Un homme de 49 ans développe de graves problèmes cardiaques après l’installation d’une antenne 5G
Immédiatement après l’érection d’une tour 5G en face de son immeuble, un Suédois de 49 ans, auparavant en bonne santé, a développé des symptômes cardiaques inquiétants et d’autres problèmes qui se sont dissipés lorsqu’il s’est réfugié dans un appartement sans 5G, selon une nouvelle étude de cas publiée dans le Journal of Community Medicine & Public Health.
Moins d’une semaine après l’activation d’une tour de téléphonie cellulaire 5G près de chez lui, un Suédois de 49 ans a développé de graves symptômes cardiaques qui l’ont forcé à fuir son domicile, selon une nouvelle étude de cas évaluée par des paires.
L’étude de cas, publiée le 13 novembre dans le journal of Community Medecine & Public Health, a rapporté que les symptômes de l’homme ont immédiatement diminué lorsqu’il s’est réfugié dans un appartement sans rayonnement 5G. Mais, chaque fois qu’il retournait chez lui pour récupérer ses affaires, les symptômes revenaient.
Il s’agit du cinquième rapport scientifique du Dr Lennart Hardell, un scientifique de renommée mondiale sur les risques de cancers liés aux rayonnements, et de Mona Nillson sur les effets de la santé humaine des rayonnements de radiofréquence (RF) 5G réels.
Hardell, oncologue et épidémiologiste à la Fondation de recherche sur l’environnement et le cancer, est l’auteur de plus de 350 articles, dont près de 60 traitent du sujet des rayonnements RF.
Nillson, directeur de la Fondation suédoise de protection contre les radiations, étudie les impacts de la 5G sur la santé humaine avec Hardell depuis plus de trois ans ? Elle a déclaré à The defender :
« Cette étude renforce encore les résultats de nos études de cas précédentes, qui ont montré de manière cohérente que la 5G provoquait une exposition élevée aux rayonnements micro-onde (ou RF) provoquait rapidement l’apparition de symptômes graves typiques du « syndrome des micro-ondes » (parfois appelé « maladies des RF »). »
Selon Nillson, le déploiement de la 5G est un « énorme scandale » car il oblige les gens à être exposés à des niveaux très élevés de rayonnement 5G modulé par impulsion dans leur propre maison sans leur consentement éclairé et, surtout, sans aucune étude montrant que ce n’est pas nocif ».
« Il est temps d’arrêter le déploiement et de démanteler la 5G car, d’après tout ce que nous savons jusqu’à présent, la 5G est dangereuse pour la santé humaine et rien ne montre qu’elle n’est pas nocive » a déclaré Nillson.
Des symptômes graves sont apparus rapidement
La nouvelle étude de cas a rapporté les expériences de santé d’un homme auparavant en bonne santé après l’installation de l’infrastructure 5G près de l’endroit où il vivait avec sa fille adolescente.
En novembre 2022, une tour 5G a été déployée sur le toit d’un immeuble à 20 mètres de l’appartement de l’homme, avec ses antennes dirigées vers son appartement.
Avant les antennes5G, il y avait une infrastructure 3G/4G sur le toit du bâtiment depuis 2013, mais elle était placée plus loin de l’appartement de l’homme, ont déclaré Hardell et Nillson.
Lors du déploiement des antennes 5G, l’homme a commencé « assez immédiatement » à éprouver de nombreux problèmes de santé, notamment des douleurs thoraciques, des maux de tête sévères, une dysesthésie (sensations anormales), une perte de mémoire immédiate, un pouls plus élevé transitoire, un pouls irrégulier et une douleur brûlante lancinante (perçante ou lancinante) sur la peau de ses mains et de ses bras.
« C’est devenu insupportable (pour lui) de rester dans l’appartement et il a même craint pour sa vie en raison de la gravité des effets sur la santé », ont déclaré Hardell et Nillson.
La fille se plaignait de maux de tête et de problème de sommeil.
Une semaine après le déploiement de la 5G, l’homme et sa fille ont déménagé dans un autre appartement avec des niveaux de rayonnement RF beaucoup plus faibles.
L’homme a rempli un questionnaire sur les symptômes qu’il a ressenti en octobre 2022, avant le déploiement de la 5G, en novembre 2022, lorsqu’il a été exposé à la 5G et en mai 2023, lorsqu’il vivait dans son nouvel appartement sans rayonnement 5G.
Il a dit que des symptômes se sont rapidement atténués lorsqu’il a quitté l’appartement et qu’il y est rapidement retourné chaque fois qu’il est revenu pour rassembler plus de ses effets personnels.
Hardell et Nillson ont noté que les symptômes de l’homme lorsqu’il était exposé à la 5G étaient « typiques » du syndrome des micro-ondes :
« Les maux de tête, les problèmes de sommeil et les effets sur le cœur sont bien documentés et rapportés à plusieurs reprises dans des études sur les effets sur la santé dus à l’exposition aux micro-ondes/rayonnement RF. »
Le rayonnement pulsé 5G est « plus dangereux » que le rayonnement continu
Hardell et Nilsson ont mesuré les niveaux de rayonnement RF dans l’appartement libéré.
La 5G utilise des signaux de rayonnement RF pulsés qui peuvent être « plus dangereux » que les signaux non pulsés ou continus, ont déclaré Hardell et Nilsson.
En effet, les processus cellulaires sont très sensibles aux fluctuations de l’environnement électromagnétique de la cellule. En effet, une revue scientifique de 2021 a montré que le rayonnement RF pulsé est deux fois plus bioactif que le rayonnement continu.
La lecture la plus élevée de Hardell et Nilsson était de plus de 3 180 000 microwatts par mètre carré (μW/m2) – la valeur maximale la plus élevée que le compteur qu’ils utilisaient pouvait mesurer – de sorte que le rayonnement réel aurait pu être encore plus élevé, ont déclaré Hardell et Nilsson.
« Cependant, les niveaux mesurés sont bien inférieurs aux limites recommandées par l’ICNIRP [Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants] 2020 pour la fréquence 5G », ont-ils déclaré. « Pour ces fréquences, l’ICNIRP recommande un maximum de 10 000 000 μW/m2 en moyenne sur 30 minutes. »
Hardell et Nilsson ont conclu que l’étude de cas montre que « la 5G à des niveaux bien inférieurs aux limites de l’ICNIRP peut avoir de graves effets sur la santé en peu de temps ».
L’ICNIRP est une organisation privée « autoproclamée » basée en Allemagne qui a « une influence et une domination mondiales » sur les études scientifiques sur les effets négatifs des rayonnements RF sur la santé, ont déclaré Hardell et Nilsson.
Les lignes directrices de l’ICNIRP en matière d’exposition – qui servent de valeurs de référence à de nombreux gouvernements lors de la fixation de leurs limites d’exposition – sont basées sur l’idée que les rayonnements RF ne sont nocifs pour l’homme qu’à des niveaux suffisamment élevés pour chauffer les tissus corporels.
Hardell et Nilsson ont écrit : « Leurs lignes directrices [de l’ICNIRP] sont basées sur des évaluations qui ont rejeté les effets non thermiques, malgré les preuves croissantes d’une gamme d’effets nocifs bien inférieurs aux niveaux de l’ICNIRP. »
L’ICNIRP et la FCC « protègent l’industrie des télécommunications »
Nilsson a déclaré qu’elle espérait que l’étude sensibiliserait aux impacts négatifs de la 5G sur la santé.
« Je veux que le public sache qu’il est exposé chez lui à des niveaux de rayonnement micro-ondes dont il n’a jamais été démontré qu’ils étaient sans danger pour une exposition chronique », a-t-elle déclaré, ajoutant :
« Les scientifiques et les médecins mettent en garde depuis des années contre les effets potentiels graves de la 5G sur la santé et sur le fait que la 5G entraînerait une forte augmentation de l’exposition aux micro-ondes, ce qui est confirmé par nos études.
« Ils ont demandé un moratoire jusqu’à ce que les risques aient été étudiés. »
Pendant ce temps, les limites d’exposition aux rayonnements RF acceptées par la plupart des gouvernements – y compris les États-Unis, via la Federal Communications Commission (FCC) – autorisent le déploiement de la 5G parce que les limites sont trop élevées, a-t-elle déclaré.
« Il est clair que l’ICNIRP et les agences gouvernementales comme la FCC protègent l’industrie des télécommunications », a ajouté Nilsson.
Leurs limites ne protègent que contre les effets aigus des rayonnements si intenses qu’ils réchauffent le corps et sont inadéquates pour protéger le public contre les dommages causés par une exposition chronique à des niveaux de rayonnement plus faibles, a-t-elle déclaré.
Miriam Eckenfels-Garcia, directrice du programme Rayonnement électromagnétique et sans fil de Children’s Health Defense (CHD), est d’accord. Elle a déclaré à The Defender :
« Non seulement les limites de la FCC n’ont pas été mises à jour depuis plus de 20 ans, mais comme l’a déclaré la Cour d’appel des États-Unis pour le circuit de DC lors de la victoire historique de CHD contre la FCC en 2021, la FCC n’a pas pris en compte les effets néfastes des rayonnements RF sur la santé non cancérigènes, les menaces environnementales et l’impact particulier des rayonnements RF sur les enfants.
« Il est temps que la FCC et d’autres organismes de normalisation prennent en considération les centaines d’études, comme celle-ci, et fassent leur travail pour protéger le public et l’environnement, plutôt que la grande industrie. »