Maintien des passeports papier sans traçage biométrique

Texte adressé à la commission européenne

Dans les années 1920 les citoyens européens de ce qui n’était pas encore la Communauté européenne voyageaient SANS PASSEPORT. L’électricité existait et c’était « une jolie fée », pas ce qu’elle est devenue : une ogresse boulimique adossée à un Moloch dévoreur de milliards de nos données sur lequel les citoyens n’ont aucune maîtrise. Le tout électronumérique est une aberration au moment où on nous parle de sobriété énergétique, de dérèglement climatique.
Entretemps, nous avons connu les régimes totalitaires dont deux grands européens ont dénoncé les dangers présents à l’époque et à venir : Gorge Orwell et Aldous Huxley.
Et que nous propose la Commission européenne d’aujourd’hui : d’être tracés, surveillés biométriquement par des outils éléctronumériques énergivores, liberticides. Tous sur nos écrans rendus obligatoires ? Le devenir Chinois de la Commission européenne relève d’une attitude très inquiétante.
Chaque mobile correspondant à environ 55 métaux et terres rares (les fameux « métaux critiques » qui commencent à inquiéter la Commission européenne) représente 183 kg de matières extractives dans des conditions souvent épouvantables. La Commission européenne peut se renseigner auprès de l’ONU. Il n’y a pas de quoi être fiers de ce néo-colonialisme de fait.
Des milliards de smartphones en circulation ou accumulés dans les tiroirs du monde entier, bien peu recyclables, quand ils ne finissent pas dans des décharges sauvages et pollués loin de nos yeux, que l’on devrait changer pour l’énergivore et encore plus liberticide 5G, est une véritable honte pour nous Européens de tradition humaniste.
Les problèmes sanitaires de la téléphonie mobile, l’intolérance croissante aux rayonnements des technologies sans fil qui s’accumulent dans notre environnement, sont glissés sous le tapis du seul profit et du technosolutionisme de courte vue – comme pour l’amiante, les pesticides, les néonicotinoïdes, les perturbateurs endocriniens dont le traitement par la Commission Européenne est pour le moins d’une extrême lenteur malgré la gravité de leur impact sanitaire. Le smartphone, objet de séduction addictive de masse, crée des dégâts considérables sur les jeunes, enfants et adolescents, ce qui peut être constaté et a fait l’objet d’études alarmantes. Il fait d’ailleurs des dégâts pour tout le monde, sur tous les plans.
À l’heure des déforestations et des grands incendies de l’été, il convient d’élaborer un vaste plan de débétonisation et de reforestation. Il faudra réhabiliter le PAPIER qui sera recyclé, qui peut se faire aussi à partir de chiffons ou autres procédés. Beaucoup moins émissif, renouvelable et recyclable, le BOIS bien géré est une ressource d’avenir, à contrario des outillages électronumériques de plus en plus énergivores. Il convient de revenir à la RAISON.
Si les outils numériques permirent un formidable élan de liberté, voire d’émancipation, il ne faudrait pas qu’ils deviennent un moyen de surveillance individuelle et de masse sur le continent des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Si nous avons le droit de ne pas avoir d’automobile ou de chauffage électrique, par exemple, nous tenons à conserver le droit de ne pas avoir de mobile à l’impact sanitaire délétère dont les personnes électrohypersensibles sont les victimes directes, d’avoir ou pas un ordinateur – le poste budgétaire du numérique, qui relève de dépenses de plus en plus contraintes, étant considérable pour les citoyens.
Nous, citoyens français et européens, refusons d’être assujettis à une prothèse électronumérique addictive et énergivore de surveillance de masse. Nous alertons sur le totalitarisme électronumérique que les lobbys européens tentent de nous imposer, qui n’ont d’autre vision que celui du profit immédiat, sans aucune CONSCIENCE de l’extrême gravité des enjeux civilisationnels, sanitaires et écologiques.

Nous exigeons donc le maintien des passeports papier sans traçage biométrique.

Association Résistance 5G – Nantes (France)