Yves Calvi et JM Pernin (RTL) ricanent bêtement…
– La question n’est pas de savoir si les Linky servent d’ores et déjà à fliquer les habitants, mais si cette option existe et peut être utilisée… ce qui est hélas le cas !
– Pourquoi la chasse aux fake-news est-elle souvent confiée à des incompétents ?
Chacun sait que, de nos jours, d’innombrables « fake news » circulent et il n’est pas anormal de chercher à les débusquer, ce que font très bien certains journalistes. Mais d’autres démontrent qu’ils n’ont pas la compétence ou, plus certainement, pas la jugeote nécessaire pour remplir correctement cette mission.
Il se trouve que c’est souvent le cas lorsqu’il s’agit du compteur Linky. Une pseudo « news-checkeuse » de Libération, les Décodeurs du Monde et un « Vrai du faux » de France info se sont en effet déconsidérés sur la question des incendies causés par les compteurs prétendus « intelligents » et portent de fait en partie la responsabilité de nombre de sinistres mais aussi hélas de plusieurs décès (voir rappel ci-dessous).
Mais sur RTL en ce lundi 20 avril 2020, au cœur de la période de confinement liée à l’épidémie de Coronavirus, c’est sur la question de l’espionnage par les compteurs Linky que le prétendu « fact-checkeur » Jean-Mathieu Pernin a étalé son incompétence.
Écouter :
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-no
Il a d’ailleurs été aidé en cela par le regrettable Yves Calvi, célèbre verrouilleur de débats qui sévit sur les plateaux de TV depuis plus de 20 ans. Loin de se baser sur des faits, les deux compères ont développé sans la moindre rigueur un point de vue totalement subjectif – mais très plaisant aux oreilles de l’industriel Enedis, installateur des compteurs Linky – tout en ricanant allègrement ce qui, chez eux, remplace le travail journalistique censé prouver la fausseté d’une thèse.
Tout est parti d’une déclaration du très « démocrate » Christian Estrosi, maire de Nice, demandant aux pouvoirs publics d’ordonner à Enedis de traquer les habitants qui passeraient leur confinement dans leurs résidences secondaires. M. Pernin, moins perspicace qu’un étudiant en première année de journalisme, a cru pouvoir régler la question en affirmant « Les données [des compteurs Linky] doivent être collectées avec l’accord de l’usager« , ajoutant pour finir de se déconsidérer que « La CNIL y veille« .
Il faut déjà savoir que la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) ne veille à rien du tout, elle intervient après coup – c’est-à-dire trop tard – pour sermonner symboliquement des entreprises qui s’accaparent frauduleusement les données des Linky, comme ce fut le cas en 2018 avec Directe énergie, puis cette année avec EDF et Engie… en attendant les inévitables prochaines affaires.
Ceci a été bien expliqué par nos soins
http://refus.linky.gazpar.free.fr/linky-cnil-edf-engie.htm
mais de toute évidence MM Pernin et Calvi ne s’informent que chez les industriels et les autorités.
Nous ne pouvons que conseiller à ces deux ricaneurs de prendre connaissance (mieux vaut tard que jamais) des informations mises au jour, au prix de sa liberté, par Edward Snowden. Malgré les belles promesses offertes à qui veut bien les entendre, toute donnée collectée reste enregistrée et sera tôt ou tard récupérée, revendue, détournée, utilisée à des fins commerciales ou policières.
Cependant, le pire ne viendra assurément pas de la collecte frauduleuse par des entreprises voyous mais de celle organisée par l’Etat. Si, par extraordinaire, les données des Linky ne sont pas déjà récupérées dans le dos des habitants, personne – et surtout pas les zozos Pernin et Calvi – ne peut prétendre que ce ne sera pas bientôt le cas. D’ailleurs, rien de plus facile pour des politiciens professionnels que d’instrumentaliser une crise – pandémie, acte terroriste, émeutes sociales, etc – pour faire en urgence voter une loi permettant de s’asseoir pour de bon sur les assurances données auparavant.
Et nul besoin d’agiter l’éventuelle arrivée au pouvoir du Rassemblement national, Macron et ses séides étant clairement sur le chemin de la dictature numérique, comme le montre d’ailleurs l’instrumentalisation du Covid-19 pour faire une première tentative de trackage des habitants par les téléphones mobiles. Bien sûr, dans un premier temps, ce sera seulement « sur la base du volontariat », on connait la chanson…
JM Pernin avance, comme autre « preuve » de ses dires, le fait qu’Enedis n’a pas reçu à ce jour de demande de surveillance des résidences secondaires. Lui et son compère Calvi sont donc incapables de comprendre que le problème est que les compteurs Linky sont hélas parfaitement aptes à permettre la surveillance de toutes les habitations, secondaires ou non. Cette terrible option est peut-être déjà utilisée et, de toute façon elle peut et pourra l’être. Et c’est bien cela que les deux compères auraient dû expliquer s’ils avaient agi en journalistes en non en ricaneurs…
Pour mémoire, la seule façon d’échapper au flicage par le Linky n’est pas de faire confiance aux industriels, aux autorités, et encore moins aux « fact-checkeurs », c’est d’avoir un compteur électrique ordinaire (y compris pour le gaz et l’eau).
Stéphane Lhomme, Conseiller municipal de Saint-Macaire (33)
Animateur du site web http://refus.linky.gazpar.free.fr
Rappel : les incendies générés par les compteurs Linky et les « fact-checkeurs »
Parmi les nombreuses tares des compteurs Linky, le déclenchement d’incendies n’est pas la moindre, car elle met en jeu la vie des habitants. Enedis et les autorités sont bien sûr dans le déni malgré les drames qui s’accumulent Quelques exemples :
http://refus.linky.gazpar.free.fr/incendies-linky.htm ).
Début 2018, deux incendies mortels ont lieu, et le compteur Linky est très probablement la cause de ces décès. La preuve absolue n’est pas facile à apporter car ce sont Enedis et divers « experts » officiels qui sont dépêchés sur place. Mais a contrario, rien ne permet d’écarter la très plausible responsabilité des Linky.
Pourtant, la prétendue « news-checkeuse » de Libération prend immédiatement fait et cause pour la thèse officielle, et n’est même pas prise de doute devant l’incroyable contradiction dans le drame de Laxou (54) : l’expert prétend que le compteur n’est pas un Linky tandis qu’Enedis, par communiqué, prétend que « Le Linky a été retrouvé intact ». Les deux ont clairement pour objectif de dédouaner le Linky, mais ils ont oublié de coordonner leurs mensonges !
De même, le « Décodeur » du Monde s’aligne sans réfléchir sur la position d’Enedis. Lorsque je lui fais remarquer qu’il ne sait rien de ce qui s’est passé, n’étant pas allé sur place, il me rétorque que, effectivement, « il n’est pas possible d’aller enquêter » vu le nombre d’affaire qu’il a à « décoder ». De fait, il se contente de recopier la position des autorités, une étrange conception du journalisme.
Idem avec le prétendu « Vrai du faux » de France-info, totalement basé sur la version d’Enedis.
Ces ridicules « enquêteurs » n’ont même pas trouvé une minute pour se pencher sur la gravissime censure opérée par Promotelec, organisme dont fait partie Enedis, qui a d’abord dénoncé le risque d’incendies causé par les Linky… avant de retirer cette alerte de son site, mettant ainsi en danger de mort des milliers d’habitants. Les « responsables » de Promotelec et les pseudos « fact-checkeurs » sont de fait complices des incendies qui continuent de se produire du fait des Linky, avec probablement de nouveaux décès.
Pour information, un procès opposera à Paris le 3 décembre 2020 (sauf report du fait du coronavirus) Enedis et Stéphane Lhomme, ce dernier étant accusé de « diffamation » pour avoir mis en exergue les incendies causés par les Linky. Pour le moment, Promotelec s’est contenté d’envoyer des menaces par huissiers, mais cet organisme ne manquera probablement de lancer aussi un procès et subira alors le même châtiment qu’Enedis : celui de voir la vérité établie.
Voir sur le web :
http://refus.linky.gazpar.free.fr/incendies-linky-tue.htm
http://refus.linky.gazpar.free.fr/promotelec-censur