Encore une start-up qui s’occupe de pédagogie !!! Les machines sont l’avenir de l’Homme !
Un article paru dans Ouest-France
Cette start-up bretonne a créé une appli pour que le smartphone devienne un support pédagogique
Avec l’application ModCo, les téléphones mobiles des élèves deviennent des supports pédagogiques. La start-up, installée à Lannion (Côtes-d’Armor), déploie son concept dans les collèges.
Nous avons interrogé Sylvie Audrain, co-fondatrice de la start-up lannionnaise ModCo, application qui sécurise l’usage des portables à l’école.
Quel est le principe de ModCo (pour mode collège) ?
ModCo est un outil de travail pédagogique et interactif entre les élèves et leurs enseignants. Au collège, les téléphones sont interdits, sauf pour un usage pédagogique. Quand la solution ModCo est activée, l’élève ne peut plus naviguer ailleurs sur le net sans être repéré par le professeur, qui lui a une application dédiée. C’est une technologie qui n’est pas encore exploitée à l’école.
Le téléphone oui, « mais à des fins éducatives »
Vous avez déployé la phase de test, en mai 2022, comment le concept est-il perçu ?
Nous déployons le test à Saint-Jo-Bossuet, à Lannion, et dans six autres collèges en France. Les professeurs apprécient la simplicité de ModCo. Ils peuvent ajouter tout le contenu et outils qu’ils souhaitent. Les élèves y trouveront, par exemple, des calculatrices spécifiques à chaque niveau. Quant aux élèves, ils aiment le côté ludique des apprentissages qui passent par des quiz, des vidéos… Le téléphone fait partie de leur mode de vie, autant qu’ils s’en servent à des fins éducatives. Je reste à la disposition des établissements qui voudraient découvrir l’application.
Outre le côté pédagogique, quels sont les atouts de cette application pour les établissements ?
Les élèves ont presque tous un smartphone, en s’appuyant sur ce parc existant, les écoles peuvent réduire leurs achats de matériel informatiques. Les parents aussi y verront un intérêt, à la fois éducatif et financier car des outils comme des calculatrices ou des dictionnaires peuvent y être intégrés.
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Pourquoi pas inventer un nouvel emploi : un superviseur qui sera devant ses écrans et vérifiera que les élèves « travaillent ». Une salle de contrôle comme on en voit dans les centrales nucléaires !
L’avantage : supprimer le métier de professeur pour le remplacer par un autre, beaucoup plus enthousiasmant : le surveillant. Il pourrait y avoir des intelligences artificielles qui permettraient de voir tout de suite les élèves qui ont un comportement déviant.
Cet article d’Ouest-France se retrouve aussi dans les journaux régionaux télévisés de notre région. C’est tellement plus ludique. Et cela facilite tellement le travail des enseignants qui n’ont plus qu’à se consacrer aux élèves en difficulté !
Où est la sobriété demandée par E. Macron ? Il semblerait que ce n’est qu’un mot qui laisse croire que le président est écolo. Tout ceci pour créer encore plus de start-up (à l’image de cette société bretonne) qui consomment énormément d’électricité ? Tout ceci pour numériser notre société grâce aux antennes 5G qui consomment plus d’électricité encore ? Le « progrès » a bon dos car on ne s’occupe que de la technologie et on laisse tomber l’humain : on pense que le contact se fera mieux grâce et par l’intermédiaire des machines.
On ne sort pas de cette société de consommation. Mais le revers arrivera quand on sera à court de matières premières et/ou quand on verra -d’une façon plus visible encore qu’actuellement- les conséquences de nos pratiques sur le monde (animal, végétal) qui nous entoure. Il arrivera aussi un temps où l’Homme ne sera plus qu’une marionnette robotisée. Cela commence déjà bien dans l’enseignement.
On n’aura plus besoin de profs… comme on n’aura bientôt plus besoin de médecins généralistes : les machines sont l’avenir de l’Homme.
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Un autre exemple de n’importe quoi
Un article paru dans La Croix montrant qu’on résout tous les problèmes par le numérique (l’Homme n’a plus qu’à se rhabiller)
Ehpad : bientôt une plateforme numérique pour signaler les maltraitances
Un an après la publication du livre-enquête Les Fossoyeurs, qui alerte sur les cas de maltraitances dans les Ehpad, le ministre des solidarités, Jean-Christophe Combe, a annoncé mardi 24 janvier vouloir lancer « prochainement » une plateforme numérique pour signaler ces faits.
Une plateforme numérique pour recueillir les signalements de maltraitances en Ehpad va être lancée « prochainement » pour « libérer la parole » et faciliter leur suivi, a annoncé mardi 24 janvier le ministre des solidarités et de l’autonomie, Jean-Christophe Combe.
« L’objectif est de libérer la parole, que les signalements soient plus simples et faire en sorte qu’ils soient pris en considération », a-t-il déclaré à la presse un an après la publication du livre-enquête Les Fossoyeurs, qui a révélé maltraitances et malversations dans le groupe privé de maisons de retraite Orpea.