Incroyable mais vrai !
Par son erreur, Bouygues va devoir tout remettre comme avant !
L’histoire est très simple. Pour installer une antenne, il faut d’abord couler une dalle de béton. C’est ce qui a été fait.
Mais …
La suite est étonnante de la part d’une entreprise qui serait réputée sérieuse.
La dalle a été coulée sur deux propriétés ! Donc toute la partie gauche de la dalle est située sur le terrain de la propriétaire qui a signé un contrat avec Bouygues. Mais la partie droite se trouve sur un terrain dont le propriétaire ne veut pas de cet élément dangereux.
Donc, une lettre a été envoyée par la personne mécontente de cette masse de béton.
En voici le contenu.
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Je viens vers vous concernant le chantier de construction de l’antenne/relais situé au lieu dit : « Les dessus de l’Epinette » à 62136, LESTREM ; chantier qui a débuté récemment.
Un accord préalable vous a été accordé par Mr HURLUS, Maire de LESTREM, aux fins d’installation d’une antenne/relais de télécommunications au profit de la société BOUYGUES et ce, sur la parcelle cadastrale référencée : Section AE 359 ; appartenant à Mme …, résidant rue de l’Epinette à LESTREM.
Je constate que les deux tiers de la dalle de cette antenne/relais (socle de l’antenne) ainsi que la tranchée technique destinée au raccordement au réseau électrique se situent sur l’emprise de la parcelle (section cadastrale AE 356) ; parcelle m’appartenant.
Par la présente je vous demande :
-1° De faire cesser, d’arrêter ce chantier.
-2° De procéder à la déconstruction de la partie de la dalle empiétant sur mon terrain et de dépolluer le sol par le retrait des deux pieux (métal tubulaire et béton) enfoncés à 12 mètres de profondeur ; ainsi qu’au retrait du câble d’alimentation se trouvant dans la tranchée technique.
-3° De restaurer le fonds m’appartenant et de le rétablir dans son état initial à savoir, celui de pâture.
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Bouygues ne doit pas savoir s’entourer de personnes compétentes.
Le résultat est là. Il ne fait aucun doute que les travaux sont mal partis. D’autant que la personne concernée par cette gaffe ne va certainement pas se laisser faire.
Les journaux sont alertés : l’Indicateur, l’Avenir de l’Artois, La Voix du Nord.
La suite au prochain numéro !
