Hommage à une vie consacrée à révéler les dangers cachés des rayonnements électromagnétiques et de notre monde électrifié
Arthur Firstenberg, l’auteur pionnier de « L’arc-en-ciel invisible : une histoire de l’électricité et de la vie », est décédé à son domicile d’une « maladie non diagnostiquée » entouré de ses proches le 25 février 2025, à l’âge de 74 ans.
Firstenberg a laissé une marque indélébile sur le discours entourant les rayonnements électromagnétiques et l’électricité, et leurs effets cachés sur la santé humaine et l’environnement. Né le 28 mai 1950 à Brooklyn, New York, le parcours de Firstenberg, d’étudiant en médecine prometteur à militant virulent contre la technologie sans fil, est une histoire de conviction personnelle et de dévouement inébranlable. Son œuvre maîtresse, « The Invisible Rainbow », a été initialement publiée le 1er janvier 2017 par AGB Press, avec une édition ultérieure publiée le 9 mars 2020 par Chelsea Green Publishing. Le travail de Firstenberg et son impact croissant au fil des ans, avec des rapports de plus de 100 000 exemplaires vendus de l’édition 2020, auront un impact éternel sur beaucoup de nos vies.
Au cours des 220 dernières années, la société a développé une croyance universelle selon laquelle l’électricité est « sans danger » pour l’humanité et la planète. Le scientifique et journaliste Arthur Firstenberg bouleverse cette conviction en racontant l’histoire de l’électricité d’une manière qui n’a jamais été racontée auparavant – d’un point de vue environnemental – en détaillant les effets que cet élément fondamental de la société a eu sur notre santé et notre planète.
Dans « The Invisible Rainbow », Firstenberg tisse des récits historiques, des recherches scientifiques et des observations personnelles pour remettre en question nos hypothèses sur la sécurité de notre monde électrifié. Le livre retrace l’histoire de l’électricité du XVIIIe siècle à nos jours, en faisant valoir que de nombreuses maladies modernes – des maladies cardiaques au cancer – sont liées à notre exposition croissante aux champs électromagnétiques. Firstenberg relie méticuleusement des événements historiques, comme l’introduction du télégraphe et de la radio, aux épidémies de maladies, en faisant valoir que les champs électromagnétiques sont un facteur de stress environnemental important, mais souvent négligé. Il se penche sur les mécanismes biologiques par lesquels les champs électromagnétiques ont un impact sur la santé humaine, notamment les effets sur la communication cellulaire, la fonction immunitaire et le système nerveux.
LA SOUFFRANCE PERSONNELLE DE FIRSTENBERG
La lutte d’Arthur Firstenberg contre l’hypersensibilité électromagnétique (EHS) a profondément impacté sa vie, l’obligeant à faire des sacrifices importants pour soulager ses symptômes. Diagnostiqué avec l’EHS, une maladie qui le rendait extrêmement sensible aux champs électromagnétiques, Firstenberg a ressenti une série de symptômes débilitants lorsqu’il était exposé à des appareils électroniques courants.
En présence d’appareils électroménagers, d’ordinateurs, de routeurs sans fil et d’autres appareils électroniques grand public, Firstenberg a déclaré avoir ressenti des nausées, des maux de tête, de l’insomnie et une arythmie cardiaque. Ces symptômes sont devenus si graves qu’il a été contraint d’abandonner sa maison, cherchant refuge chez un ami qui partageait sa sensibilité à l’électronique. Certaines nuits, il se résignait à dormir dans sa voiture pour échapper aux champs électromagnétiques omniprésents.
L’état de Firstenberg l’a conduit à prendre des mesures extrêmes, notamment à intenter une action en justice contre sa voisine pour tenter de la forcer à éteindre ses appareils électroniques. Il a proposé à sa voisine 10 000 $ pour accéder à ses demandes de remplacer les variateurs d’intensité, d’utiliser une ligne fixe au lieu d’un téléphone portable, de désactiver le Wi-Fi et de débrancher son ordinateur la nuit. Lorsqu’elle a refusé, Firstenberg a estimé qu’il n’avait d’autre choix que d’abandonner sa maison.
L’impact de l’EHS sur la vie de Firstenberg a été profond, limitant sa capacité à fonctionner dans la société moderne et le forçant à vivre comme ce qu’il décrit comme un « réfugié EMF », une condition dans laquelle de plus en plus d’Américains se trouvent, y compris moi-même. Son combat a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui souffrent d’hypersensibilité électromagnétique dans un monde de plus en plus sans fil.
UN APPEL DE CLAIRON MANQUÉ ?
La voix de Firstenberg continuera de résonner à travers le temps, un appel clair que peu d’Américains ont entendu et sur lequel les législateurs ont agi, nous exhortant à considérer les forces invisibles qui façonnent notre existence moderne. Son travail nous met au défi de regarder au-delà de la commodité de nos appareils et de considérer leur impact potentiel sur notre santé et le monde qui nous entoure.
Arthur Firstenberg a encouragé de nombreuses personnes à remettre en question le statu quo et à considérer les conséquences de notre exposition toujours croissante aux rayonnements électromagnétiques. Il nous appartient désormais, en tant que citoyens informés, de continuer à remettre en question la science conventionnelle, d’évaluer les preuves et de plaider pour un développement technologique responsable. Sa voix, bien que controversée pour certains, continuera de résonner dans le débat en cours sur la technologie, la santé et l’environnement. Pour ceux d’entre nous qui ont compris ce qu’il essayait de faire, il est de notre responsabilité de poursuivre sa mission, en soulignant la corruption invisible et la corruption.
Les risques pour la santé liés à l’aviron dans notre monde de plus en plus électrifié.
Il nous appartient de faire vivre la voix de Firstenberg.
Une cérémonie commémorative aura lieu le samedi 1er mars à 16h15 à la bibliothèque publique du centre-ville de Santa Fe, située au 145 Washington Ave. (coin des rues Marcy et Washington), à Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Tout le monde est invité à venir célébrer la vie et l’héritage d’Arthur.