Le système Linky

Mensonges, pratiques, surconsommation, surfacturation, contrats,

COMPTEUR A L’INTÉRIEUR DU LOGEMENT : ENEDIS ENVOIE DES SMS AUX USAGERS QUI REFUSENT LA POSE DU LINKY

Ci-dessous le contenu de ces SMS

« Enedis réseau public d’électricité : Remplacement du compteur

Bonjour Madame, Monsieur,

A ce jour, vous n’avez pas donné suite à nos précédentes sollicitations afin de remplacer le compteur électrique de votre logement. Cette intervention dure 45 minutes, sans frais et sans modification de votre contrat.

Si vous ne disposez pas du nouveau compteur, il vous sera facturé une relève spécifique (délibération CRE du 3 mars 2016) ainsi que la prestation de pose qui surviendra après ce passage.

Enedis va quitter votre commune et afin de bénéficier de la gratuité de pose de ce nouveau compteur, merci de contacter, dès à présent, notre partenaire de pose, la société SFATD OK SERVICE au : 05.34.49.40.07 ou au 04.91.61.51.51- Horaires du lundi au vendredi de 09h00 à 18h.

Cordialement »

Quelques réflexions à propos de cette nouvelle initiative de Enedis et du texte du SMS :

1- Ne pas répondre à Enedis qui s’entête à tenter de déstabiliser les réfractaires au Linky chez qui une pose forcée n’est pas possible. Observons que la menace principale touche au porte-monnaie de l’usager, et plus à l’obligation de pose.

  1. a) « Une relève spécifique vous serait facturée selon la délibération CRE du 3 mars2016 »

Cette délibération de la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) nous est connue depuis longtemps.

Pour rappel que dit cette délibération du 3 mars 2016 ?  Extrait :

« La CRE a donc indiqué dans sa consultation publique qu’elle considère justifié que les consommateurs qui n’ont pas laissé l’accès au compteur se voient facturer une prestation de relève à pied résiduelle, compensant les surcoûts occasionnés, mais que cette prestation ne peut être mise en place à ce stade, à défaut de connaître l’ampleur de ces surcoûts.

La CRE demande aux GRD un suivi des surcoûts occasionnés par la relève des compteurs classiques résiduels dans les zones où les compteurs évolués ont été déployés. Ce suivi permettra dans un second temps la mise en place de cette prestation, facturée aux consommateurs qui ne seront pas équipés de compteurs évolués de leur fait, une fois leur zone de déploiement saturée, et après plusieurs relances de la part du GRD. »

Soulignons tout d’abord que le maintien de la relève à pied prévue pour les compteurs actuels restés en place démontre encore, s’il en était besoin, que la pose du Linky n’est pas obligatoire !

D’autre part, le coût de la relève à pied nous est actuellement facturé à travers le TURPE (Taxe d’Utilisation des Réseaux Publics d’Electricité). Pour quel montant ? Comment sera calculé le montant de cette relève quand le déploiement du Linky sera terminé ?

Le moment venu, nous serons à même de demander des comptes sur les modes de calcul de cette prestation afin d’en contrôler les résultats, et de les contester si nécessaire par tous les moyens à notre disposition.

  1. b) « il vous sera facturée la prestation de pose qui surviendra après ce passage » 

Ce passage, quel passage ?

Peut-être pour le cas où notre compteur actuel deviendrait défectueux et nécessiterait son remplacement ?

Mais en cas de défectuosité, le remplacement est gratuit et pris en charge par Enedis.

La question pour nous c’est de faire face à Enedis si notre compteur tombe en panne.

Dans cette situation nous savons que Enedis affirme qu’il n’a plus que des Linky à sa disposition pour remplacer le compteur. Ce qui est faux !

Alors que faire pour maintenir notre refus ? Pour rappel, quelques conseils.

Ne pas paniquer, il n’y a pas d’urgence ! L’alimentation en électricité n’est pas interrompue, et la facturation de la consommation continuera à être établie sur la base des estimations passées.

Mieux vaut interrompre le prélèvement automatique des factures, et reprendre le contrôle des paiements.

Être déterminé pour régler le litige :

–          Envoyer un courrier à Enedis pour exiger l’installation d’un autre compteur non Linky (voir en PJ).

–          Si refus, demander au Service de médiation d’Enedis Tour Enedis 14 place des Corolles 92079 Paris La Défense,

–          Puis saisir le Médiateur de l’énergie  www.sollen.fr

       –     Informer le collectif et les médias locaux, presse écrite et audiovisuelle.

Restons solidaires !

« Non au Linky » Savès Louge Volvestre

collectif.linky3132@gmail.com

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ENEDIS et ses sous-traitants ont menti

Il y a deux jours le journal « Le Parisien » publiait l’information, selon laquelle les usagers allaient payer le coût du compteur Linky sur leur facture d’électricité à compter de 2022. Information aussitôt reprise par l’ensemble de la Presse et des médias français.

Cent trente Euros pour chacun des foyers ayant accepté le remplacement de leur compteur en état de marche, par un appareil communicant collecteur d’informations privées, utilisées et vendues à des fins commerciales et également de contrôle social (les données du linky ont été utilisées pendant les confinements et ont permis de savoir si les gens étaient resté chez eux ou pas). Cet appareil présente des dangers pour la santé (rayonnement électromagnétique généré par le CPL dans tous les câbles électriques du foyer 24h sur 24) et sa durée de vie ne dépassera pas 7 à 10 ans, il faudra le remplacer et de nouveau le payer. Il provoque également de nombreux autres problèmes pour les usagers : incendies à répétition, augmentation des factures d’électricité atteignant parfois des sommes exorbitantes, dommages aux appareillages électriques, etc.

Nos associations ont annoncé cette information dès 2018, alors que la Commission de Régulation de l’Energie, seule institution habilitée à décider en matière de tarification, avait prévu d’instaurer un système de différé tarifaire et donc de faire payer linky aux ménages à partir de 2021. Un seul journal, Marianne, avait repris l’information sans que bizarrement aucun autre média n’ait daigné la reprendre !!!

Enedis et ses sous-traitants ont donc, selon leurs habitudes constantes, menti en annonçant jusqu’à hier la gratuité du remplacement du compteur.

En réalité ENEDIS et ses sous-traitants MENTENT aux usagers et aux élus locaux depuis le début de cette opération. Ils mentent sur à peu près tout, qu’il s’agisse :

– des risques pour la santé,

– de la récupération et de l’utilisation des données privées,

– des prétendus avantages qu’apporteraient aux usagers et à la collectivité cet appareil et l’infrastructure qui l’accompagne, dont nous avons démontré qu’il s’agit de Fake news,

– du prétendu caractère écologique du linky, en réalité énergivore et dispendieux avec l’utilisation massive des centres de big data, véritables gouffres énergétiques,

– de la durée de vie de linky etc.

Ils MENTENT également sur la prétendue obligation qui serait faite aux usagers d’accepter linky.

ENEDIS et ses sous-traitants MENTENT en menaçant les usagers récalcitrants de rétorsions financières multiples et variées. Faut t-il ajouter que l’un des principaux sous-traitants, choisi par ENEDIS est fortement soupçonné de blanchiment d’argent et de liens mafieux, et connaît une chute libre de sa cotation boursière. Est-il besoin de préciser que de nombreux agents de cette société sous-traitante se conduisent comme des voyous, pour forcer la pose du linky particulièrement face à des personnes âgées ! Décidément, ENEDIS ne mérite pas la confiance que semble encore lui accorder une partie de nos compatriotes ! Devant un tel désastre il serait tout simplement moral que la direction de cette société démissionne collectivement après avoir présenté ses excuses aux Français.

Stop Linky-5G 88

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LES FICHES INFO LINKY 16 de ROBIN DES TOITS

Système Linky : surfacturation, surconsommation, contrats tarifaires piégeux

Plusieurs raisons justifient la surconsommation et la surfacturation d’énergie provoquées par l’utilisation du compteur-capteur connecté Linky.
Principales causes de surfacturation
1. Le compteur peut avoir une défaillance du système de comptage, phénomène déjà constaté.
ENEDIS aurait rappelé un lot de compteurs SAGEM en raison du  manque de fiabilité de leur système de comptage. Un témoignage a été rapporté concernant un compteur Linky Sagem dont le système de comptage était défaillant (mis en évidence par un technicien d’Enedis qui est venu l’étalonner et l’a finalement remplacé par un autre compteur Linky).

Il existe un risque conceptuel lié à l’utilisation d’une bobine Rogowski pour le comptage dans les compteurs communicants, alors que les compteurs classiques comptent selon le principe de l’effet Hall. Les ampoules LED, basse consommation, et certains appareils ayant une électronique sophistiquée, génèrent du bruit électrique (harmoniques) et une consommation d’énergie réactive qui pourrait faire bugger le système de comptage des Linky.
Action à entreprendre : mettre en demeure Enedis de venir vérifier et étalonner le compteur,  gratuitement, et s’il est défaillant, en exiger le remplacement (de préférence par un compteur banc électronique).
2. Lors de la pose du compteur, le module heures pleines/heures creuses peut ne pas avoir été configuré, actionné, ou mal configuré : cela peut provoquer la marche forcée du chauffe-eau électrique, et donc une surconsommation importante.
Action à entreprendre : si le contrat inclut l’option HP/HC, mettre en demeure Enedis de venir le configurer correctement.
Attention, le non-fonctionnement de l’option HP/HC peut aussi provenir d’une usure du commutateur (contacts « collés », ce module peut se remplacer aisément, idem sur les compteurs classiques).
3. La phase et le neutre peuvent avoir été inversés lors de la pose du compteur, d’où un risque de surconsommation mais aussi de détérioration des appareils électriques, sans oublier un risque aggravé en cas de défaut électrique.
Action à entreprendre : un électricien peut le tester, et si c’est le cas, mettre en demeure Enedis de venir mettre l’installation en conformité́.
4. Le CPL circulant dans les alimentations et circuits électroniques des appareils électriques, en perturbe leur fonctionnement, et peut aussi en augmenter la consommation.
Le CPL étant émis par le concentrateur d’un quartier, un logement peut être affecté par ce problème, même sans compteur Linky.
Action à entreprendre :  on peut essayer d’atténuer ce phénomène par l’installation d’un Filtre CPL. Préférer les filtres « parallèles », moins onéreux et ne générant pas d’harmoniques dans la bande des MHz, comme c’est le cas pour certains filtres séries.
5. Une autre cause peut conduire à augmenter la puissance souscrite.
Contrairement aux précédents compteurs, électro-mécaniques ou électroniques, le compteur Linky est équipé d’une sorte d’interrupteur interne, appelé « breaker » dont la coupure est unipolaire (ouverture de la phase seulement).
Ce breaker, calibré en puissance, prend en considération la valeur réactive (énergie magnétisante, alors que les compteurs classiques ne comptent que l’énergie active), d’où un seuil de dépassement de puissance souscrite abaissé.
6. La non-prise en considération des transitoires au branchement d’appareils électriques (un appareil électrique que l’on met en marche peut avoir, durant une dizaine de secondes, un appel de puissance jusqu’à 4 fois sa valeur en régime établi), ce qui peut provoquer le déclenchement intempestif du breaker.
7. La surconsommation des appareils en raison du passage du CPL dans leurs circuits : on retrouve aussi la même problématique que pour les harmoniques du 50 Hz, lesquelles peuvent parfois provoquer des marches/arrêts  intempestifs d’appareils par contournement des contacts d’interrupteurs.
D’une manière générale, tout courant parasite autre que le 50 Hz génère de la surconsommation, et le CPL ne fait pas exception.
8. Les pertes électriques par « effet de peau » : les courants parasites au 50 Hz, s’ils ont une fréquence plus haute, ont tendance à circuler en périphérie des conducteurs.
9. Le décompte des consommations devient mensuel avec un compteur Linky, donc si la pose de ce compteur est survenue en hiver, il est normal que les premières factures paraissent élevées puisque la consommation n’est ni estimée, ni lissée sur l’année comme avec les anciens compteurs.
Contrats tarifaires
Il convient de se méfier des propositions alléchantes de certains fournisseurs d’électricité, parmi lesquelles :
– la facturation dynamique : le coût d’achat du KW/h à l’instant t, sur le marché spot, est instantanément répercuté à l’usager (il a été observé aux USA des tarifs ahurissants dans certaines tranches horaires, certains jours pour les usagers) ;
– la tarification heure par heure (voire par 1/2h) : là encore le fournisseur va répercuter directement à l’usager son coût d’achat de l’énergie  sur le marché spot, mais de manière un peu plus lissée que dans l’exemple précédent.
La fin programmée du tarif réglementé est une évidence, en vertu de la prétendue libre concurrence, mais il est de loin le plus sécurisant pour les usagers.
ANNEXE 1
Un cas concret de surfacturation
Ce cas concerne M. XXX qui a eu les honneurs de FR3 Bretagne, à Broons.
Plusieurs mois après la pose Linky, sa facture est multipliée par 2 à 10 selon les mois. L’abonné, journaliste, téléphone à la rédaction d’Ouest France pour signaler ce dysfonctionnement et la non prise en compte de sa réclamation par EDF. Ouest France contacte FR3. Reportage chez lui par FR3 Bretagne.
Cette médiatisation lui vaut quelques semaines plus tard la visite du Directeur Régional d’ENEDIS et d’un technicien. Diagnostic : le compteur Linky fonctionne parfaitement. EDF maintient la facture.
Depuis, l’abonné constate que la consommation est redevenue normale.
Consultant sur Internet sa consommation, heure par heure, l’abonné constate que sa consommation était redevenue normale quelques jours avant la visite de Directeur Régional d’ENEDIS. Augmentation coïncidant avec la pose du Linky et retour à la normale juste avant la visite d’ENEDIS.
Une seule explication semble possible : Le Linky était mal configuré lors de la pose, il aurait été reconfiguré (à distance) la veille de la visite d’ENEDIS.
Explication technique envisageable
On peut faire varier la valeur du courant émis par le CPL sur une échelle de 1 à 8. Lorsque le courant « magnétique » du CPL est à son maximum, le rayonnement induit dans les appareils électriques est très important (radiateurs par ex., lampes basse consommation…) et provoque certainement leur surconsommation.
Par exemple, toutes les mesures du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), dans son rapport de 2017, ont été faites avec des Linky « préparés par Enedis », c’est à dire configurés avec puissance d’émission du CPL au minimum, donc valeurs mesurées bien en dessous d’un fonctionnement dans la vraie vie. Or les valeurs peuvent atteindre :
– 1,5 Ampère crête pour le APE031 en CPL G1
– 480 mA crête le ATMEL ATPL 250 en CPL G3
On peut donc émettre l’hypothèse qu’un compteur Linky, configuré « d’usine » avec une puissance d’émission du CPL élevée, proche du maximum pourrait, dans certaines installations électriques de logements, engendrer une surconsommation de certains appareils électriques, d’où une surfacturation.
A l’opposé, un niveau d’émission minimal du signal CPL limiterait cette surconsommation. Cet exemple mettrait en évidence que la puissance d’émission du CPL de Linky est modifiable à distance, soit au niveau du concentrateur, soit sur le compteur Linky lui-même.
Sources :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/broons-22250/broons-ses-factures-edf-explosent-depuis-qu-il-un-compteur-linky-5960935
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/broons-son-compteur-linky-multiplie-sa-facture-quatre-1538710.html

ANNEXE 2
Étude de l’université de Twente et de l’université des Sciences Appliquées d’Amsterdam  (Pays-Bas)
Variation de -32% à +582%
Sur un banc de test, les chercheurs ont relié les compteurs communicants à différents appareils domestiques comme des ampoules basse consommation, des chauffages, des LED et des variateurs. Ces expérimentations ont duré six mois. En général, les tests individuels ont duré sept jours, mais ils ont parfois duré plusieurs semaines.
L’objectif des experts était de reproduire une consommation régulière en énergie des ménages et non de soumettre les compteurs intelligents à des conditions optimales.
Et les résultats des tests varient énormément. Certains compteurs indiquent des erreurs de consommation dans une fourchette très importante : -32% à +582%. Pour les résultats les plus incongrus, les tests ont été répétés plusieurs fois afin de s’assurer de leur véracité.
In fine, ces surestimations se rapprochent des mécontentements d’utilisateurs sur un forum hollandais. Ils trouvaient leur facture d’électricité trop élevée.
Conception des compteurs perturbée par LED et ampoules
Les plus grands écarts de consommation ont été observés quand les chercheurs ont combiné des variateurs avec des ampoules basse-consommation et des LED.
Pour connaître les raisons de ce dysfonctionnement, ils ont démonté les compteurs incriminés. Ces derniers utilisent une bobine Rogowski et les compteurs minimisant la consommation utilisent des capteurs basés sur l’effet Hall.
En fait, les scientifiques considèrent que les appareils électriques de dernière génération comme les LED ou les ampoules basse-consommation génèrent trop de bruits dans le courant électrique et perturbent les capteurs chargés d’enregistrer la consommation énergétique.
Source : https://www.ecoco2.com/blog/aux-pays-bas-des-doutes-sur-les-mesures-des-compteurs-intelligents/