Les méthodes tellement classiques d’Enedis
Enedis Gironde a donné comme consigne à ses agents qui viennent pour une panne de ne dépanner l’usager qu’après lui avoir posé le linky et si le client refuse de repartir.
Des usagers ont déjà cédé sous cette pression totalement illégale
Le problème existe aussi dans notre région
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en fait cela fait bien longtemps, et partout en France, qu’Enedis pratique ce chantage au Linky : « si vous ne prenez pas le Linky, on ne répare pas »
Le point positif c’est que, la plupart du temps, les gens ont toujours le courant, il leur est donc facile de résister (bien plus que s’ils n’ont plus d’électricité)
Voici ce que les collectifs français répondent :
la réparation d’un compteur défectueux est la première mission d’Enedis. C’est d’abord cela qu’ils doivent essayer, et non changer le compteur sans réfléchir.
Si la réparation n’est pas possible, il faut alors accepter le changement de compteur, mais pour un autre compteur ordinaire et non un Linky.
Bien sûr, ils profitent des pannes et de toute autre situation (déménagement par exemple) pour prétendre qu’il faut obligatoirement mettre un Linky, ce qui est faux. Ils prétendent aussi qu’ils n’ont plus que des Linky, ce qui est faux aussi.
Recontactez les pour exiger une réparation ou, au pire, l’installation d’un autre compteur ordinaire.
S’ils ne veulent pas, contactez les médias locaux (journal, france bleu, france3, etc) pour dénoncer leur chantage au Linky, ça marche assez bien…
Courage et détermination en lien avec les collectifs de la région !
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L’ACCU pointe du doigt des pratiques d’intimidation d’Enedis pour installer le compteur linky et appelle les électrosensibles à se faire connaître
L’association ACCU71 (alerte citoyenne communauté urbaine) a assuré une conférence de presse à Montceau-les-Mines sous le kiosque jouxtant la mairie.
Il était question d’aborder les pratiques d’Enedis et de ses prestataires de service pour forcer la main des récalcitrants au linky.
A l’occasion de cette rencontre, plusieurs personnes étaient venues témoigner de leur électrosensibilité et des pratiques d’Enedis afin de les forcer à installer le compteur linky.
La Présidente de l’association Dany Poullet a d’abord rappelé les motivations de l’association. En 2019, 274 personnes en Saône-et-Loire ont accepté de saisir la justice (une action juridique contre Enedis) afin de faire reconnaître le droit de refus des compteurs communicants (Linky, Gazpar ou encore aquarius). L’occasion pour la Présidente de rappeler : « Nous ne sommes pas l’illégalité quand on protège un compteur extérieur. Le coffret nous appartient. » La procédure lancée en 2019 est encore en cours et n’a pas donné lieu à une décision. Les procédures – car il y en a plusieurs – ont été lancées auprès de deux tribunaux (Chalon-sur-Saône et Mâcon).
Puis le deuxième événement qui a fait de nouveau réagir l’association date d’il y a deux semaines. La Présidente de l’association a reçu il y a deux semaines un mail du conciliateur de justice qui lui faisait part d’une dame harcelée par Enedis et par son prestataire dans le but de poser le compteur linky.
Ils l’auraient menacé de couper son courant.
Et dans les témoignages qui allaient suivre, d’autres personnes allaient rapporter les mêmes propos.
L’ACCU en dialogue avec les élus du territoire
Ces dernières semaines, l’ACCU 71 s’est distinguée par ses rencontres avec les maires du Creusot, David Marti (également Président de la CUCM) et de Montceau-les-Mines, Marie-Claude Jarrot.
L’association a pour objectif d’informer et de défendre les droits des usagers. Ces rencontres avaient pour objectif d’aborder le déploiement de la 5G. Et l’association va poursuivre ses rencontres avec d’autres élus du département, notamment le maire de Chalon-sur-Saône.
Ce sont ensuite plusieurs témoignages qui ont éclairé la question de l’installation des compteurs linky, portant aussi bien sur les pratiques de la société pour forcer la main, que sur les effets de l’installation de ce dispositif sur le quotidien de plusieurs personnes présentes. Des personnes qui venaient d’ailleurs de plusieurs villes du département : Donjon, Chalon-sur-Saône, la Guiche et du bassin minier.
Elliane Chamard, habitante de Saint Vallier, a partagé par la voix de la Présidente de l’association son témoignage. Elle avait refusé le compteur linky envoyant d’ailleurs les courriers de refus aussi bien au maire de la commune qu’à Enedis. En décembre 2020, elle a été relancée par Enedis, la personne au bout du fil lui aurait indiqué : « de toute façon c’est obligatoire, sinon on vous coupera le courant. ». Prise de panique, elle a appelé la gendarmerie, les agents confirmant qu’ils ne se déplaceraient pas pour arrêter le courant ni forcer l’installation du compteur. Fin janvier, c’est une autre personne qu’elle a au téléphone et qui lui répète une nouvelle fois le caractère obligatoire de l’installation. Excédée, elle est allée voir le conciliateur de justice qui l’a orientée vers l’association ACCU 71.
Et les membres de l’association de commenter qu’il s’agit d’un abus d’autorité voire de harcèlement si le nombre de contacts est important et dans un laps de temps court.
Selon l’association, le remplacement du compteur électrique n’est pas obligatoire. Répondant aussi aux menaces reçues par certaines personnes portant sur la facturation du relevé, l’association indique que le relevé du compteur est compris dans le prix de l’électricité. En outre et depuis juillet 2019, les compteurs électriques n’appartiennent plus aux communes mais au SYDESL (Syndicat Départemental d’Énergie de Saône & Loire). En revanche, le boîtier entourant le compteur serait la propriété de l’usager. L’association s’appuie sur des jugements rendus ces derniers mois pour fournir cette information.
Des pratiques pointées du doigt
L’association a pointé du doigt les pratiques d’Enedis et de ses prestataires frisant le harcèlement. Enedis qui impose le linky, « si on veut se raccorder ou si le compteur est en panne. A chaque fois, ils sont en position d’abus, de passage en force » relève Dany Poullet.
La Présidente d’association ajoute : « On demande à chacun d’avoir le réflexe de demander à la personne qui appelle son nom, sa fonction et de dire que c’est enregistré. Et quand on barricade son compteur, il faut prendre des photos. »
La conférence de presse s’est poursuivi avec plusieurs témoignages de personnes électrosensibles. D’abord Madame Okrzesik a raconté comment sa mère atteinte d’Alzheimer et qui avait pourtant refusé le linky, s’est retrouvé avec le compteur installé chez elle quelques mois plus tard. Sa fille s’interroge sur les pratiques d’Enedis et du prestataire de service qui n’ont pas tenu compte des courriers de la dame. Elle-même est électrosensible. Elle ne peut pas vivre en présence d’un certain nombre d’ondes. Elle porte ainsi sur elle des vêtements qui la protègent des ondes électromagnétiques et son ordinateur est branché par un câble à internet.
Lorsqu’elle se rend chez sa maman, elle éprouve des maux de tête, des pics de violence, des acouphènes, un affaiblissement du système immunitaire. Elle est aussi devenue hypersensible aux odeurs. Elle est sensible à la 5G.
Un autre homme quant à lui équipé d’un pacemaker a peur pour lui et refuse catégoriquement l’installation du linky à son domicile. Les témoignages se multiplient de la part de personnes électrosensibles. Elles racontent toutes un quotidien similaire. Sans même se connaître, elles vivent un quotidien perturbé par le linky : des maux de tête, maux aux yeux, acouphènes, irritabilité etc. Quand elles sortent de chez elles, les symptômes réduisent drastiquement.
L’autre problème pointé du doigt pendant la conférence de presse portait sur les pratiques de pression d’Enedis. Courriers à la main, plusieurs témoignages se sont succédé pour encourager à ne rien lâcher : « Il faut tenir jusqu’à la fin de l’année. Après Enedis arrêtera. » nous dit-on.
Une femme venue de Paray-le-Monial a pu éviter que son électricité soit coupée car elle doit dormir chaque soir avec un appareil spécial à cause de ses apnées du sommeil. Mais tel n’a pas été le cas pour trois personnes en Sud-Aquitaine qui ont vu la distribution d’électricité coupée.
Des électrosensibles appelés à se faire connaître
Dany Poullet a encouragé toutes les personnes électrosensibles à se faire connaître auprès des autorités, certificats médicaux à l’appui : « Il faut des zones blanches, sinon la vie ne sera pas possible pour les électrohypersensibles ».
Et certains d’entre eux ont découvert cette sensibilité après la pose du compteur linky, comme en a attesté l’un des derniers témoignages de ce vendredi. Un homme regrette amèrement l’installation du compteur à son domicile, lui qui s’est retrouvé obligé de dormir dans sa caravane. S’il essaie à présent de vivre avec, son quotidien est bien différent de celui qu’il connaissait avant l’installation du linky.
L’association ACCU71 reste plus que motivée pour arriver d’une part à maintenir des zones blanches et permettre que le choix des opposants au linky soit respecté d’autre part.
montceau-news.com
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Voici un modèle de lettre que l’on peut envoyer au fournisseur
J’ai un souci que vous connaissez : mon compteur CBE ne fonctionne pas ; je ne peux pas avoir connaissance de ma consommation.
Il y a évidemment la solution de réparer ce compteur qui n’est évidemment pas vieux. C’est ce qu’Enedis ne fait pas ou ne veut pas faire.
L’autre solution est que l’on remplace le compteur récent par un Linky. C’est ce que je ne veux pas, notamment pour des raisons médicales.
Cette situation est d’autant plus anormale qu’il ya possibilité de réparer ou de mettre un compteur CBE. Dans le deuxième cas de figure, il ne faut surtout pas me dire qu’il n’y a plus de compteur de ce type : c’est faux.
Je rappelle que la réparation d’un compteur défectueux est la première mission d’Enedis.
Comme vous êtes mon fournisseur, je vous prie de transmettre ma demande au distributeur Enedis. Il sera toujours possible de se mettre d’accord sur une date pour trouver une solution à ce problème de compteur défectueux.
Durant cette attente, si cela dure un trop long moment, il peut y avoir une solution provisoire :
- Comme c’est un CBE, il est certainement possible pour le releveur de savoir la consommation réelle.
- Si ce n’est pas le cas, cela signifie que le compteur est défectueux. Dans l‘attente d’un nouveau compteur ordinaire, il est possible de prendre en compte les consommations précédentes (aux périodes identiques) pour estimer le niveau de consommation durant la période pendant laquelle le compteur ne fonctionne pas normalement.
Si l’attente est trop longue pour trouver une solution, je serai dans l’obligation d’envisager d’autres méthodes pour résoudre ce problème.
Dans l’attente d’une réponse de votre part –notamment en m’envoyant le contenu de la lettre que vous pourrez envoyer à Enedis-, je vous prie de croire à l’expression de mes sentiments les meilleurs.