Liberté de choix entre papier et numérique

Les Français font entendre leur voix

Une étude menée par Two Sides révèle que les Français plébiscitent le maintien du choix entre supports papier et numériques pour leurs documents importants. Près de 80 % des répondants souhaitent décider du mode de réception de leurs communications, soulignant des préoccupations liées à la sécurité en ligne et à la praticité du papier. Le papier demeure un support privilégié, tant pour sa facilité d’usage que pour sa fiabilité.

Selon l’enquête réalisée par Two Sides, 79 % des Français estiment qu’ils doivent pouvoir choisir entre support papier et numérique pour la réception de documents tels que factures ou relevés bancaires. Ce chiffre reflète une volonté claire de ne pas être contraints par des stratégies de dématérialisation imposées. Ce droit à choisir est perçu comme un élément essentiel dans la relation entre les entreprises et leurs clients.

Le papier demeure une référence pour conserver des documents sur le long terme. En effet, 56 % des consommateurs trouvent plus pratique d’archiver leurs factures et relevés au format papier qu’au format numérique. Ce constat traverse toutes les générations et témoigne d’une méfiance face à des solutions digitales souvent perçues comme éphémères ou complexes à gérer.

Un autre élément clé de cette préférence est la sécurité. Avec 66 % des consommateurs préoccupés par les risques de piratage ou de vol des données personnelles, les supports numériques suscitent une méfiance croissante. Le papier, quant à lui, offre une tranquillité d’esprit que les solutions numériques peinent encore à égaler.

Si la dématérialisation est fréquemment présentée comme une avancée écologique, l’étude révèle que 55 % des Européens jugent ces arguments souvent trompeurs. Selon eux, ces discours servent davantage à réduire les coûts pour les entreprises qu’à véritablement protéger l’environnement. Cette perception met en lumière la nécessité pour les acteurs économiques de fournir des explications transparentes sur leurs choix en matière de communication.

Le papier conserve un attrait qui transcende les générations, surtout pour des documents jugés importants ou sensibles. Outre sa praticité, il est perçu comme une solution plus fiable et accessible. Ce constat invite les entreprises et administrations à réévaluer leurs politiques de dématérialisation, en intégrant davantage les préférences des consommateurs.

Le numérique ne répond pas toujours aux attentes des consommateurs. Les entreprises doivent donc réfléchir à des approches équilibrées, conciliant support papier et numérique, afin de répondre aux besoins variés de leurs usagers. Dans un monde où les technologies évoluent rapidement, la question de l’impact environnemental des solutions digitales mériterait également d’être explorée plus en profondeur.

https://www.graphiline.com/article/47707/liberte-de-cho

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commentaire reçu

Sans oublier l’obligation généralisée sans doute bientôt de la déclaration des revenus sur le net .

Pour l’instant  je continue sur papier et j’espère pouvoir continuer à le faire …

Je viens aussi de renouveler mon stock de polars (livres de poche et non pas version numérique !) pour ce plaisir du papier sous mes doigts et l’odeur de « livre neuf » …

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Autres commentaires

Merci. Très intéressant. Contre la politique de résolution de la « fracture numérique » des « attardés », nous voulons au contraire faire volontairement fracture. Exiger le papier recyclé pour tout : gaz, électricité, eau, impôts, opérateurs, banques, assurances. Prendre le ticket de caisse et refuser d’aller sur les applis marchandes.

« la question de l’impact environnemental des solutions digitales mériterait également d’être explorée plus en profondeur ».

Elle est explorée et il n’y a plus de doute : l’électronumérique et plus énergivore et polluant que le papier s’il est recyclé, et il est très recyclable, alors que le numérique l’est très peu. Les sources sont maintenant bien documentées. Rappelons que l’on ne fait pas du papier qu’avec des arbres, loin de là.

Retour au papier et au livre, refus le plus possible des objets connectés, et exiger un droit universel – constitutionnel – à la non connexion/déconnexion. Nous ne nous connecterons éventuellement que si et quand NOUS le décidons – et pas l’État, le marchand, le financier et la police.

Nous n’avons pas trouvé d’autre moyen pour balancer le sabot dans la Mégamachine en train de nous dévorer, contrôler et dévaster notre planète.

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Quelques liens

https://www.pixartprinting.fr/blog/obje

https://www.auxcouleursdalix.com/les-fausses-id

https://www.wedemain.fr/decouvrir/du-papier-con