Attention : il n’est pas vraiment conseillé d’acheter ce livre !
Aucune nouveauté sur le fond du procès : non-sens écologique, énergivore, risques de dérive totalitaire et de société de surveillance, « conséquences délétères sur nos vies ».
Mais la moitié du bouquin consiste à défendre l’ANSES et le fameux « non prouvé », à débiner les études références (Hardell, NTP, Ramazzini). Le passage sur les EHS est particulièrement odieux de parti pris.
Livre inutile, donc. Il en existe de bien meilleurs.
Ceci est étonnant car la tribune signée par 740 chercheurs et universitaires avait été une référence pour la contestation publique du collectif nantais (même si une phrase laissait entendre que le problème santé était secondaire, ce qui était déjà le cas de Barrau, de Bayou et de nos Verts électoraux locaux).
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Présentation du livre
Enquête sur une technologie imposée
Rarement une nouvelle technologie aura soulevé autant de passions, avant même son implantation, que le développement de la téléphonie mobile de cinquième génération, dite 5G. Suscitant les pires craintes sur les plans sanitaire et écologique ou en matière de sécurité et de surveillance pour les uns, elle constitue pour les autres une véritable révolution ouvrant tout un monde de possibilités. Comment faire la part des choses? C’est là l’exercice auquel s’est prêté le collectif Atécopol, pour qui la 5G est d’abord et avant tout un cas d’école de la course en avant technologique et de l’obsolescence programmée. En montrant les limites d’une approche strictement technocratique pour évaluer cette technologie imposée, le collectif nous rappelle que le débat entourant la 5G soulève l’enjeu de la nécessaire appropriation démocratique des choix technologiques. La question de la technique est d’abord une question politique.