Boycott de la 5G et du numérique

La 5G nécessite une infrastrutcure industrielle démesurée

Ce sera la connexion de milliards d’objets : Smartphones, voitures autonomes, drones, villes « intelligentes », e-médecins …

Un monde qui enfermera chacun de nous dans une bulle numérique en ayant l’illusion de faire société et dans lequel nous perdrons le contrôle de notre existence.

Ce sera aussi :

  • Un futur désastre sanitaire: dans son rapport du 26 janvier dernier, l’ANSES déplore l’absence de données scientifiques permettant d’évaluer les risques de ces nouveaux signaux. Les conséquences sanitaires de ces nouvelles ondes électromagnétiques s’ajouteront à celles des réseaux 3G, 4G.
  • Une consommation électrique en augmentation vertigineuse: la 5G est énergivore et par la même climaticide ; le numérique à ce jour émet déjà plus de gaz à effet de serre que le secteur aérien.
  • La poursuite de la destruction des écosystèmes par l’ampleur croissante du complexe industriel, de l’extration des minerais aux industries de transformation
  • Un contrôle social toujours plus étroit: l’intelligence artificelle permemant l’analyse toujours plus finee des différents dispositifs conduira à un contrôle social et une inflation sécuritaire (reconnaissance faciale, vocale, auditive, … linky, gazpar, aquarius…)

En dépit des recommandations du Haut Conseil pour le Climat, mais aussi de la demande de moratoire de la « Convention Citoyenne pour le Climat et des mises en garde des associations écologiques, kle gouvernement et les lobbies industriels ont décide de passer en force.

Devant le désastre sanataire, écologique et social annoncé, un appel international, à l’oinitiative de 265 scientifiques, demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur terre et dans l’espace a été lancé à l’NOU, à l’OMS, à l’Union Européenne, au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de tous les pays. Récemment un appel au boycott de la 5G a été lancé par des scientifiques, suivis par diverses organisations écologiques.

Boycottons la 5G pour arrêter cette folie. Choisissons alors de le pas jouer le jeu. Si personne n’achète de téléphone 5G, ni d’objets connectés, le déploiement extrêmement coûteux de cette technologie sera mis en échec … Sans usagers, pas d’efficacité, pas de rentabilité.

Boycottons la 5G en disant non au téléphone 5G, même si on vous l’offre ! Restez-en au téléphone des générations précédentes.

Boycottons les équipements connectés, en refusant l’achat de tout objet connecté, électroménager, tablettes, montres connectés …

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Commentaire rapide

Il faut savoir que l’ANSES prétend qu’il n’y a pas beaucoupd ‘études. C’est en partie vrai. En France, effectivement, il n’y a pas beaucoup d’études parce que les lobbies font tout pour limiter ce genre de recherche … quitte à fermer des laboratoires ou des services universitaires qui n’ont plus les moyens financiers de continuer.
Mais …

Il y a quantité d’études à l’étranger montrant les effets néfastes, voire criminels des ondes électromagnétiques. Il faut croire que l’ANSES ne sait pas lire autre chose que des études écrites en français ou que cet organisme ne sait pas lire le Quebecquois !

On le voit bien dans le domaine de l’EHS. Il y a peu de services consacrant leur temps aux maladies environnementales. L’EHS n’existe pas en France. C’est certainement une maladie psychologique !!! On n’est pas en Suède où cette maladie est reconnue ! Maias la Suède n’est qu’un petit pays comparé à la France : 10 millions d’habitants !

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Le numérique prend le pas

  1. Le numérique prend le pas sur la vie réelle
  2. Ce n’est pas l’« homme numérique » qui est le sujet mais l’homme numérisé
  3. Notre vie est « numérisée », donc elle n’est plus une vie
  4. « Numériser », c’est mettre des nombres à la place des émotions, des idées, des actes
  5. Nous vivons désormais dans l’espace des nombres et de ce qui peut être représenté sous forme de nombres : il s’agit d’une domestication dont nous sommes loin d’avoir pris la mesure
  6. Le numérique éloigne de plus en plus de la vie réelle ; nous nions cette dérive parce qu’elle évidente et met en cause trop de choses
  7. « Numériser », c’est toujours cibler, figer, stériliser, dévitaliser, et, in fine, tuer !
  8. L’homme numérisé ne sait pas orienter sa vie, ni la diriger, ni lui donner un sens : il est numérisé, donc il ne pense pas –donc il n’est pas
  9. Etre un homo numericus numérisé, c’est accepter de n’être plus rien : la copie de quelque chose ou de quelqu’un dont on a perdu la trace
  10. « Prendre le pas », cela veut dire que « le réel » devient annexe, mais aussi que la « réalité » n’intéresse plus personne, et, enfin : que « le numérique » devient autosuffisant. Cette autosuffisance du numérique, nous n’avons même pas commencé à en évaluer les conséquences.

Extraits du livre : « L’Homme post-numérique ; face à la société de surveillance générale » ; auteur : François de Bernard

Ce livre est paru en … 2015 !

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La loi pour verdir le numérique déçoit les écologistes

Un lien concernant une loi, au JO de ce matin

https://blog.landot-avocats.net/2021/11/16/une-loi-au-jo-de

https://reporterre.net/  a fait une analyse du projet de cette loi, à partir de la position des élus écologistes mais aussi de quelques assos (Amis de la terre, Green IT).

Les sénateurs ont adopté, mardi 2 novembre, une proposition de loi visant à diminuer les effets négatifs du numérique sur l’environnement. Les associations écologistes sont déçues : le texte, ambitieux à l’origine, a été « saboté » par les députés de la majorité.

Le texte a été voté, mais sans convaincre les associations écologistes. Mardi 2 novembre, les sénateurs ont adopté une proposition de loi visant à « réduire l’empreinte environnementale du numérique en France ». D’après une étude commandée par les parlementaires, le numérique serait en effet responsable de 2 % des émissions de gaz à effet de serre dans le pays. Un chiffre qui pourrait même atteindre 7 % en 2040.

Initiée par le sénateur Patrick Chaize (Les Républicains) en octobre 2020, la proposition de loi était alors satisfaisante. « On était assez surpris, reconnaît Alma Dufour, chargée de campagne pour les Amis de la Terre. Cette proposition était assez ambitieuse. » Sauf que son vote en première lecture, en janvier 2021, puis son passage à l’Assemblée nationale, en juin dernier, l’ont nettement affaiblie. « Après cela, il n’y avait plus de contraintes dans le texte », déplore Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, consacré à l’informatique durable.

Un exemple ? Les marques de téléphone lient automatiquement les mises à jour de sécurité et celles, secondaires, qui permettent d’installer de nouvelles applications… et finissent par surcharger l’appareil. Elles le pourront toujours. Autre exemple : les constructeurs ont l’obligation de fournir aux usagers des mises à jour pour que leur téléphone reste en bonne santé pendant deux ans. La loi entendait porter cette obligation à cinq ans : disposition retoquée. Toutes ces mesures importantes pour prolonger la durée de vie d’un équipement électronique (et donc éviter l’achat d’un matériel neuf et polluant) ont disparu lors du vote des députés. « La République en marche a fait un travail de sabotage », constate Alma Dufour.

Les députés ont même supprimé une disposition permettant d’exclure les appareils reconditionnés (les téléphones de seconde main, par exemple) d’une taxe appelée la redevance copie privée. Mardi 2 novembre, les sénateurs ont accepté cette suppression. Une taxe d’une dizaine d’euros va donc désormais s’abattre sur les équipements reconditionnés.

 « Le gouvernement marque un net recul dans la lutte contre le réchauffement climatique, en taxant les produits reconditionnés qui économisent pourtant 30 kilogrammes de CO2 par unité », a réagi dans un communiqué Rcube, une fédération de professionnels du réemploi et de la réparation. Et de poursuivre : «  [Cette loi] va augmenter le prix des appareils reconditionnés, nuisant au pouvoir d’achat des Français les plus modestes, et creusant une fracture numérique déjà bien présente. Le tout sans compter l’impact catastrophique qu’elle aura sur la filière française du reconditionné, soumise à une rude concurrence internationale d’acteurs aux pratiques souvent déloyales. » En 2020, 2,6 millions de smartphones reconditionnés ont été vendus en France, contre 16 millions de neufs.

Un sentiment de gâchis

Les sénateurs ont fait savoir qu’ils étaient déçus de cette disposition, mais ont tout de même voté le texte pour que le reste puisse entrer en application. « Nous demandons au gouvernement de prendre dès à présent des mesures de soutien » pour le secteur du reconditionné, ont réagi les sénateurs écologistes dans un communiqué.

Certaines associations écologistes ont un sentiment de gâchis. « Nous ne voulions pas que cette loi soit adoptée en l’état, explique Alma Dufour, des Amis de la Terre. Il n’y a que des reculs. On ne peut pas en plus se permettre d’avoir un gouvernement qui prétend réduire son empreinte environnementale grâce à cette loi. » Selon elle, le texte n’aura aucun effet positif.

Frédéric Bordage, fondateur du collectif Green IT, est plus optimiste. « Il faut tout de même saluer les deux premiers articles sur l’éducation, ce sont des progrès notables », affirme-t-il. La législation prévoit désormais « dans les écoles et les établissements d’enseignement » une formation de « sensibilisation à l’impact environnemental des outils numériques » et « un volet relatif à la sobriété numérique ». Les formations d’ingénieur devront également comporter un module relatif à l’écoconception et à la sobriété des services numériques.

« Après dix ans de plaidoyers pour ces mesures, les voir dans la loi, ça fait du bien. Et il y a quelques belles avancées dans ce texte », se réjouit Frédéric Bordage. Il regrette toutefois qu’il n’y ait pas dans la loi d’obligation de consigne sur les appareils numériques, ni de contrôle technique impératif sur les équipements reconditionnés (pour pallier la défiance que peuvent avoir certains consommateurs envers la seconde main électronique).

Le texte final impose la suppression de l’obligation de fournir des écouteurs lors de la vente de téléphone portable, la mise en place de systèmes de collecte d’équipements numériques (avec une prime au retour) et la création d’un « observatoire des impacts environnementaux du numérique ».