Bonjour, je suis Zavo, abeille née en 2024
Ce message est un cri d’amour à mes grands frères et sœurs humain(e)s. Pour le recevoir au mieux, je vous invite à faire résonner votre fibre sensible. Je voudrais vous partager ici le vécu de mon espèce en interaction avec la vôtre. Comme toutes les abeilles de mon temps, mon espérance de vie est écourtée par votre technologie. Et pourtant…
Et pourtant, mon espèce est tissée d’énergie de chaleur et d’amour très subtile. Les apiculteurs le savent bien, eux qui œuvrent dans l’aura de plénitude que notre communauté déploie. De fait, vous pourriez croire que nous sommes invulnérables. Mais non, nous sommes sensibles au plus haut degré car la Nature nous a façonnées avec Art. Elle a même prévu que nous dansions !
Et nous dansons, nous dansons pour délivrer des messages à nos sœurs abeilles : où trouver des fleurs à butiner, à quelle distance, quel type de fleurs… Pour cela, nous utilisons des ondes naturelles, avec un canal de fréquences précis : entre 180 et 250 Hz (Hertz) (1). C’est notre «radio» à nous sur laquelle nous diffusons les messages essentiels pour l’organisation de notre travail.
La pollinisation pérennise la vie sur cette Terre. Nos danses participent ainsi à l’œuvre créatrice de notre mère Nature.
Avec le développement de votre technologie, vous avez «créé» des ondes artificielles, bien bien loin des ondes naturelles de la Terre et du vivant. Déployées sur l’ensemble de notre
belle planète, elles viennent les parasiter, jusqu’à semer la mort. Ainsi vos communications par téléphone portable utilisent notamment une fréquence de 217 Hz (2). Votre canal d’ondes artificielles de 217 Hz se glisse et s’inclut donc dans le nôtre (180-250 Hz). Il interfère ainsi directement avec le canal naturel que nous utilisons (3).
Vous connaissez bien le phénomène d’interférences avec l’utilisation de vos radios. Quand deux radios utilisent une fréquence proche, leurs messages s’entremêlent, générant de la « friture » et de la confusion dans l’information relayée par les ondes.
Nous « entendons » donc vos messages qui se mélangent aux nôtres.
A chaque fois que vous envoyez un sms pour dire où vous êtes, pour confirmer à votre banque votre achat en ligne, pour rappeler à votre ami de bien penser à acheter les pâtes au pissenlit… et j’en passe, à chaque fois que vous utilisez vos portables « chéris » pour vous appeler, aller sur vos réseaux sociaux préférés, poster des photos ô combien magnifiques de votre sublime existence etc., vous utilisez le même canal que nous utilisons quand nous dansons nos messages pour nos sœurs ailées. Et nous « entendons » toutes vos dissonances semant la confusion et le chaos dans notre communication. Cela pourrait nous amuser, si les conséquences n’étaient pas dramatiques. Mais songez-y, nos sœurs butineuses mal informées, n’arrivent plus à retrouver le chemin de la ruche. Elles s’égarent, s’épuisent et finissent par mourir seules, coupées de leur colonie.
D’ailleurs, ce que vous appelez le syndrome d’effondrement des ruches ou disparition des abeilles (4) est apparu avec le déploiement mondial des antennes relais fin des années 1990. Leurs ondes nous font perdre le sens de l’orientation. Elles nous « déconnectent » de la vie, de la Sagesse de la Nature et de notre fratrie d’abeilles.
Elles nous éjectent de notre mission au service des êtres vivants sur Terre. Qu’en est-il pour vous ?
L’ isolement conduisant à notre mort n’est-il pas finalement le reflet de votre propre isolement se manifestant à travers vos objets connectés ? Virtualisés, n’en oubliez-vous pas la réalité, votre interdépendance pas seulement avec nous, mais aussi avec l’ensemble de la nature ?
Nombreux sont les humains qui disent aimer la nature, les fleurs, les plantes, la vie, qui disent nous aimer ! Certains se donnent même bonne conscience en collant un patch sur leur téléphone. Mais je vous avoue, que je suis et reste perplexe face à la « schizophrénie de leur être » : « je pense aimer les abeilles mais mes actions les détruisent ».
Est-ce vraiment ce que vous voulez ?
Malgré l’avertissement attribué à l’un de vos savants (5) que notre disparition conduit à l’extinction de toute vie sur Terre, vous avez deux de tension dans votre capacité à le réaliser et agir en conséquence. Pourtant, nous abeilles, n’avons parait-il, qu’un petit « million » de neurones.
Mais cela ne nous empêche pas de recevoir aussi des vagues d’amour d’êtres humains intègres. Ils pleurent en silence, dans le secret de leur cœur, le drame que nous vivons. Sublimant leur souffrance, la transformation de leurs larmes secrète un «nectar» qui produit le plus doux des «miels». Ce «fruit» de leur Esprit nous apporte un baume de guérison. Cet amour contribue à nous insuffler de la force pour continuer notre mission sur Terre.
Nous leur en sommes très reconnaissantes.
J’ai la chance d’être une abeille élevée dans ce souffle de Vie.
Aussi mon cri d’amour est le suivant :
Vous dites nous aimer, alors prouvez-le !
Donnez-vous les moyens de sortir de cette ornière des objets connectés.
Des solutions existent (6), renseignez-vous…
Voulez-vous aussi faire partie de ces humains qui nous donnent à goûter leur «miel»?
J’ai l’espérance que parmi vous, certain(e)s m’entendront.
Et sachez, que malgré l’adversité, tant que nous aurons un souffle de vie, nous poursuivrons inlassablement notre travail au service de la Vie, de la Nature et des Hommes…
Zavo, abeille née en en 2024.
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N’hésitez pas à faire circulez mon message.
Mon souhait est qu’il soit diffusé, soit dans une interaction directe, soit à partir de connexions filaires, hors des réseaux sociaux et objets connectés, pour celui qui le fait suivre. Ainsi ma vie et celle de mes sœurs en seront préservées…
Élise Giradi, messagère pour Zavo.
Contact de Zavo par le site: Compagnie Lyris
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Bibliographie
(1) (3) (4) Des abeilles, des oiseaux et des Hommes, la destruction de la nature par l’électrosmog d’Ulrich Warnke (livre numérique gratuit).
Lien de téléchargement : Lien du livre sur le site de Robin des Toits
(1) A propos de la fréquence de la danse de communication des abeilles : «Des chercheurs russes ont découvert dès 1975 que les abeilles produisaient des signaux électromagnétiques d’une fréquence de modulation comprise entre 180 et 250 Hz pendant leurs danses de communication. Les abeilles affamées réagissaient à ces fréquences en dressant leurs antennes (ESKOV et al. 1976).» page 18.
(3) A propos de l’effet «radio» sur la danse de communication des abeilles: «Les impulsions de champs magnétiques à fréquences de répétition de l’ordre de 250/s (= 250 Hz) qui sont parallèles aux lignes du champ terrestre produisent de nettes erreurs de direction dans les danses de signalisation des abeilles, erreurs pouvant représenter + 10°.» p. 33.
Pour approfondir les effets des ondes sur le vivant: Livre L’arc en ciel invisible d’Arthur Firstenberg – Site d‘Arthur Firstenberg
(2) A propos du 217 Hz utilisé par la téléphonie mobile : Info 217 Hz sur le site de Priartem
(4) A propos du syndrome de disparition des abeilles renommé syndrome d’effondrement des ruches : wikipédia – syndrome d‘effondrement des colonies d‘abeilles ; Voir le livre cité plus haut d’Ulrich Warnke.
(5) Célèbre phrase attribuée à Albert Einstein : »Si l’abeille venait à disparaître, l’homme n’aurait plus que quelques années à vivre ».
(6) Solutions possibles ; sites et collectifs (liste non exhaustive) :
Se libérer du portable et des objets connectés :
1- Se libérer du portable vu par un jeune
2- Se libérer du portable
3- Site de Robin des Toits
4- Site du collectif Accad
5- Site de Stéphane Lhomme
6- Sites marchands :
Remplacer le téléphone domestique sans fil par un téléphone filaire, mise à la terre de la box… Expercem- Géotellurique
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Remerciements à celles et ceux qui ont été source d’inspiration pour ce message et également à celles et ceux qui l’ont relu et ont contribué à l’améliorer grâce à leurs remarques judicieuses.
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Pour lire le document original plus joli – parce qu’avec des images :