Argumentaire contre la 5G

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Extraits

SOMMAIRE DU DOCUMENT

Les angles morts du débat sur la 5G

La 5G : un cadeau empoisonné

Pourquoi il n’y a pas d’opposition importante ?

Ce qu’on ne nous dit pas

Les décisions de l’État favorisent la 5G

Exposition

Santé et environnement

L’OMS s’inquiète

Rôle de l’ANSES

Lois et réglementations

Les assurances et le risque électromagnétique

Consommation, Internet des Objets, travail à distance

Surveillance, espionnage

Éducation et service public

Pouvoir des maires

Pas de débat public, démocratie en danger

Que faire ?

Pour résumer

Documentation et Sites

Un tract : La 5G, un cadeau empoisonné

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LES ANGLES MORTS DU DÉBAT SUR LA 5G

  1. —- sur la santé étendue à tout le Vivant ; végétal, animal, humain

  1. —- sur une société de surveillance accrue, inévitable, sujet de moins en moins controversé. Le tout électronumérique, véritable sidération magique de notre époque, nous parle de “dématérialisation”, de “nuages » quasi-mystiques quoique bien gris (voire rougeoyants), de cloud et de big data. Mais, étendu partout, avec sa myriade de capteurs hyperconnectés, dans nos rues, le long de nos routes, et jusqu’au cœur de nos foyers –d’état d’urgence en état d’urgence, de mesures d’exception en mesures d’exception–, comment ne pas avoir conscience que, au moment même où nous sommes plus que jamais tracés à notre insu -par les portables (même fermés), les tablettes, les ordinateurs-, les libertés les plus fondamentales reculent à vitesse grand V dans des États qui se disent démocratiques, libéraux et n’ont de cesse de donner des leçons aux citoyen.nes et aux autre États.

« Vous n’avez rien à cacher ». Si : notre vie la plus intime ; nous n’avons rien à montrer et revendiquons le droit à la déconnexion.

  1. —- sur la nécessité pour une couverture globale, planétaire, de milliers de satellites en basse orbite au grand dam des sciences de l’espace avec des conséquences sur le climat et le Vivant. On nous objecte : rien à voir avec la 5G, en tant que telle, dans nos villes aujourd’hui. Peut-être, mais c’est déjà en cours pour les américains et les chinois en complément des zones non couvertes par la 5G.

  1. —- sur la matérialité du numérique : extractivisme minier hyper-polluant dans des conditions insoutenables, humainement, matériellement, politiquement et moralement, loin de nos yeux rivés sur nos écrans ; cause de guerres déjà, notamment en Afrique ; épuisement de terres rares nécessaires au numérique high tech dont 4 ou 5 essentielles viendraient à manquer assez vite, tout ceci sous la coupe de la Chine qui les transforme à près de 90 %.

  2. —- sur la promesse mirobolante de créations d’emplois, alors que tout le monde peut constater autour de soi que partout où la numérisation/robotisation passe, l’emploi trépasse, y compris dans les services encore publics. Une énorme et grossière ficelle de nos multiples lobbys qui nécessiterait une investigation particulière car –sur le fond du problème– ni nos politiques de tout bord, complices ou dépassés (du passé ?), ni nos médias, y compris dits « indépendants », à forte tendance technophile, voire technolâtre, ne font l’effort de s’y intéresser vraiment.

LA 5G : UN CADEAU EMPOISONNÉ

Que disent les opérateurs ?

On va aller vers le 100 % connecté.

→ Les nouvelles technologies permettront notamment le télétravail et le téléchargement plus rapide des films.

La culture, l’éducation, la médecine … en profiteront !

En fait la 5G c’est quoi ?

Un peu d’histoire

1G : Voix

2G : Voix et texte

3G : Web mobile ; Internet

4G : Vidéo et augmentation des débits pour les smartphones

5G : Internet des objets et des corps (IoT)

La 5G, c’est 10 fois plus rapide que la 4G, 1 million d’objets connectés au km² ; la 4G, c’est 1000 objets au km² (mille fois moins).

La 5G, c’est plus de vidéos ; des applications dans l’industrie, la logistique, l’agriculture.

La 5G c’est la voiture autonome ; la smart City ; l’e-médecine ; la caméra de surveillance pour les industriels et les États ; la reconnaissance faciale ; l’intelligence artificielle ; l’internet des objets.

La 5G, c’est toujours plus de consommation énergétique. Affirmer que la 5G soutiendrait des économies d’énergie ou réduirait le changement
climatique est faux. La consommation électrique mondiale des réseaux publics 5G correspondrait à celle d’un nouveau pays virtuel, classé parmi les 15 pays les plus consommateurs d’électricité. La consommation électrique de la 5G rajouterait autant de Gaz à Effet de Serre dans le monde que 13% du secteur de l’aviation (minimum, avant Covid-19).

La 5G, c’est toujours plus d’extractions de ressources rares, souvent par des enfants ; par exemple pour l’extraction au Congo des métaux rares qui servent à la fabrication des batteries des voitures électriques, des smartphones.

La 5G, c’est toujours plus d’addiction.

La 5G, c’est toujours plus de pression électromagnétique, surtout sur les jeunes.

La 5G, c’est encore moins de vie sociale.

La 5G, ce sont les scientifiques, les météorologues, les entomologistes qui poussent des cris d’alarme, dès maintenant.

La 5G, c’est encore plus de surveillance de tous par les industriels et par les États ; c’est pourquoi on vous incite tant à l’adopter.

Il faut savoir que la 3G expose moins aux ondes électromagnétiques : elle est 230 fois moins nocive que la 2G ; 12 fois moins que la 4G et 22 fois moins que la 5G !

Le déploiement de la 5G est en opposition avec les objectifs climatiques et environnementaux visant à une réduction de l’émission de GES (Gaz à Effet de Serre) et à une consommation durable, sobre, locale et circulaire.

POURQUOI IL N’Y A PAS D’OPPOSITION IMPORTANTE A CES IMPLANTATIONS D’ANTENNES 5G ?

Il y a d’abord le fait que, comme le nuage nucléaire de Tchernobyl en 1986, les ondes ne se voient pas, les ondes ne s’entendent pas. Donc, on n’en parle pas … en tout cas, le moins possible.

Le principe de base : circulez, il n’y a rien à voir !

Il y a ensuite des mystifications : on sait depuis toujours que nous sommes entourés d’ondes naturelles -cela fait partie de notre environnement NATUREL. La 5G et les autres « G » font partie des ondes ARTIFICIELLES. On nous dit que les ondes électromagnétiques artificielles sont très faibles ; en réalité, elles polluent 1 milliard de milliards de fois plus qu’il y a 100 ans.

On nous dit depuis au moins dix ans que ces ondes artificielles n’ont que des effets thermiques ; on oublie de mentionner les effets biologiques qui sont beaucoup plus dangereux -pourtant démontrés par une multitude d’études scientifiques indépendantes, mais rejetés autant par les industriels que par l’État français et ses organismes affiliés soit-disant indépendants, notamment l’ANSES.

Ensuite les problèmes de santé ne se dévoilent pas forcément tout de suite ; on les noie dans des problèmes multifactoriels. Nous retrouvons exactement le même procédé historique que pour l’amiante, le tabac, les pesticides, les néonicotinoïdes, les perturbateurs endocriniens, les particules fines… exactement la même fabrication « scientifique » du doute, du « non prouvé ».

On est assez ignorant sur le sujet. D’ailleurs, il n’en a pas du tout été question lors des élections présidentielle et législative. Personne n’a fait mention du Linky, de la 5G et de la numérisation de la société. A de rares exceptions, la presse -largement ligotée- n’aborde pas le problème dans sa totalité : soit elle rapporte intégralement le discours des opérateurs, soit elle transforme le discours des opposants : la grande majorité des médias est aux mains d’une petite poignée d’oligarques.

« On n’arrête pas le progrès ». C’est ce que l’on entend souvent. Il faut avoir en tête que « le progrès ravage le monde ». Ce n’est évidemment pas l’avis d’E. Macron qui a été très clair le 14 septembre 2020 : « J’entends beaucoup de voix qui s’élèvent pour nous expliquer qu’il faudrait relever la complexité des problèmes contemporains en revenant à la lampe à huile ! Je ne crois pas que le modèle amish permette de régler les défis de l’écologie contemporaine », s’est moqué le chef de l’État, en précisant même que « la France va prendre le tournant de la 5G ». Les opposants à la 5G sont donc considérés comme des amish, voire des complotistes, des conspirationnistes. C’est confondre progrès technologique et progrès humain. Dans le domaine de la 5G, on ne s’occupe que du progrès technologique… et on ne voit pas les dégâts humains : on est persuadé que la technologie sans fil n’est pas dangereuse. « Le dieu Progrès et la fée Technologie ne sont que les figures sécularisées d’une nouvelle religion. Cela signifie destruction et pillage de la nature, incarcération de l’homme-machine dans un monde-machine en pilotage automatique, dégradation des rapports de force entre la classe au pouvoir et la masse des sans-pouvoirs ».

Les mensonges ne manquent pas :

– On prétend que la 5G n’émet des ondes que lorsqu’il y a utilisation : c’est faux.

– On prétend que la 5G est écologique : c’est faux.

– Il y a des enjeux économiques ; on pense que la 5G va amener beaucoup d’emplois ; c’est faux !

CE QU’ON NE NOUS DIT PAS

On aura des antennes hautes et des petites tous les 100 m (small cell), cachées notamment dans le mobilier urbain ou rural ….

Le passage des ondes nécessitera l’abattage de nombreux arbres.

→ Au niveau mondial, le réseau nécessitera l’utilisation de 100 000 satellites ; 10 fois plus que d’étoiles visibles. Les risques sont nombreux : dégradation de l’ionosphère ; atteinte à la couche d’ozone ; Gaz à Effet de Serre ; observations des astronomes et des météorologues perturbées par les pollutions lumineuses ; mise en danger de toute la faune nocturne.

Il y a et il y aura un impact sur le vivant : humain, végétal et animal (insectes, oiseaux …). L’exposition aux ondes de la 5G menace les équilibres fragiles de nos écosystèmes. L’existence de l’Homme est donc elle-même directement menacée. La 6ème extinction de masse des espèces risque de s’aggraver encore avec la 5G.

Voici des exemples réels :

  • « On a beaucoup de perte de jeunes pigeons-voyageurs depuis trois ou quatre ans, depuis le déploiement de la 5G. On n’avait pas eu ça avec la 4G » explique le responsable du site Pigeon Master.

  • Joël K., agriculteur dans le Perche a perdu plus de 200 bêtes.

  • A Allineuc (Côtes-d’Armor), l’éleveur Stéphane Le Béchec a perdu 200 vaches et veaux de manière inexpliquée en trois ans. Il impute ces nombreux décès aux champs électromagnétiques.

  • 200 000 lapins sont morts en 2014 : trois antennes étaient situées à 150 m d’une exploitation de Saint-Longis, au nord de la Sarthe.

  • A Mazeyrat d’Allier, 50 vaches et veaux (sur un troupeau de 200) ont péri, sans explication pour le moment ; le Tribunal Administratif de Clermont-Ferrand a ordonné l’arrêt des antennes dans les trois mois, pour une durée de trois mois ; pour faciliter l’expertise.

https://crowdbunker.com/v/J9Ptn66SfT

Bien entendu, les opérateurs ont contesté auprès du Conseil d’État, la plus haute instance juridique administrative, qui leur a donné raison, comme elle n’en finit pas donner raison aux Autorités et à l’industrie. Mais l’éleveur, lanceur d’alerte, a contre-attaqué en désactivant l’antenne-relais, appuyé par des habitants et le maire de la commune.

« Nous assistons à… l’avènement d’une logique inversée : ce ne sont pas les émissions électromagnétiques qui sont potentiellement nocives pour les êtres vivants, mais les êtres vivants qui sont dangereux pour la bonne marche de la téléphonie mobile. »

  • Des éleveurs ont été ruinés en raison des divers troubles qui ont atteint leurs troupeaux : troubles de croissance, de la fertilité, de la respiration, immunité globale devenue anormale. Ils ont observé une surmortalité, un affaiblissement énergétique, et des troubles comportementaux tels que du cannibalisme …

  • Chacun sait que les animaux sont des simulateurs, voire des Amish. Chacun sait aussi que les humains ne sont pas des mammifères !

  • SFR n’a aucun état d’âme : il veut installer dans une zone non blanche une antenne-relais à 15 mètres de la pâture des chèvres de la chèvrerie des sabotiers à Mecquignies, petite commune de 700 habitants de l’Avesnois (59). Non seulement l’éleveur craint pour ses chèvres, mais il a aussi peur de perdre sa certification Bio. Il a attaqué en référé au Tribunal Administratif de Lille … et a évidemment perdu !

  • Free n’est pas en reste puisqu’il veut implanter une antenne près d’un centre équestre à Lières, petite commune de 400 habitants dans le Pas-de-Calais… qui ne se laisse pas faire.

  • Il y aurait une évolution dans ce domaine car certains tribunaux de base commencent à défendre les paysans. Dans la Manche, un jugement a été rendu en faveur d’un éleveur face à RTE : les préjudices subis par un exploitant laitier ont été reconnus. Il percevra 460 000 euros.

Il faudra acheter un nouveau Smartphone (gaspillage, métaux rares, coût …).

L’immobilier (maisons, terrains) perdra de la valeur (20 à 30%) s’il est proche d’une antenne.

LES DÉCISIONS DE L’ÉTAT FAVORISENT LA 5G

Il faut rappeler que, le 3 mai 2002 (deux jours avant l’élection présidentielle de Jacques Chirac, donc hors des regards), Lionel Jospin, alors premier ministre, signe avec huit ministres un décret sur les normes en matière d’ondes électromagnétiques : ces normes ne prennent en compte que les effets thermiques (échauffement, inflammation, brûlures) des micro-ondes.

Les maires se sont vu retirer en 2011 leurs pouvoirs sur les antennes, sauf au niveau de l’urbanisme.

La loi ELAN du 24 novembre 2018 (élan vers quoi ? Au profit de qui ?) a encore réduit leurs possibilités d’action… déjà bien entamées sept ans auparavant. Elle a permis l’acquisition des colonnes montantes par Enedis ; ce qui a favorisé l’explosion des antennes au sommet des immeubles. Cette loi a facilité les démarches des opérateurs. Ceux-ci mettent le prix pour avoir ces colonnes -jusqu’à 10 000 € par an. L’article 219 de la loi ELAN a réduit le délai de deux mois à un mois entre la transmission du Dossier d’Information Mairie et le dépôt de la demande d’autorisation d’urbanisme.

Selon le Décret n°2018-1123 du 10 décembre 2018, les projets d’installation d’une antenne-relais sont soumis à une simple déclaration préalable dans l’hypothèse où son emprise au sol est comprise entre 5 m² et 20 m².

La Convention Citoyenne pour le Climat de 2019 a préconisé un moratoire sur la 5G. Cela n’a pas abouti car E. Macron a décidé de ne pas prendre en compte cette demande ; ce fut d’ailleurs le cas pour la très grande majorité des 149 propositions émises par la Convention.

En plein confinement, la loi d’urgence du 23 mars 2020, avec notamment l’ordonnance n°6 en date du 25 mars 2020, a permis aux opérateurs de ne plus avoir de démarches à faire durant cette période pour les implantations ; ils s’en sont donné à cœur joie ! C’est le summum de l’abject !

EXPOSITION

La 5G augmentera d’au moins 30 % l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence. Les normes françaises à ne pas dépasser sont trop élevées ; elles datent de 2002 ; elles ne sont basées que sur des recommandations (ICNIRP 1998, organisme dit indépendant).

« Il faut savoir que le niveau d’intensité d’un Champ ÉlectroMagnétique (CEM) est moyenné sur 6 minutes (« valeur RMS ») et utilisé comme référence pour des expositions 24h/24 ! Par ailleurs, ce niveau ne rend absolument pas compte des pics d’intensité instantanés, lesquels sont la règle pour la téléphonie mobile et auxquels correspond une « valeur pic ». Pour les effets biologiques des CEM, ce sont ces valeurs pic qui comptent ; pour illustrer cette différence fondamentale, disons simplement que, si vous deviez subir 100 piqûres d’aiguille de 1 mm de profondeur au niveau du cœur (valeur moyenne), vous ne garderiez aucune séquelle, tandis qu’une seule piqûre de 100 mm (valeur pic) pourrait être mortelle ».

https://www.stop5g.be/fr/htm/Reponse-enquete-5G-Bruxelles_aout22.htm

Les lobbies de l’industrie ont bien fait leur boulot !

Par exemple sur les normes : l’ICNIRP -Commission internationale sur la protection des radiations non ionisantes, ONG qui a le soutien de l’OMS-, ne s’appuyant que sur les effets thermiques, préconise de ne pas dépasser -suivant les fréquences- de 41 à 61 V/m (Volt par mètre) ; la France s’aligne sur ces normes. L’ICNIRP est une institution privée de droit allemand créée en 1992 par Michael Repacholi pour répondre au mieux aux volontés de l’industrie des télécoms. Le lien étroit qu’entretient l’ICNIRP avec l’industrie est documenté de longue date. Cet organisme s’oppose à la majorité des résultats de la recherche et aurait donc besoin d’un fondement scientifique particulièrement solide. Il désinforme et contribue à la fabrique de l’ignorance chère au lobby des télécoms.

Les conflits d’intérêts existent

Par exemple, Édouard Philippe, premier ministre jusqu’en 2020, est depuis cette date au conseil administration d’ATOS (entreprise axée sur l’informatique et la numérisation) ; il est aussi maire du Havre.

Par exemple, Thierry Breton, ancien PDG de France télécoms, ensuite ministre de l’industrie, puis longtemps PDG d’ATOS, a, entre autres, conçu le système d’information des capteurs communicants Linky et des smart grids (réseaux intelligents), ainsi que « l’Espace numérique de santé », le nouveau dossier médical d’espionnage en ligne de l’Assurance Maladie. Il occupe actuellement le poste de commissaire européen au marché intérieur, donc très influent pour lancer la …6G -prévue dans 8 ans !

Et pourtant, dans le nouveau data center d’ATOS, inauguré en 2019 aux Clayes-sous-Bois, sur le site entouré par trois antennes-relais, sept cas de cancers rares du cerveau (gliomes) avaient été diagnostiqués parmi les salariés entre 2015 et 2019. Dix autres cas avaient été avérés dans le bassin de vie des Clayes-sous-Bois, Plaisir et Villepreux :

https://rumble.com/vswfu1-complment-denqute-5g-londe-dun-doute.html

Et pourtant : le rapport BioInitiative 2007, mis à jour en 2012 et 2014, rédigé par 29 scientifiques indépendants (21 d’entre eux possèdent un doctorat et 10 un titre médical), examine plus de 3000 études scientifiques publiées dans le monde et montre que des effets biologiques apparaissent à de très faibles niveaux d’exposition, bien en-deçà des normes actuelles : « cassures simples ou double-brin de l’ADN, déséquilibre du système immunitaire, perturbations métaboliques, carcinogénicité, effets négatifs sur le développement des enfants, diminution de la fertilité masculine, ouverture de la barrière hémato-encéphalique, impact négatif sur le développement embryonnaire, ÉlectroHyperSensibilité, etc. Les normes de protection du public sont 1000 à 10000 fois supérieures aux niveaux qui sont rapportés par les nouvelles études comme provoquant des effets biologiques. » Bionitiative préconise un maximum de 0,04 V/m.

Les résumés de recherche de la Bioinitiative ont été mis à jour en 2022 pour les études génétiques, neurologiques et sur les radicaux libres (dommages oxydatifs). Une nette majorité d’études rapporte des effets biologiques par opposition à  » aucun effet » :

https://bioinitiative.org

Et pourtant : la Résolution 1815 du 27 mai 2011 du Conseil de l’Europe demande de « fixer un seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant pas 0,6 volt par mètre et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre », soit 300 fois moins qu’en France. La France ne change pas !

Et pourtant : pour la 2, la 3 et la 4G, l’Académie européenne de médecine environnementale (EUROPAEM) recommande 0,2 V/m, mais 10 fois moins durant la période de sommeil et 100 fois moins pour les enfants et les personnes fragilisées (soit 0,002 V/m). L’Institut für Baubiologie recommande des valeurs similaires.