Rosult contre une nouvelle antenne

La mairie de Rosult lance une pétition contre l’installation d’une nouvelle antenne relais

Si l’on compte celle de l’Alène d’or et celle à venir au niveau des ACGR, le village de Rosult comptera peut-être bientôt trois antennes relais. L’opérateur SFR a fait savoir qu’il comptait installer une antenne sur un terrain privé. La mairie n’est pas d’accord, elle invite les habitants à s’unir en signant une pétition.

L’antenne Free au niveau des ACGR n’est pas encore sortie de terre que SFR veut à son tour construire une antenne.

Nathalie Colin n’était pas encore maire de Rosult quand une antenne relais a été implantée rue de l’Alène-d’or. L’installation avait été faite en un temps record. Ça avait surpris pas mal de monde. Alors quand Free a débarqué avec son projet d’installer une antenne relais au niveau des ACGR, Nathalie Colin (devenue entre-temps maire) a dit « non » et s’est opposée à la demande préalable de travaux. Cela lui a valu une procédure devant le tribunal administratif. Contrainte par des pénalités financières, elle a été forcée « de retirer mon opposition. ».

Un dossier consultable en mairie ou via le site de la ville

L’antenne en question n’est toujours pas sortie de terre que l’élue est contactée fin d’année dernière par SFR qui lui annonce vouloir lui aussi construire une antenne, cette fois au niveau du passage à niveau, rue des Veillez, « en plein champ, sur une propriété privée ». Si Nathalie Colin comprend l’obligation de couverture mobile des opérateurs, elle explique que Rosult possède déjà des antennes susceptibles d’accueillir d’autres opérateurs. « Pourquoi en installer une nouvelle, c’est incompréhensible ». La maire a « alerté le sous-préfet » de la situation (comme elle l’avait fait pour l’antenne Free). Sauf qu’aujourd’hui le sous-préfet est parti.

Nathalie Colin a aussi mis dans la boucle les habitants, invités à signer une pétition disponible en mairie. Elle le restera le temps consultation du dossier information mairie (DIM) qui permet d’évaluer et d’apprécier le projet d’implantation de l’opérateur. C’est-à-dire jusqu’au 11 février. La maire compte sur une large mobilisation pour obliger l’opérateur à faire marche arrière. Elle d’ailleurs a prévu d’en parler à ses vœux, le dimanche 19 janvier.

lavoixdunord.fr

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commentaire reçu

Une mairesse qui agit comme cela, il n’y en a pas beaucoup.

ça va peut-être dissuader le propriétaire du terrain.

Reste aux habitants de la commune et des environs à se mobiliser car la maire seule n’a pas le pouvoir d’empêcher cette installation. Cette situation existe depuis le temps où F. Hollande, président « socialiste » a retiré cette capacité d’intervention chez les maires !!