Contribution du CN1 anti-Linky à la CRE concernant les questions 47 à 50
Contribution du CN1 anti-Linky à la CRE concernant les questions 47 à 50 envoyée sur leur site. Quoique co-signataires d’une argumentation plus détaillée, le CN1 a tenu à focaliser sur 2 points du premier envoi collectif (courrier en RAR avec retour + post sur le site pour le 1er) :
Nantes le 19.11.2024
La CRE à vocation à jouer le rôle d’arbitre institutionnel indépendant pour les secteurs de l’électricité et du gaz. Pour ce qui concerne le Linky, il nous apparaît qu’ENEDIS SA n’a jamais été contrôlée au cours du déploiement de son Linky malgré les nombreux problèmes occasionnés, ni par les pouvoirs publics, ni par la CRE, ni par nos responsables politiques.
Nous intervenons auprès de vous au sujet des questions 47 à 50 sur deux points à considérer très attentivement.
1) Nous nous étonnons que la CRE ne mentionne pas les cas d’électrohypersensibilté (EHS) ni les personnes malades nécessitant des appareils médicaux électriques domestiques (pacemaker etc.). Or le système Linky injecte des trames de courant porteur en ligne (CPL) perturbatrices sur des circuits électriques non prévus pour cela car ils devraient être blindés et torsadés pour protéger les personnes.
Le CPL des versions G1 puis G3 du compteur Linky se superpose au courant alternatif 50 Hz. Celui de la version G3 le fait sur 36 bandes de fréquences, allant de 35 à 90 kHz. Ce CPL passe de façon très fréquente sur le circuit électrique en émettant un rayonnement électromagnétique proportionnel à la distance d’écartement entre la phase et le neutre des câbles. C’est ce qui peut faire souffrir un grand nombre de personnes déjà soumises à un électrosmog ambiant permanent et accru dans l’environnement : antennes-relais, wifi, bluetooth etc., notamment les personnes EHS.
Enedis a refusé de reconnaître pendant des années une évidence technique, à savoir que le CPL passait bien dans toutes les habitations privées, et ce de 4 à 6 fois par minutes (soit plus de 10 000 fois par jour) avec la génération 1 (rapport du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment – CSTB, publié dans l’Avis révisé de l’ANSES de juin 2017). Ce rapport dit p. 44 : « il y a en moyenne entre 4 et 10 trames par minute qui circulent sur le réseau » pour les compteurs en G1 et p. 16 : « en mode forcé, les compteurs émettent des trames de 140 mS de façon quasi continue pour le CPL G3 et répétée à intervalle régulier pour le CPL G1 ».
Nos représentants politiques (maires et parlementaires) ont été publiquement alertés sur ce préoccupant problème de santé publique qui ne peut être négligé plus longtemps.
Beaucoup de personnes ont dû investir dans des protections pour se protéger le plus possible du CPL LINKY dont des filtres. Qui leur remboursera cet investissement alors que l’on veut leur imposer un système potentiellement nocif pour leur santé ?
– L’autorité que vous représentez doit donc exiger d’ENEDIS l’exemption du Linky pour ces personnes (EHS + malades) sans la moindre pénalité, bien sûr.
2) Enedis a supprimé la relève à pied avec le Linky vendu à l’usager comme un avantage (pour qui ?), mais a formé une équipe de vérificateurs des fraudes massives d’un compteur/capteur qu’Enedis nous avait pourtant vendu comme étant inviolable, non piratable.
Alors que GRDF conserve avec son Gazpar un contrôle annuel de l’installation des usagers, il est incompréhensible que, tant pour une vérification technique sécuritaire de l’installation domestique que de possibilité de fraude, une relève à pied de contrôle ait été supprimée par Enedis.
Auquel cas Enedis n’a pas à obtenir satisfaction. Les frais de relève à pied étant déjà inclus dans le Turpe.
– Il faut donc exiger d’ENEDIS SA le maintien d’une relève d’index/contrôle annuelle pour raison technique élémentaire de sécurité et de vérification des fraudes pour tous les compteurs, Linky ou non Linky.
Collecif Nantes1 anti-Linky
(Nos argumentaires sont toujours envoyés à nos responsables politiques locaux – tout le monde pouvant le faire aussi)