A propos du téléphone mobile et des écrans

12 Conseils élémentaires de prévention afin de limiter l’exposition de l’utilisateur aux rayonnements du Téléphone Mobile

  1. Utiliser un kit piéton (main libre) en éloignant à plus de 20/30 cm le portable de son corps afin de limiter les effets des rayonnements sur sa propre personne [zone sécurité vidéo], limiter le nombre et la durée des communications à 6 minutes maximum qui est le temps nécessaire à l’autorégulation du corps, passé cette durée l’autorégulation n’est plus possible [bases réglementaires normatives – Legifrance].
  2. Ne pas porter son téléphone mobile près de son corps, même en veille et dans tous les cas ne pas téléphoner à moins d’un mètre d’une personne, afin de diminuer l’impact de la « Téléphonie Passive »..
  3. Déconseiller fortement, voire ne pas utiliser un téléphone mobile en dessous de 15 ans (phase de croissance, avec une masse de tissus moindre, les rayonnements ont une nocivité accrue, notamment par rapport au cerveau, à l’ouverture de la Barrière Hémato-Encéphalique, à la chaîne d’ovaires, etc…).
  4. Déconseiller l’utilisation d’un téléphone mobile à une personne âgée et à toute personne en état dit de faiblesse (les rayonnements affaiblissent encore plus l’organisme), ainsi qu’aux femmes enceintes (le liquide amniotique dans lequel se développe l’embryon, puis le foetus est un milieu très absorbant aux rayonnements artificiels Hautes Fréquences micro-ondes des communications mobiles).
  5. Ne téléphoner que dans des conditions de réceptions optimales, en règle générale ne pas utiliser le portable dans tous les lieux confinés comme véhicules, bus, métro, avions, trains, ascenseurs, sous-sols, tunnels, etc . . . la puissance d’émission et de réception, donc des rayonnements étant décuplés. De plus, sous certaines conditions, les seuils d’immunité de la Compatibilité Électromagnétique (CE) peuvent être dépassés et provoquer des bugs sur l’électronique d’asservissement embarquée.
  6. Ne pas téléphoner en se déplaçant, trains inclus, la puissance d’émission et de réception en irradiation de l’antenne relais de votre mobile sont décuplées celle-ci étant en recherches constantes de stations. Si le train est équipé d’un système relais de connexion satellitaire, c’est non seulement l’utilisateur, mais tous les passagers qui sont irradiés en champs proches par toutes les antennes relais indoor.
  7. Ne pas téléphoner dans un véhicule, même à l’arrêt. Dans un espace métallique fermé il se produit le phénomène dit « cage de Faraday » qui en plus optimise au maximum les effets nocifs des rayonnements par réflexions, non seulement sur l’utilisateur, mais aussi sur tous les passagers, notamment les enfants. En conséquence, il est impératif de sortir du véhicule pour téléphoner.
  8. Ne pas garder son portable allumé la nuit près de son lit car même en mode veille l’antenne relais du portable se connecte à l’antenne relais de la station de base et rayonne par phases [Syndrome M-O].
  9. Acquérir de préférence : – un portable avec un indice de Débit d’Absorption Spécifique des tissus humains appelé DAS dont la valeur soit la plus basse possible, notamment à celle réglementaire de 1,1 W/Kg des orbites et joues. – un portable avec une antenne relais apparente, car même si le portable est moins ludique, l’antenne relais omnidirectionnelle diffuse de façon optimale, donc à moindre puissance par rapport à une antenne relais intégrée, donc préférer le critère santé au « look » du téléphone mobile..
  10. Déconseiller l’utilisation d’un mobile à toute personne qui possède des éléments à base de métal magnétique ou amagnétique dans la tête du type amalgames, prothèses, appareils dentaires, plaques, vis, clips, piercings, boucles d’oreilles, lunettes, ce conseil étant étendu aux utilisateurs de béquilles, déambulateurs ou de fauteuils roulants métalliques, ceci afin d’éviter toutes réflexions, amplifications, points chauds, phénomène dit de résonance, réémetteurs passifs, etc …. Pareillement aux personnes ayant reçues une injection contenant un ou des adjuvants de dérivés vaccinaux métalliques.
  11. Utiliser des protections anti-ondes personnelles dites mécaniques (voiles, complexe films métalliques, coffrets, etc . . .) qui ont un effet reconnu positif, pareillement pour les lieux de vie.
  12. Passer le plus possible des communications mobiles aux communications filaires sans irradiation, qui en sus sont maintenant la plupart du temps GRATUITES et illimitées avec internet, même à l’international.

 

next-up

** * * * *

La Fabrique du crétin digital

Les dangers des écrans pour nos enfants ; un livre de Michel Desmurget

Cette vidéo dure un peu moins de 17 minutes :

https://www.youtube.com/watch?v=cmVN_

A voir absolument

La consommation du numérique sous toutes ses formes – smartphones, tablettes, télévision, etc. – par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d’écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45. En cumuls annuels, ces usages représentent autour de 1 000 heures pour un élève de maternelle (soit davantage que le volume horaire d’une année scolaire), 1 700 heures pour un écolier de cours moyen (2 années scolaires) et 2 400 heures pour un lycéen du secondaire (2,5 années scolaires). Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire des jeunes. « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle », estime Michel Desmurget. Ce livre, première synthèse des études scientifiques internationales sur les effets réels des écrans, est celui d’un homme en colère. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents !

Michel Desmurget est docteur en neurosciences et directeur de recherche à l’Inserm. Il est l’auteur de TV Lobotomie (Max Milo, 2011) et de L’ Antirégime (Belin, 2015), qui ont tous deux remporté un large succès public.

** * * * *

Dangers du portable : la recherche est bâillonnée

Ce document date de … 2011 !

« Les constructeurs de portable m’ont coupé les crédits parce que mes recherches révélaient un impact sur le cerveau. »

Célèbre neurobiologiste montpelliérain, le professeur Alain Privat dénonce les effets nocifs des ondes et la censure des industriels.

« Ce que j’ai vu sous le microscope m’a fait peur. » Mercredi 18, sur France3 le Montpelliérain Alain Privat tire la sonnette d’alarme dans un passionnant documentaire intitulé « Mauvaises Ondes » (reportage) Ce neurobiologiste réputé est connu pour avoir fait remarcher des souris paralysées en utilisant les cellules nerveuses. Dès 2003, ses recherches sur des rats exposés au téléphone portable ont mis en évidence des perturbations du cerveau. Retour sur un problème sanitaire controversé qui concerne tous les Français… et leurs 64 millions de portables.

La Gazette. Quels sont précisément les impacts du portable sur le cerveau, selon l’expérience que vous avez conduite ?

Professeur Alain Privat. Il s’agit de modifications biochimiques et structurales assez inquiétantes. Permettez-moi d’abord de rappeler les modalités de l’expérience menée au sein de l’Institut des neurosciences de Montpellier (labo Inserm, basé à l’hôpital Saint-Éloi) par six chercheurs. Nous avons exposé douze rats à des ondes électromagnétiques GSM de 900 mégahertz, la fréquence des portables, à 6 watts par kilo, soit un rayonnement trois fois supérieur à la limite légale, pendant quinze minutes. Cela a immédiatement altéré la qualité et la quantité de trois neurotransmetteurs : l’acétylcholine, lié à la motricité, la dopamine, impliquée dans la maladie d’Alzheimer, et l’acide Gaba, qui module l’activité du système nerveux central. Par ailleurs, nous avons observé l’inflammation d’une partie du cerveau, le striatum, ce qui traduit une souffrance du tissu nerveux.

En clair, que peut-on craindre pour l’homme ?

L’expérience ne prouve pas la toxicité de ces ondes pour l’humain, mais débouche sur une forte suspicion. Ce qu’on peut redouter, c’est que l’utilisation intensive et prolongée du téléphone portable favorise la maladie de Parkinson et l’Alzheimer. L’épilepsie pourrait aussi être encouragée, car elle relève d’une agitation des cellules nerveuses comparable à ce que nous avons vu sous le microscope. Enfin, le neurotransmetteur appelé sérotonine, qui joue un rôle dans le rythme veille-sommeil, est aussi affecté. En revanche, je ne crois pas, comme certains scientifiques, à des risques de tumeurs du cerveau, car elles relèvent de mécanismes différents.

Fort de ces suspicions, vous souhaitiez poursuivre l’étude, mais on vous a coupé les crédits…

Il faut savoir que cette recherche faisait partie, en 2003, du projet COMOBIO (COmmunication MObile BIOlogie), financé moitié-moitié par le gouvernement et les constructeurs de téléphone. Une fois notre expérience finie, j’ai redéposé un dossier pour l’approfondir. Je n’ai pas été retenu. Par la suite, j’ai candidaté en vain auprès d’un groupe d’experts officiels. On n’a jamais répondu à mes demandes d’explication. Mon sentiment, c’est que l’industrie de la téléphonie élimine les études négatives pour des raisons économiques – tout comme l’a vécu également ma collègue montpelliéraine Madeleine Bastide.

C’est peut-être votre étude qui était sujette à caution. Un rat est-il comparable à un humain ? Et n’est- il pas difficile de conclure sur la base du très fort rayonnement mis en oeuvre pendant l’expérience ?

C’est vrai, le rat est moins résistant que l’humain. Mais son système nerveux n’est pas tellement éloigné du nôtre. Et c’est avec des expériences sur des souris que nous essayons de faire remarcher des humains paraplégiques. Quant au rayonnement, il était, en effet, de 6 W/kg, alors que les portables tournent autour de 1,5 W/kg (1). Ces conditions extrêmes permettent de révéler la toxicité. Mais nous souhaitions par la suite reproduire l’expérience à des niveaux plus conformes à la réalité.

Cela signifie-t-il que votre expérience n’est pas vraiment validée ?

Elle a été publiée en 2004 par Neurobiology of Disease, la revue scientifique américaine de référence. Cela vaut validation. Mais surtout, une autre équipe a fait ce que nous voulions faire : exposer les rats à seulement 1,5 W/kg, 45 minutes par jour, pendant 8 semaines. Cette équipe de Verneuil-en-Halatte (Oise) a publié ses résultats en 2008 et 2010. Ils sont tout à fait comparables aux nôtres. Pourquoi revenir aujourd’hui sur cette polémique qui met en cause les effets du portable et l’indépendance de la recherche ? Parce que je viens de prendre ma retraite et que je n’ai plus d’obligation de réserve. Et parce que je souhaite, dans un souci de santé publique, que de vraies recherches sur le portable soient menées avec les images IRM actuelles. Il faut éviter que les chercheurs soient subventionnés par l’industrie. Et que les experts soient juge et partie comme dans l’affaire du Mediator.

Quels conseils donnez-vous aux accros du portable ?

Utilisez le plus possible l’oreillette pour être moins exposé aux ondes. Et évitez, ou limitez, le portable pour les moins de 15 ans : en cours de construction, le cerveau des enfants est beaucoup plus sensible que le nôtre.

next-up