Elon, ôte-toi de mon soleil !
Des rassemblements ont eu lieu à Nantes et Lens les 20 et 21 décembre.
Des photos ont été prises et envoyées notamment à l’international
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Un message à l’international
Nous avons essayé de mobiliser le 21 décembre à Lens, dans le département du Pas-de-Calais.
Nous savons que l’heure est grave et que de nombreuses personnes – politiques notamment – ne sont pas – ou ne veulent pas être – conscients de la situation.
Musk n’hésite pas à mettre en danger l’Humanité ; mais les Européens veulent en faire autant !
A notre échelle, nous essayons d’être des lanceurs d’alerte et reprenons cet écrit de Jean Paul Sartre :
« la résistance est un refus de céder au découragement »
Par ailleurs : » Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer » .
Nous continuons le combat.
Bonnes fêtes à vous.
Collectif ACCAD (59-62)
Stop Linky-5G Pays de Condé (59)
CALGEA 62 Avion
pslmlo Lestrem (62)
Leforest-Environnement (62)
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Un message de Résistance 5G Nantes à l’international
Nous avions déjà manifesté à Nantes en mars 21 contre la 5G et « la folie Elon Musk ». Nous avions été les seuls en France avec une petite ville sur la côte du département, Le Pouliguen, qui nous a suivis. Il y a donc un gros progrès (66 communes grandes ou petites). Pour secouer notre pays fatigué – vers Noël et en crise politique – nous avons évoqué le rôle de Musk devenu de facto co-président des USA, champion des mégaconstellations, et le projet européen IRIS 2 que l’on vient d’annoncer, « en retard » dans la sinistre compétition des nations dans l’espace (et ailleurs). Nous avons donc été suivis cette fois-ci (plus que ce que nous espérions) et nos amis du nord du pays nous ont bien aidés.
En 2025, nous allons concentrer notre effort sur l’obtention d’un droit universel – constitutionnel – à la non connexion/déconnexion. Cette campagne devrait être internationale tant elle nous semble urgente et fondamentale.
Nous avons mené campagne en France pour l’ICE STOP 5G qui avait un très mauvais slogan, hélas déposé : « Be connected but protected ». Nous l’avions changé ainsi : « Be protected WHEN connected – if and when WE decided it » (et pas l’État, l’industriel, le marchand et la police). Notre remarque avait été entendue par les organisateurs, et les Belges et les Espagnols avait fait comme nous, mais dans leur langue.
Notre analyse est qu’il ne faut pas séparer santé, libertés et écologie au sens le plus matériel. La folie d’un monde du tout-connecté que l’on impose aux populations va de pair avec un monde high tech électronumérique de contrôle absolu des populations, écologiquement et matériellement INSOUTENABLE. Nous n’avons jamais extrait autant de métaux que depuis le numérique. Plus de 50 métaux pour un smartphone qui nécessite 183 kg de déchets miniers .Ceci au prix d’un sang néocolonial au Congo et ailleurs. Souvent chez les peuples autochtones dont on saccage les territoires et polluent les sols et les rivières. L’un des co-présidents de notre association, le sociologue Fabien Lebrun, fait des conférences sur ce sujet et vient de sortir un livre : Barbarie numérique, une autre histoire du monde connecté. Je vous avais envoyé la traduction de l’un de ses entretiens.
L’électronumérique est de l’extraction fossile qui suscite la rapacité des grands impérialismes capitalistes guerriers. On veut nous faire croire à l’immaculée conception de la matière et à l’innocuité des ondes du Saint-Esprit. C’est une véritable religion fanatique dont on ne doit pas remettre en cause les dogmes intangibles de croissance infinie, de surconsommation d’objets électronumériques et de « Progrès » technique, sans réflexion ni débat public – la Sainte Trinité du capitalisme impérialiste mondial écocide et liberticide, en plus des dégâts sanitaires et psychiques sur plusieurs plans.
Et comme ce délire prédateur ne pourra d’ici peu ne plus avoir d’aliment matériel (dans 20 à 30 ans), comme il est impossible car ruineux de ramener des matériaux de l’espace, la curée se fera dans nos océans et cela a déjà commencé.
Comment enrayer la sacro-sainte machine infernale ? Il n’y a pour nous pas d’autre moyen que de nous battre pour un droit universel à la non connexion/déconnexion. Et de défendre notre civilisation millénaire du LIVRE et donc du PAPIER qui se recycle plusieurs fois, est beaucoup moins polluant et qui ne s’obtient pas qu’avec des arbres.
Il faut renverser la culpabilisation du slogan des industriels et des marchands : vous voulez « faire un geste pour la planète », alors freinez le plus possible sur les besoins électronumériques et les objets connectés hyper polluants et d’extraction fossile, très peu recyclables (ou polluants et hyper-énergétiques dans leur procédés de recyclage).
Enfin, il y a bien peu de réaction contre le « Volet numérique européen » où toutes nos données personnelles et administratives seront concentrées. Il s’agit d’une monstruosité liberticide digne de la « démocratie » chinoise.
Si je file la métaphore religieuse : le Diable existe, il a créé l’objet d’addiction et d’assujettissement absolu, de destruction massive de la personne : le smartphone. Et c’est malin. En français, on appelle d’ailleurs le Diable, « le Malin ». C’est sans doute pour ça.
Si le smartphone n’existait pas, il n’y aurait pas besoin de mégaconstellations satellitaires dont le but est d’arroser d’ondes depuis le ciel le moindre recoin des déserts, de l’Amazonie et de l’Antarctique. Rien n’échappera depuis l’espace aux différents Big Brothers (l’Américain, le Chinois, Le Russe, l’Européen…). Nous sommes tous devenus dangereusement fous.
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Une réponse de Tanja Katarina Rebel (Angleterre), coordinatrice de « Global Action to Stop 5G »
Merci pour votre courriel perspicace et pour toutes les merveilleuses contributions françaises à l’action satellites ! Je n’ai pas d’autres mots que de dire que les participants français ont rendu l’événement exceptionnel et j’espère que nous aurons réussi à briser le silence autour de cette question…
C’est la veille de Noël et la famille appelle. Le temps est compté, je dirai vite qu’en effet, le monde est devenu fou et que, oui, le diable est dans le « smart ». Il est essentiel d’abandonner le téléphone « intelligent » et d’obtenir une ligne terrestre pour ralentir l’ensemble du programme, même si, bien sûr, ils veulent que l’« intelligent » soit dans nos corps d’ici 2030….. Mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter cela et votre campagne en faveur d’un droit constitutionnel universel à la déconnexion est exactement ce qu’il faut ! Croyez-le bien, vous pouvez compter sur nous !
Oui, Musky Boy est désormais très important – c’est du moins ce qu’il pense…. Il faudra chercher une personne plus méprisable, mais au fond, comme tous les tyrans, c’est une personne triste et pathétique. Nombreux sont ceux qui l’admirent au sein du mouvement « Freedom », mais il faut espérer que l’avenir le montrera tel qu’il est et conduira à sa chute, y compris celle de ses satellites !
Encore un grand merci et Joyeux Noël ! Meilleurs vœux Tanja
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Un message de l’international
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Action internationale pour stopper les satellites LEO
Ce week-end du Solstice, les 21 et 22 septembre, des personnes se lèvent dans le monde entier pour mettre en lumière les satellites LEO (Low Earth Orbit) et exiger l’arrêt immédiat de la 5G/6G sur Terre et dans l’espace, au nom de la santé publique, de l’écologie et de la liberté. Leur message : « Nous ne consentons pas à ce que quelques puissantes entreprises de technologie et de satellites dictent l’avenir de toute vie sur Terre ».
À ce jour, des photos et des messages nous sont parvenus du Royaume-Uni, de France, d’Italie, des Pays-Bas, de Suède, des États-Unis, du Canada, du Pérou, de Nouvelle-Zélande et du Japon. Voici une vidéo poignante envoyée par un membre de Safetech International :
https://www.youtube.com/watch?v=xc4E5C7r6Vg
Pour plus d’informations et pour des photos plus parlantes, veuillez visiter le groupe Facebook Global Action to Stop 5G et le site web de Safe Tech International :
https://www.facebook.com/groups/548912049259423/
https://www.safetechinternational.org
Les satellites LEO (Low Earth Orbit) constituent l’un des problèmes environnementaux les plus graves et les plus importants : ils provoquent des débris dans le ciel, nuisent à la vue de notre ciel nocturne et perturbent les observations astronomiques et météorologiques en raison de la pollution lumineuse et des fuites d’électrosmog. De plus, ils endommagent la couche d’ozone, la magnétosphère et l’ionosphère, c’est-à-dire le circuit électrique essentiel à toute vie sur Terre.
Les lancements de satellites ont également une énorme empreinte écologique – dans l’air et au sol – où les nouveaux ports spatiaux détruisent des pans entiers de zones vierges – et ils recouvrent la planète d’électrosmog, qui non seulement perturbe les observations météorologiques et astronomiques, mais qui est également nocif pour toute vie biologique. Pour couronner le tout, une fois achevés, les satellites formeront une grille de surveillance électronique planétaire incontournable.
Plus d’informations sur les satellites LEO :
Les satellites Starlink de Musk émettent des ondes radio qui perturbent les radiotélescopes terrestres :
https://earthsky.org/space/spacex-satellites-l
Les satellites de Musk « bloquent » la vue de l’univers :
https://www.bbc.co.uk/news/articles/cy4dnr8zemgo
Le pire des cauchemars : Les satellites Starlink d’Elon Musk pourraient aveugler les radiotélescopes :
https://www.science.org/content/article/w
Les satellites SpaceX d’Elon Musk constituent une « menace existentielle pour l’astronomie
Les experts avertissent que le télescope Lofar pourrait être « effectivement paralysé » par les satellites V2-mini de deuxième génération plus lumineux qui affectent les cieux calmes :
https://www.telegraph.co.uk/news/2024/09/18/elo
Des aurores produites par les fusées de SpaceX qui font des trous dans l’ionosphère :
https://www.iflscience.com/auroral-like-glow-produced-by-sp
La 5G, les satellites, l’internet des objets, les données et l’intelligence artificielle impliquent la fabrication, l’utilisation et l’élimination de milliers de satellites dans l’espace, de millions de nouveaux émetteurs sur Terre et de billions de gadgets, d’appareils, d’appareils électroménagers et de « choses » IdO qui, ensemble, représentent l’une des plus grandes menaces de toutes les agressions sanitaires et environnementales générées par l’homme. Bien qu’elle soit présentée au public comme un moyen de lutter contre le changement climatique, l’empreinte technologique mondiale gargantuesque est elle-même un facteur majeur de dévastation de l’environnement. En outre, l’infrastructure 5G sur Terre et dans l’espace créera une grille de surveillance numérique planétaire inéluctable qui constituera une énorme menace pour la liberté et l’autonomie individuelles.
La 5G et les satellites jouent également un rôle essentiel dans la militarisation et la commercialisation de l’espace et des océans, et sont utilisés pour accroître la létalité des guerres. Les manifestants s’opposent à l’utilisation des milliers de milliards de dollars consacrés à la guerre et demandent que cet argent soit consacré à des programmes qui répondent à des besoins essentiels tels que la faim dans le monde, l’exposition à la pollution – y compris la pollution par l’électrosmog -, la biodiversité, la santé publique et la paix.
Tout en s’opposant à la prolifération du sans-fil, les opposants à la 5G/satellite sont favorables à des connexions filaires sûres pour la plupart des utilisations de l’internet et des télécommunications, réservant le sans-fil aux urgences et aux services essentiels qui ne peuvent être assurés par les fils.
NB : Il ne fait plus aucun doute que les rayonnements de radiofréquences (RF) sans fil – utilisés dans les communications par téléphone mobile et les appareils sans fil – sont nocifs pour l’homme et la faune. Les conséquences pour la santé d’une exposition à court et à long terme sont couramment identifiées : insomnie, maux de tête, acouphènes, saignements de nez, fatigue, ainsi que d’autres affections graves qui peuvent changer la vie. Des dizaines de milliers d’articles scientifiques (dont les liens figurent dans le présent document) ont établi des liens avec le rôle des CEM dans une multitude d’effets néfastes sur la santé, notamment la dépression, l’infertilité, le diabète, les maladies cardiaques, le cancer, les dommages causés à l’ADN/l’expression génétique, le stress oxydatif, les complications liées à la grossesse, la production de mélatonine, les troubles neurologiques, les dysfonctionnements immunitaires, l’Alzheimer/la démence, la leucémie, et bien d’autres encore.
Plus de 1 600 articles scientifiques sont disponibles à l’adresse suivante :
https://www.powerwatch.org.uk/science/studies.asp
Plus de 4 000 autres études sont disponibles à l’adresse suivante :
http://www.bioinitiative.org
Et 23 840 autres études sont liées ici :
www.EMF-portal.org
Radio Wave Packet passe en revue les études sur l’impact des CEM sur les insectes, les oiseaux et la faune, ainsi que sur la santé, avec 9 pages de bibliographie.
Enfin, voici une compilation du grand nombre d’effets biologiques connus des rayonnements sans fil :
https://www.5gfrequencyfreefairbanks.org
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Extrait du 3ème rapport des astronomes et scientifiques de novembre 2024
Tandis que les flottes commerciales de satellites se développent, des inquiétudes se font jour quant aux effets destructeurs de l’ozone des particules métalliques (…) Les inquiétudes se concentrent principalement sur l’aluminium, le composant le plus courant des satellites. Si le métal désintégré finit par se transformer en oxyde ou hydroxyde d’aluminium, il peut réagir avec le chlorure d’hydrogène – le principal réservoir de chlore dans la stratosphère, un vestige de l’époque des chlorofluorocarbures – pour produire du chlorure d’aluminium. Le chlorure d’hydrogène est un dépôt relativement sûr pour le chlore, mais le chlorure d’aluminium se décompose facilement sous l’effet de la lumière, libérant le chlore pour détruire l’ozone. Les aérosols métalliques pourraient également favoriser la création de nuages stratosphériques plus polaires, qui catalysent des réactions libérant des formes destructrices de chlore. (…) Ils estiment qu’un satellite typique de 250 kilos générerait 30 kilos de nanoparticules d’oxyde d’aluminium. Compte tenu des 2000 désorbitations survenues en 2022, cela représente 17 tonnes, soit une augmentation de 30 % par rapport à la quantité provenant de sources naturelles. La FCC (organisme fédéral américain de régulation et d’attribution des fréquences terrestres et spatiales) est censée protéger l’environnement. Elle ne le fait pas.
La FCC a refusé de réviser ses limites d’exposition aux radiations, qui remontent à l’époque des téléphones à clapet. En outre, l’agence a réduit les évaluations environnementales qu’elle exige tout en limitant le contrôle des gouvernements locaux sur les sites sans fil. Et comme le montre l’exemple du carburant pour satellite, le champ d’action de la FCC s’étend même à l’espace. L’agence autorise des milliers de satellites commerciaux à un moment où la profusion d’objets en orbite autour de la planète suscite des inquiétudes quant aux collisions dans l’espace, aux obstacles à l’astronomie, à la pollution et aux débris retombant sur Terre. La dernière menace environnementale qui relève de la compétence de la FCC est dans les cieux. Parce que l’agence a une large autorité sur les communications, elle délivre également des licences aux satellites commerciaux. Et sous la surveillance de la FCC, l’espace devient rapidement un endroit beaucoup plus encombré.
Il y a cinq ans, il y avait moins de deux mille satellites en orbite. En décembre dernier, la FCC a approuvé le déploiement de 7 500 satellites par une seule entreprise, SpaceX d’Elon Musk, qui construit un réseau à large bande extraterrestre appelé Starlink. D’ici 2030, les experts prévoient que jusqu’à 60 000 satellites seront en orbite autour de la Terre. En janvier, la FCC a approuvé la création d’un nouveau Bureau spatial pour « mieux répondre aux besoins de l’industrie croissante des satellites ». La FCC a approuvé l’armada spatiale d’Elon Musk et de nombreuses autres constellations de satellites, sans exiger d’évaluation environnementale, en partant du principe que, même cumulativement, elles ne présentent aucun risque sérieux. (Musk a également fait valoir que les règles NEPA ne s’appliquent pas à l’espace.) L’agence a rejeté les craintes de plusieurs milieux scientifiques selon lesquelles des dizaines de milliers de satellites représentent des menaces inquiétantes. Il s’agit notamment des émissions toxiques des carburants de fusée qui pourraient polluer la Terre, appauvrir la couche d’ozone et aggraver le réchauffement climatique ; de l’augmentation de la congestion radio et du trafic spatial qui pourraient détruire d’autres satellites et entraver l’astronomie essentielle utilisée pour le suivi météorologique, la sécurité nationale et la science ; et d’une menace croissante de pertes humaines et de dommages matériels dus à la chute de débris de satellites. Le GAO (groupes de scientifiques indépendants) a répertorié ces préoccupations dans un rapport de septembre 2022. Les scientifiques exhortent la FCC à suspendre les lancements des satellites en basse orbite atmosphérique.