Intervention du collectif ACCAD sur Radio Plus
FM 104.3 ; lundi 31 janvier ; dans l’émission « L’Air du Temps » ; aux environs de 9 h 35.
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Complément d’infos
Un excellent résumé sur la 5G réalisé par l’Association Résistance 5G – Nantes 5G
5G Les 4 angles morts du débat
Il peut se résumer ainsi :
Il peut se résumer ainsi :
—- sur la santé étendue à tout le Vivant
—- sur une société de surveillance accrue inévitable, sujet de moins en moins controversé. Le toutélectronumérique, véritable sidération magique de notre époque, nous parle de “dématérialisation” et de “nuages » quasi-mystiques quoique bien gris (voire rougeoyants, cf. plus bas). Mais, étendu partout, avec sa myriade de capteurs hyperconnectés, dans nos rues, le long de nos routes, et jusqu’au coeur de nos foyers –d’état d’urgence en état d’urgence, de mesures d’exception en mesures d’exception– comment ne pas avoir conscience que, au moment même où nous sommes plus que jamais tracés à notre insu, les libertés les plus fondamentales reculent à vitesse grand V dans des États qui se disent démocratiques et libéraux et n’ont de cesse de donner des leçons à ceux qui le sont moins.
« Vous n’avez rien à cacher ». Si –notre vie la plus intime ; nous n’avons rien à vous montrer et revendiquons le droit à la déconnexion.
—- sur la nécessité pour une couverture globale, planétaire, de milliers de satellites en basse orbite au grand dam des sciences de l’espace avec des conséquences sur le climat et le Vivant. On nous objecte : rien à voir avec la 5G, en tant que telle, dans nos villes aujourd’hui. Peut-être, mais c’est déjà en cours pour les Américains et les Chinois en complément des zones non couvertes par la 5G.
—- sur la matérialité du numérique : extractivisme minier hyper-polluant dans des conditions insoutenables, humainement, matériellement, politiquement et moralement, loin de nos yeux rivés sur nos écrans, cause de guerres déjà, notamment en Afrique ; épuisement de terres rares nécessaires au numérique high tech dont 4 ou 5 essentielles viendraient à manquer assez vite, tout ceci sous la coupe de la Chine qui les transforme à près de 90 %.
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Actuellement, une pétition circule sur le Net pour stopper l’installation d’une antenne relais pour la 5G, à Courcelles-lès-Lens …. Très impliqué dans ce combat, le Collectif ACCAD, contre les compteurs Communicants Artois Douaisis
Vous voilà lancé, avec votre collectif, dans une nouvelle bataille : lutter contre l’installation d’une nouvelle antenne-relais à Courcelles-lès-Lens … Je dis nouvelle parce que je crois qu’une antenne a déjà été installée, très proche d’une habitation et pas loin d’une école primaire … Or, un nouveau projet d’implantation est envisagé, encore une fois proche de l’école … ;
Tout d’abord, je vous laisse développer les arguments qui font que cette antenne ne doit pas voir le jour
La 5G est censée être un progrès ! En réalité, c’est :
- Une technologie imposée et déployée à marche forcée, sans analyse et débat sur sa véritable utilité et ses conséquences ;
- Un risque de santé 1; cancer, tumeur au cerveau, Alzheimer, perte de mémoire, EHS (la maladie de l’ElectroHyperSensibilité) …
- Une consommation d’énergie trois fois plus importante 2, ce qui est un non-sens écologique et contribue au réchauffement climatique ;
- Une surveillance et un espionnage grandissants pour une «sécurité globale », notamment avec la reconnaissance faciale … et les puces RFID, comme chez les Suédois ;
- Le remplacement progressif des humains par des robots ; par exemple chez Amazon, par exemple dans des restaurants en Chine, ou dans des EHPAD …
Cette technologie est incompatible avec la préservation du vivant –végétal et animal, humain- et la lutte contre le changement climatique.
La santé et l’environnement sont plus importants que le développement de nouvelles technologies qui n’améliorent pas notre vie.
La 5G est un des éléments constitutifs du tout-numérique, une des pires catastrophes du 21ème siècle.
Vous évoquez …et cela me semble être le plus important … un problème de santé et dans ce cas, en l’occurrence, une mise en danger de la santé des enfants … Comment se peut-il que personne ne se penche sur cet état de fait ? Mais dites-moi qui veut installer cette antenne ? … Je crois que la première a été installée par Bouygues Télécom
La première est déjà installée effectivement par Bouygues, juste à côté d’une habitation… avec tous les dégâts que subissent les locataires de la maison ; L’opérateur a profité du départ en vacances du propriétaire pour accomplir son forfait, ce déploiement criminel. Le projet nouveau vient de Free ; très proche de l’antenne existante, sur un terrain appartenant à un même propriétaire, avec des habitations aux alentours et à 150 m d’une école primaire publique. Ce type d’opération rapporte aux communes et –bien évidemment- aux propriétaires. Pour ces derniers, cela se monte à 6000 € par an et par antenne … voire plus.
Selon le principe de précaution, le bien-être des habitants et la santé de chacun, et des enfants en particulier, ne doivent-ils pas passer avant le profit de certains ?
Sur la santé étendue à tout le vivant, pour l’instant, on est confronté à ce problème classique qui est, pour les opérateurs, de nier les nuisances. C’est la méthode du négationnisme tellement pratiquée dans d’autres domaines tels que l’amiante, le tabac, les pesticides, les néonicotinoïdes, les perturbateurs endocriniens, les particules fines… On commence à avoir l’habitude. Par contre, les assureurs ont déjà intégré le fait que de réels problèmes de santé sont désormais à envisager et que cela va finir un jour ou l’autre par basculer dans l’opinion publique. C’est pour cela qu’ils n’assurent pas les problèmes liés aux ondes.
Il faut tout de même savoir que des organismes internationaux sont souvent composés de personnes qui ne sont pas à l’abri de conflits d’intérêts et qui, par conséquent, couvrent ces nuisances. C’est le cas de l’ICNIRP mais aussi de l’OMS. L’Union Européenne n’est pas en reste puisque, en 2011, la Résolution 1815 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe demandant à baisser significativement le niveau d’exposition aux champs électromagnétiques n’a pas été suivie d’effets alors que cela impacte la santé.
Il faut aussi rappeler que le problème des électrohypersensibles (EHS), dont le nombre est en augmentation en France et dans le monde, relève d’un grave déni que l’on ne pourra pas continuer à maintenir, alors qu’au nom de l’égalité des territoires et de la « modernité », on vise à supprimer les“ zones blanches” qui ont pour objectif de protéger les électrohypersensibles. Trois millions de personnes en France sont impactées par cette maladie qui n’est pas reconnue –ce qui n’est pas le cas en Suède. Si on continue à envahir le paysage avec des antennes et si on persiste à utiliser à fond les téléphones portables, on peut compter que la moitié de la population sera concernée d’ici 2030.
Soyons sérieux …. En cette période d’épidémie où le Gouvernement semble vouloir prendre plein de dispositions pour soi-disant protéger la population, en instaurant le passe vaccinal … comme chacun sait …. Pourquoi est-il aussi peu vigilant pour protéger cette population dans cet autre domaine, en l’occurrence les ondes … ?
La politique actuelle se résume de façon très simple : la santé passe après les profits. C’est valable pour ce pass vaccinal ; cela l’est pour les nuisances dues aux ondes. On ne change pas une équipe qui veut gagner du fric, même au détriment des personnes. C’est une constante à l’heure actuelle et on peut le constater dans différents domaines. Malheureusement, les politiques de tout bord n’ont pas encore intégré ce scandale des effets des champs électromagnétiques.
Y-a-t-il eu, récemment, des études sérieuses démontrant la non-dangerosité des antennes-relais ou continuons-nous à être dans le doute … car tout est dit et chacun y va de sa thèse
Pressé par les associations, le gouvernement a été, du bout des lèvres, obligé de demander à l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) de faire une étude sur l’impact de la 5G. Cela s’est donc fait au début de l’année 2021, après que les opérateurs avaient eu les mains libres, dès le premier confinement, pour monter des antennes sans aucune entrave administrative. On se doutait du résultat : d’après l’ANSES, il y a peu d’études montrant la nocivité de la 5G. Donc, on peut y aller. Cela a fait réagir de nombreuses associations qui ont pointé du doigt le fait que l’ANSES n’a pas trouvé beaucoup d’études françaises sur le sujet. L’ANSES s’est limitée au territoire français et n’a pas voulu étudier sérieusement ce qui avait été produit au niveau international. On est en plein délire français : on ne s’intéresse qu’à son seul pays. Ce qui fait que l’ANSES n’a pas du tout tenu compte des travaux scientifiques internationaux les plus connus concluant à la nocivité de l’exposition aux hyperfréquences. Cela jette évidemment un doute très sérieux sur l’objectivité du rapport et de l’avis de l’ANSES 3 et 4.
Il faut savoir que des milliers d’études ont été menées dans le monde, montrant très majoritairement la nocivité de ces ondes. Plus de 230 scientifiques et médecins de plus de 40 pays ont exprimé leur « préoccupation sérieuse » concernant l’accroissement permanent et universel de l’exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l’ajout du déploiement de la 5G et ont demandé un moratoire sur le déploiement de la 5G. Bien sûr, on n’en a pas tenu compte.
Quelle est la position des habitants de Courcelles-lès Lens ? … N’importe quel opérateur a-t-il le droit d’installer une antenne, n’importe où … sans concertation avec les riverains ? … J‘imagine bien avoir une maison dans un endroit tranquille et du jour au lendemain à moins de 30 mètres de chez moi … voir surgir un pylône monotube de 24 mètres qui détruirait le paysage et peut-être ma santé … il y a de quoi …. faire la gueule, permettez-moi l’expression !
En France, on marche sur la tête. On fait croire qu’on décentralise, soi-disant pour donner plus de pouvoirs aux maires. Dans la réalité, c’est l’inverse qui se produit. Depuis la Présidence Hollande, les maires n’ont presque plus de pouvoir dans le domaine des éoliennes ou des antennes de communication. Ce qui fait que les industriels voulant implanter des éoliennes ou des antennes ne sont pas gênés. Si le maire ne veut pas, ils cherchent un particulier … ou une structure territoriale. C’est tellement tentant de gagner du fric aussi facilement. Bien entendu, chacun sait que, au final, ce seront les usagers qui paieront ces pots de vin.
Je suppose donc qu’il n’y a pas eu d’enquête publique …. Et le Maire, dans tout cela, a-t-il son mot à dire ? … Car c’est quand même SA commune et bien sûr il est au service de l’intérêt général et il doit protéger ses administrés
Pourquoi s’embêter avec une enquête publique : il n’y en a pas besoin ! Simplifions, simplifions, cela permettra de mener rapidement à bien le projet industriel.
C’est grâce à ces différentes méthodes que notre environnement est sacrifié. Il suffit d’aller faire un tour dans la région Lens-Hénin-Douai pour voir les ravages : notamment avec, en plein champ, et très près des communes, des éoliennes, des lignes électriques (dont la ligne THT de 2 fois 400 000 volts), des antennes 5G ! Cela devient affreux.
Ce constat peut évidemment se faire dans d’autres régions de France.
Comme cela a été dit, le maire n’a pas beaucoup de pouvoir. Il est tout de même mis au courant environ un mois avant la déclaration du projet d’installation d’antenne, par l’intermédiaire du DIM (Dossier Information Mairie). Ensuite, il peut jouer sur des obligations contenues dans le PLU ou dans le domaine de l’urbanisme pour s’opposer éventuellement au projet. C’est plutôt peu efficace car l’opérateur a déjà étudié ces multiples inconvénients. Donc, il ne faut pas trop compter sur ces aspects. Par contre, la ou le maire a toujours la possibilité de prévenir très vite la population de ce projet. C’est ce qui ne se fait pas souvent. C’est pourtant essentiel pour mener une bataille contre ces antennes.
Ce type d’information permet aux associations de mettre les moyens pour empêcher l’implantation d’antenne. Cela s’est produit dans certaines régions de France ; par exemple en Bretagne, dans le Bordelais, dans le Gard. Un autre exemple dans notre région. Grâce à l’opiniâtreté d’un propriétaire et au soutien de certaines personnes, une antenne Free ne peut pas être mise en service à Condé-sur-l’Escaut, dans le Nord … ceci malgré le maire qui soutient le projet de l’opérateur Free.
Donc une bataille n’est jamais perdue d’avance.
Une pétition circule donc … et vous voudriez que le plus possible de personnes la signent … Que contient cette pétition, où peut-on la trouver et comment pourrait-elle aider les habitants de Courcelles-les Lens ?
Une pétition est en ligne depuis le 23 janvier sur le site « les lignes bougent ». Nous demandons le retrait des deux antennes à Courcelles-lès-Lens. Il est demandé de prévenir le collectif ACCAD si un début de pose d’antenne se précise pour pouvoir agir rapidement toutes et tous ensemble.
Vous pouvez trouver d’autres renseignements dans deux articles parus sur le site du collectif ACCAD : https://collectif-accad.fr
Agissons : ensemble, on peut gagner.
Il faut rappeler ceci :
- Malgré les moyens démesurés mis en oeuvre par les autorités politiques (états, UE) et les industriels, ces grands projets du tout technologique imposés aux citoyens passent désormais plus mal, parce qu’ils nécessitent l’adhésion massive de ces consommateurs-citoyens (plus du tout automatique entre ceux qui refusent, ceux qui n’achètent pas…). Or, sans adhésion, c’est l’équilibre financier de ces projets qui vacille… sauf si on passe par la contrainte.
- Ce programme précis, surtout avantageux pour les industriels et les commerçants, dépend particulièrement de cette adhésion ; même en Corée du Sud, l’un des pays les plus « avancés », Samsung oblige, ce sont des consommateurs déçus qui attaquent en justice les opérateurs de télécom.
Votre mot d’ordre aujourd’hui est « Mobilisons-nous » pour Courcelles-lès-Lens … ; On a bien retenu qu’après Courcelles-lès-Lens, d’autres implantations pourraient être faites et ce, sans moratoire permettant une étude complète des risques … Affaire à suivre …
Pour signer la pétition :
https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-a-l
Notes
1 Il faut rappeler qu’on n’en est qu’aux fréquences maximum de 3 GHz ; les problèmes seront encore plus criants quand la 5G fonctionnera avec des fréquences de 26 GHz ! Ne parlons pas de la 6G, qui est déjà dans les tiroirs de l’Union Européenne !
2 « Aux dernière nouvelles, le numérique consomme 10% de l’électricité mondiale, mais, jour après jour, en réclame toujours plus. Ainsi, dès 2025, le secteur pourrait engloutir 20% de l’électricité mondiale. Il représente par ailleurs près de 4% des émissions de gaz à effet de serre et, alors qu’il faudrait les faire baisser de 5% par an pour tenter de respecter l’accord de Paris, elles augmentent de 8%. » L’âge de faire, n° 170 de février 2022
3 L’ANSES est un organisme public, tout comme l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) qui a à sa tête une ancienne cadre de France Télécom –puis Orange- avant de devenir député UMP –puis LR !
4 Contrairement à ce que dit l’ANSES, les effets des ondes millimétriques concernant la 5G (26 GHz) sont documentés dans la littérature scientifique, notamment par les armées (confidentiel, mais certains documents ont été déclassifiés). Et ce n’est pas rassurant : https://zero5g.com/…/1972-naval-medical-research…/
https://zero5g.com/wp-content/uploads/2017/08/750271.pdf ;
Rapport du Dr. Richard Albanese de la base aérienne de Brooks en liaison avec PAVE PAWS rapporté dans Microwave News en 2002 : « Lorsque des impulsions électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, il se passe quelque chose d’autre : les charges mobiles elles-mêmes deviennent de petites antennes qui rayonnent le champ électromagnétique et l’envoient plus profondément dans le corps. Ces ondes ré-irradiées sont appelées “précurseurs de Brillouin”.
Cf. aussi « Les Radars civils et militaires et la 5G », source : Pierre Le Ruz, Docteur en physiologie animale, ancien Président du CRIIREM, qui rapporte que le problème a été publiquement abordé, et communément, par des organismes nationaux et internationaux :
« Dans le cadre des études sur les Radars et leur fréquence par la DGRST et la DRFT du Ministère des Armées, les différentes fréquences Radars sont répertoriées comme appartenant à la future 5G :
— Dès 1980, le symposium international « Electronics Waves ans Biology » de Jouy-en-Josas organisé par l’Union Radio Scientifique Internationale (URSI), le CNRS, l’International Radiation Protection Association (IRPA), la Bioelectromagnetics Society (RMS, USA) etl’OMS, faisait état de résultats alarmants concernant les effets athermiques des rayonnements émis par les Radars. Le Bureau international du Travail (BIT) de Genève dans son opuscule 57 sur la protection des travailleurs contre les rayonnements des hyperfréquences des Radars indique que les effets athermiques probables chez l’homme correspondent à ceux prouvés par l’expérimentation animale, notamment pour ce qui est des impacts sur l’oeil, l’audition, sur la reproduction et les effets génétiques.
Finalement le BIT concluant que les effets observés et les effets probables doivent être considérés comme dangereux et donc que la sécurité sanitaire devait être renforcée par un facteur additionnel.
Aujourd’hui, le Rapport de l’Ambassade américaine à Moscou est déclassifié. Il révèle que les employés avaient été exposés chroniquement pendant 9 heures par jour à de faibles signaux radars allant de 9 à 10 V/m. (…)
Les fréquences émises par la 5G sont très proches des fréquences émises par l’aéronautique, l’aérospatiale, la navigation maritime, les satellites et les Radars météorologiques. Des possibilités de dysfonctionnements CEM impliquant des phénomènes de résonance sont prévisibles et doivent être prises en compte. De plus, des appareils électriques et électroniques fonctionnant dans l’environnement proche peuvent être aussi affectés, comme les appareils d’assistance médicale tels que stimulateurs cardiaques ou pacemakers, pompes à médicaments, dispositifs intracrâniens et auditifs… »
On voit donc que la technologie que nous désignons sous le terme de 5G, employée par l’Armée, a été remise en question dans les années 1980 parce que des études en avaient montré la nocivité. Il s’agit de la même bande de fréquences, de la même technologie pulsée et du même niveau d’exposition que ceux mesurés par l’ANFR dans les différents lieux d’expérimentation urbains.
Comment se fait-il que cette donnée fondamentale n’ait pas été prise en compte par nos agences sanitaires, ni portée à la connaissance du public, ni fait l’objet d’investigations par les médias, ni n’apparaisse dans le débat ?
Communication le 20.01.2021 du Dr Dominique Tripodi, MD, PhD en biologie de la Santé, chef de service Pathologies Professionnelles et Environnementales au CHU de Nantes : « Il apparaît dans le rapport préliminaire issu des groupes de travail que « les ondes de haute fréquence de type 5G passeront moins la barrière cutanée »; ceci est décrit sous l’appellation « effet de peau ou effet Kelvin », théorie sous tendue des modélisations mathématiques de pénétration des CEM à travers les métaux et les tissus biologiques par extrapolation ; or :a) la peau au niveau de l’épiderme (couche la plus superficielle) contient des cellules jeunes immatures et matures : kératinocytes, mélanocytes, et peut contenir des cellules de l’immunité, globules blancs, lymphocytes (CD4, CD8), cellules dendritiques qui peuvent rejoindre la circulation générale, les ganglions lymphatiques, qui pourraient subir des effets des RI et RNI ;
b) les CEM de hautes fréquences, qui passeront à travers la couche épidermique, entreront en résonance avec notre matériel génétique dont la taille est de l’ordre du nanomètre. Pour information, la taille d’un chromosome humain est d’environ 7 micromètres, un gène peut mesurer 1 à 10 nm, 0.34 nm séparent deux nucléotides; par comparaison un virus tel le coronavirus mesure environ 120 nm. L’épaisseur de l’épiderme humain est quant à elle de 40 μm à 6 mm selon sa localisation anatomique. Il s’agit d’éléments de réflexion qu’il faudra approfondir.
On ne parle donc pas là d’un simple contact (« thermique ») à la surface de notre peau comme s’il s’agissait d’une simple écorce ou d’une enveloppe de mandarine… Sur ce sujet, cf. aussi la communication du Dr en biologie Hugo Schooneveld :
The 5G communication system – Expect skin and general health problems.
https://maisonsaine.ca/sante-etsecurite/electrosmog/5
Extrait du document cité en début d’article (5G Les 4 angles morts du débat)