout ce qui était dans les chambres froides !

Pendant ce temps, on continue à mettre en route des antennes 5G et à équiper les communes de vidéosurveillances algorithmiques. ps, on continue à mettre en route des antennes 5G et à équiper les communes de vidéosurveillances algorithmiques. Et ainsi atteindre les objectifs de la Chine où le développement de la 5G est très en avance sur la France, où la consommation électrique a été multipliée par 3 ; l’internet y est arrêté une partie de la nuit, tellement cela nécessite de la production. Conséquences pour nous : l’obligation de créer de nouveaux et nombreux réacteurs nucléaires qui s’ajouteront aux 58 centrales nucléaires en fin de vie qui font déjà de la France le pays le plus nucléarisé au monde et le plus exposé aujourd’hui aux accidents nucléaires.

Il faudra ajouter à cela la création d’autres réacteurs nécessaires à l’électrification de tout le parc automobile, un autre projet fou du gouvernement Macron, soit pour 36 millions de véhicule au minimum 17 réacteurs nucléaires

https://rebellyon.info/La-voiture-electrique-nucleaire

Comme d’habitude : on demande un effort chez les particuliers, on laisse faire les grosses structures et l’État avec ses annexes dans leurs dépenses inconsidérées. Il faut surtout culpabiliser les individus !

Comme d’habitude : quand cela va mal, il ne faut rien remettre en cause, il faut faire appel à la bonne volonté des citoyens !

Le progrès exige que l’on continue à numériser à fond, quitte à ce que chacun fasse un effort s’il y a pas assez d’énergie électrique.

On ne change pas une équipe qui perd.

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Commentaires reçus

Toujours plus d’utilisation des terminaux générateurs d’ondes électromagnétiques, terminaux qu’il faut alimenter soit en continu, soit en les rechargeant

Toujours plus d’antennes voraces en énergie, et dispensatrices plus que jamais d’ondes électromagnétiques pulsées (seule la 3G est moins dangereuse)

Toujours plus de voitures électriques, ben voyons !

Toujours plus de logements où la seule énergie autorisée est l’électricité

C’est ce qu’on appelle de la bonne et saine gestion.

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On ne précise jamais que l’usage du numérique est énergivore.

Refuser d’aller sur les plateformes systématiquement pour tout et réclamer l’envoi des factures en papier recyclé aux normes Green IT, moins polluante que le numérique, en plus de la préservation de 2 emplois (le service courrier de l’entreprise + le facteur ou factrice).

On peut aussi demander d’éteindre les panneaux publicitaires la nuit (à défaut de les enlever !) et d’arrêter leur déroulement électrique le jour.

Éteindre les vitrines la nuit aussi.

De sacrées économies électriques en perspective, non ?

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Je crois qu’il faut aussi, et peut-être surtout, voir dans cet article (et plus encore dans cet épisode du 4 avril) une préparation à la mise en fonction du système Linky qui est destiné, faut-il le rappeler, à organiser des effacements.

On sait que ce système a été mis en place pour répartir les coupures nécessaires à l’équilibre du réseau sur le plus d’abonnés possibles. En rappelant que les “éco-gestes“ sont gratuits pour le moment, il s’agit d’annoncer que bientôt ils seront en quelque sorte rémunérés au travers d’abonnements moins chers en échange de coupures sur des appareils connectés au mode de communication Linky. « Couper 16 gros groupes industriels » n’est plus la tactique des marchands de courant aujourd’hui. Linky doit permettre de faire face au pics par effacement chez les usagers, largement, discrètement.

Lorsqu’on lit «  Une réflexion est aussi lancée quant à “de nouveaux mécanismes d’incitation économique pour obtenir plus d’effacement“ », c’est de ça dont il s’agit et il est étonnant que peu le soulève puisque c’était là les fondements du combat anti-Linky alors qu’Enedis était encore tout fier de son invention et promettait un réseau super géré. Avec des abonnés plein pot et les autres, effacés quand c’est nécessaire mais, alors là, plus tout à fait par éco-gestes-citoyens mais à tout moment, effacements télécommandés depuis le centre de décision central. N’oublions pas que les systèmes de boitier type Linky sont mis en place dans toute l’Europe. Ce qui semble ne concerner que l’échelon local a des répercutions plus globales. Au point d’intéresser RTE.

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Oui, la gestion irresponsable de l’énergie par EDF et les différents gouvernements successifs nous mènent dans des impasses et de grandes vulnérabilités, tant en approvisionnement électrique, que d’accident nucléaire, hélas inévitable à terme.

Si les centrales nucléaires étaient des voitures, elles seraient interdites de rouler en raison de leur mauvais état et dangerosité.

Mais l’ASN -Agence de Sûreté Nucléaire-, chargée de faire les contrôles techniques, est malheureusement soumise à l’autorité de l’État. Aussi n’est-elle pas indépendante, et accepte t-elle l’inacceptable, comme -c’est un exemple parmi d’autres- la validation des cuves du réacteur EPR de Flamanville dont l’acier de mauvaise qualité est fissuré (qu’adviendra t-il si malheureusement ce réacteur est un jour mis en service ?).

Oui nous sommes en danger, le temps de l’effondrement est arrivé, tant de l’habitabilité sur terre, que des espèces vivantes, et prêt à se produire aussi sur des systèmes gérant notre vie : énergie, production et approvisionnement alimentaire, gestion de l’eau …

Quand nos capitaines nous mènent sur les récifs, il est nécessaire de se rebeller, se mutiner, sous peine de périr à terme. 

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J’y ajouterai le rappel de surconsommation généré par le système Linky (source ADEME) : 1/2 tranche de centrale nucléaire rien que pour faire vivre le système Linky…

Et après cela on nous parle d’économies… mais de qui se moque-t-on ?

Le lien source de l’ADEME pour télécharger le rapport et découvrir la gabegie :

https://librairie.ademe.fr/energies-renouvelables-reseaux-

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Concernant l’éclairage public des communes, que dire de certains élus EELV  qui ne veulent pas l’éteindre la nuit de 1 h à 5 h  ???

De belles économies d’énergies, NON ???. Les magasins et  enseignes etc n’y a t’il pas une loi qui obligeait l’extinction la nuit ???

 Les salles publiques éclairées en plein jour, et là c’est l’affaire de tous ceux qui les occupent !

Remarque complémentaire concernant l’extinction des magasins et bâtiments publics la nuit : c’est effectivement NKM (ministre sous Sarko) qui a initié cet arrêté relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses. Le premier texte est sorti le 25 janvier 2013 (sous Hollande) ; la version actuelle date du 27 décembre 2018 (sous Micron) :

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000037998135

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Comme d’habitude : quand cela va mal, il ne faut rien remettre en cause, il faut faire appel à la bonne volonté des citoyens !
Et ça c’est dans TOUS les domaines sans exception.
Jusque pour s’occuper de nos vieux : couches connectées, personnel sans compétence mais ayant besoin de bouffer de d’acheter du papier Q

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Je croyais qu’on faisait appel aux cabinets de conseils américains pour la modique somme de quelques millions

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A mon humble avis, ne pas vouloir culpabiliser les citoyens est une erreur. Si on expliquait que la majorité des Français rentre ouvertement dans le jeu du tout-numérique ( cf le récent sondage sur l’utilisation du portable au volant ou au guidon…), du tout-électrique, de l’intelligence artificielle, des réseaux a-sociaux à outrance ? C’est cette attitude qui encourage les excès de ce XXIème siècle ! J’ai plein d’exemples autour de moi, même des personnes de notre âge ( J’ai 70 ans dans 1 mois ! ). Pour essayer de résoudre un problème, il faut traiter les causes et non les effets ( coupé ou lifté ? ).

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Et Dieu sait qu’il faut qu’elle perde cette équipe de bras cassés ! 

J’espère que nos concitoyens commencent à comprendre comment fonctionnent les rouages de ce système en perdition « géré » par des oligarques malfrats narcissiques et stupides de surcroît.

3M vers 20M pour l’EPR : 600% d’augmentation qui font gonfler les taux d’assurance (qui nous veulent du bien, c’est bien connu), commissions (financières) de toutes sortes des intermédiaires qui ne servent qu’à empocher sur notre dos…etc. Bref, il est temps pour nous d’arrêter de parler pour se plaindre : Ils ne peuvent plus rien pour nous, et tant mieux.

Et donc, il est temps de se retrousser les manches ensemble (le peuple) et surtout d’agir pour construire NOTRE nouveau monde.

Pour information, voici une notice que j’ai trouvée chez moi :

Poële « fusée »