La voiture électrique

Le lien avec Linky et le nucléaire…

Le compteur Linky constituerait, selon ses promoteurs, la première pierre du réseau « intelligent » de la ville « intelligente » de demain, dont l’intérêt écologique repose en grande partie sur le développement de la voiture électrique, décrite comme parfaitement propre. Encore une belle opération de com’…

Le compteur Linky est, selon Enedis, la première pierre du smart-grid (réseau « intelligent »), lui même indispensable à l’avènement de la smart-city. Et l’un des rouages essentiels de cette ville du futur prétendument « intelligente » et « écolo » – elle n’est bien sûr ni l’une ni l’autre – est constitué par le développement des voitures électriques. Le lien avec Linky ? Ces véhicules constitueraient autant de lieu de stockage d’électricité. On en remplirait les batteries aux heures où la demande en électricité est faible. Et, aux heures où le cerveau de la ville « intelligente » s’apercevra que la demande est trop forte, il pourrait les vider pour alimenter votre four micro-ondes et la lampe de votre salon. « Pour faire marcher tout ça, il faut un miracle de développement industriel et commercial auquel, moi, je ne crois pas, tranche l’ingénieur Philippe Bihouix, auteur de L’âge des low tech. […] Les dirigeants d’ErDF (Enedis) n’ont pas les yeux rivés vers 2040 ou 2050, mais sur un futur beaucoup plus proche, en ne remplaçant pas X agents après leur départ en retraite parce qu’ils pourront faire des opérations à distance et que les relèves seront automatiques. »

Les partisans de la « croissance verte » tenteront quand même de vous fourguer leurs voitures électriques. Ainsi, Nicolas Hulot  a annoncé, telle une révolution, l’interdiction de la vente des véhicules essence et diesel à partir de 2040. Anne Hidalgo, la maire de Paris, compte aller plus vite, à l’instar de quatre-vingt-dix autres grandes villes mondiales : la capitale sera débarrassée des moteurs thermiques d’ici à 2030.

Des batteries polluantes
Présentés comme « propres », tant sur le plan de la pollution atmosphérique que sonore, les véhicules électriques présentent un autre « intérêt » : celui de sauver l’économie mondiale de l’automobile en se contentant de la faire évoluer, et donc de ne pas trop froisser les très puissants lobbies de la route. Mais l’intérêt écologique de la voiture électrique est loin d’être aussi évident qu’il n’y paraît. Précisons d’abord que, compte tenu de leur faible autonomie et de leur fonctionnement, elles ne peuvent avoir d’intérêt qu’en ville où, dans 80 % des cas, elles parcourent moins de 60 km par jour, à faible vitesse. Balayons désormais l’idée même du « véhicule propre », qui est un bel abus de langage : tout véhicule nécessite de l’énergie et des matières premières lors de sa construction et provoque, de ce fait, une pollution.
Or, première mauvaise surprise pour le véhicule électrique : sa fabrication émet plus de gaz à effet de serre que celle d’une voiture thermique.

En gros, une voiture électrique en elle-même répond aux mêmes techniques de fabrication qu’une autre. Mais la fabrication de sa batterie, en revanche, consomme autant d’énergie que la fabrication de la voiture. Donc, les émissions doublent. Ça, c’est pour une petite batterie, de 24 KWh. Pour une batterie plus importante de 50 KWh, celle vers laquelle s’orientent les constructeurs, vous multipliez les émissions par trois.détaille Nicolas Meilhan, consultant en stratégie, spécialisé sur les secteurs du transport et de l’énergie.

Le lobby nucléaire favorable à la voiture électrique
Selon l’Ademe, il faudrait donc parcourir au moins 50 000 km pour que la voiture électrique devienne plus propre que son ancêtre thermique. Dans le meilleur des cas… « En première approximation, la voiture électrique, avec le mix mondial de production d’électricité actuel, n’a aucun impact positif sur le CO2 », tranche Nicolas Meilhan. Pour remplir les batteries, il faut bien, en effet, produire de l’électricité. Et à plus de 40 %, celle-ci est issue de centrales à charbon. L’intérêt pour les citadins est donc le suivant : externaliser leur pollution à la campagne. Pour leurs poumons et leur santé, c’est mieux – et c’est à prendre en considération –, mais à l’échelle globale, on ne fait que déplacer le problème des émissions carbone. Sans répondre à la nécessité d’une transition. D’autant que, « même si la part du charbon baisse dans les années à venir, il y a de fortes probabilités pour que ces gains soient perdus en raison de l’augmentation de la taille des batteries », prévoit Nicolas Meilhan.
En France, le problème est un peu différent, puisque les trois quarts de l’électricité proviennent de l’énergie nucléaire. Associé de Carbone 4, un cabinet de conseil sur la transition énergétique, Jean-Marc Jancovici s’est amusé à faire le calcul : quels impacts aurait le passage de l’ensemble de nos véhicules, particuliers et professionnels, sur la consommation d’électricité ? « Il faudrait augmenter la production française d’un gros 30 % », estime-t-il  (4). La Sfen – Société française de l’énergie nucléaire – voit d’un bon œil le développement des véhicules électriques, mais prévient : cela « n’a de sens que dans un mix électrique bas carbone »… Ou l’on comprend pourquoi le lobby nucléaire, jamais très éloigné des grandes décisions de l’État en matière d’énergie, est si friand des villes « intelligentes » et autres smart bidules en tout genre, dont le Linky…

Nicolas Bérard

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Les fausses promesses de la voiture électrique

La voiture électrique serait le « véhicule propre » par excellence, celui qui permettrait de conserver le même mode de vie tout en prenant soin de la planète. La réalité est tout autre : émissions de gaz à effet de serre, frénétique consommation de minerais et « révolution » des mobilités sous l’emprise du « big data » et de l’intelligence artificielle, la promesse d’un monde meilleur est surtout celle d’un enfer écologique.

https://reporterre.net/Les-fausses-promesses-de-la

La voiture électrique n’est pas écologique

https://reporterre.net/Non-la-voiture-electriqu

La voiture électrique cause une énorme pollution minière

Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la construction des voitures électriques consomme aussi une très grande quantité de métaux. Lithium, aluminium, cuivre, cobalt… le boom annoncé de la production de « véhicules propres » réjouit le secteur minier, l’un des plus pollueurs au monde, et promet un enfer aux populations des régions riches de ces matières premières.

https://reporterre.net/La-voiture-electrique-cause-un

Derrière la voiture électrique, l’empire des Gafam

Pour vanter son supposé caractère écolo, les promoteurs de la voiture électrique s’appuient sur des performances inexistantes. Surtout, ils la placent au cœur d’un système de mobilité centré sur la voiture autonome, donc l’intelligence artificielle

https://reporterre.net/Derriere-la-voiture-el

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Un article en date du 1 février 2019

https://collectif-accad.fr/site/voitures-electriqu/

extraits

Comment Linky va permettre de taxer la recharge des voitures électriques.
Contrairement à ce qui est souvent dit, le système de comptage numérique connecté Linky n’est pas intelligent, ce terme est totalement inapproprié, il est communiquant ou connecté ce qui est totalement différent.
Une de ses connexions avec ENEDIS est une finalité fondamentale du Linky qui est actuellement non activée et surtout savamment occultée aux consommateurs automobilistes car cela aurait un effet dévastateur, c’est celle du prélèvement des taxes fiscales liées à la charge des véhicules électriques via le système de comptage connecté Linky.
Personne n’ignore que les politiques ont engagé une vaste mutation contraignante et fiscale qui doit aboutir par étapes à ce que tous les véhicules thermiques soient remplacés par des véhicules électriques d’ici les années 2017 à 2040.

Pour ce faire il a fallu transformer non seulement la législation, mais aussi le principe de collecte des taxes car l’État ne peut évidemment se priver des rentrées fiscales liées aux carburants, en conséquence en 2011 qui est l’année de l’officialisation du système de comptage connecté Linky coïncide avec le changement du nom de la TIPP – Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers qui est remplacée par la TICPE – Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques.
La TICPE rapporte près de 30 milliards d’euro dans les caisses de l’état chaque année. C’est d’ailleurs le 4ème poste de recette fiscale derrière la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés.
Avec le Linky l’administration fiscale va disposer d’un outil qui va lui permettre d’encaisser les taxes liées à la TICPE.
Concrètement lors des charges de véhicules électriques ou d’accumulateurs ou tous dispositifs de stockage de l’énergie électrique, cette action de charge sera détectée par le gestionnaire ENEDIS, via le bus filaire de l’Émetteur Radio Linky qui possède 7 interfaces appelés TIC acronyme de Télé-Information Client, dont le TIC numéro 5 correspond à la charge des véhicules électriques.
Le bus de Télé-Information Client a une liaison maximale de 500 mètres, cette liaison en voie montante et descendante se réalise suivant le principe de trames émises les unes après les autres de façon cyclique en continu d’une durée comprise entre 16,7 et 33,4 milli seconde
En principe à partir de 2021 qui est la fin officielle du déploiement des compteurs Linky, pour charger les batteries de son véhicule électrique l’automobiliste aura les choix soit d’une charge normale, accélérée ou rapide suivant les propositions de la délibération de la CRE qui est la Commission de Régulation de l’Énergie qui détaille la tarification hors TVA des 3 taxes qu’auront à payer les automobilistes.

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Quand une voiture électrique prend feu, il lui faut une piscine pour éteindre

https://www.leparisien.fr/faits-divers/quand-une-v

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Rappel

Fabrication d’une voiture électrique : 6, 5 tonnes de CO2

Fabrication d’une voiture thermique : 3,7 tonnes de CO2

Ne surtout pas en conclure que la voiture thermique est la panacée !

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Le gag

Qu’est-ce qui se passe quand il neige ?

Si toutes les voitures roulaient à l’électricité, que se passerait-il s’il y avait trois heures d’embouteillage ? Les batteries seraient à plat ! Sans compter qu’il n’y a pratiquement pas de chauffage dans une voiture électrique !

Donc, plus de batterie, plus de chauffage. Vous appelez le SAMU pour embarquer femme et enfants ? Ils ne peuvent pas venir puisque tout est bouché. C’est d’autant plus insoluble que le SAMU aura peut-être une voiture électrique !

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Un échantillon très petit montrant l’impact des voitures électriques

http://alerte-environnement.fr/2017/07/19/la-voit

https://www.challenges.fr/automobile/dossiers/et-

https://rue89bordeaux.com/2020/08/fin-de-bluecu

Cela veut dire qu’il faut choisir entre la peste et le choléra. Macron a choisi la voiture électrique qui permettra notamment à Enedis de se remplir les poches par l’intermédiaire des compteurs Linky ! Sans oublier que le projet Hercule d’EDF est notamment de privatiser Enedis (qui est bénéficiaire) et de maintenir dans le giron de l’Etat les centrales nucléaires. Comme d’habitude : les pertes pour l’Etat, les profits pour les privés.