Sur la surconsommation, mais aussi sur le CPL, les EHS, la téléphonie mobile
Une info complémentaire sur l’augmentation des tarifs
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Fiche Infos Linky 16 – Surconsommation, … (mise à jour)
Plusieurs raisons expliquent la surconsommation et la surfacturation d’énergie provoquées par l’utilisation du compteur-capteur connecté Linky :
Les principales causes de surfacturation
1. Le compteur peut avoir une défaillance du système de comptage, phénomène déjà constaté.
ENEDIS aurait rappelé un lot de compteurs SAGEM en raison du manque de fiabilité de leur système de comptage. Un témoignage a été rapporté concernant un compteur Linky Sagem dont le système de comptage était défaillant (mis en évidence par un technicien d’Enedis qui est venu l’étalonner et l’a finalement remplacé par un autre compteur Linky).
Voir en Annexe 1 le risque conceptuel lié à l’utilisation d’une bobine Rogowski pour le comptage dans les compteurs communicants, alors que les compteurs classiques comptent selon le principe de l’effet Hall.
(Les photos d’intérieur de Linky vues sur le net montrent seulement un shunt en série sur le fil de phase, étalonné par abrasion laser.
Les ampoules LED, basse consommation, et certains appareils ayant une électronique sophistiquée, génèrent du bruit électrique (harmoniques) et une consommation d’énergie réactive qui pourraient faire bugger le système de comptage des Linky.
Action à entreprendre : mettre en demeure Enedis de venir vérifier et étalonner le compteur (gratuitement) et, s’il est défaillant, en exiger le remplacement.
La suite :
https://www.robindestoits.org/LES-FICHES-INFO-L
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Fiche Infos Linky 15 – Les filtres du CPL (mise à jour)
La pose d’un filtre doit s’envisager dans une situation d’urgence et non préventive.
Il ne s’agit pas d’encourager les gens à s’équiper de filtres avant d’avoir tenté d’éviter l’évitable : la pose d’un compteur Linky.
Cette situation d’urgence tient par exemple à la présence de Linky dans le voisinage, alors qu’on l’a soi-même refusé, ou à un compteur posé abusivement, ou à des symptômes physiques ressentis.
Comment fonctionne un filtre ?
Selon le type de filtre, on y trouve ces composants :
- Un tore en ferrite sur lequel est bobiné un fil en cuivre pour constituer une self.
- La self a la propriété de freiner le passage à travers elle des courants à fréquence élevée, ceux des pollutions haute fréquence circulant sur le réseau électrique 230V.
- Un condensateur (capacité) qui a la propriété de « piéger » les courants à fréquence élevée de la pollution circulant sur le réseau électrique 230V.
- Une résistance, composant secondaire permettant de stabiliser ou sécuriser le fonctionnement du filtre.
- Un filtre secteur équipant un domicile doit bloquer la circulation de fréquences parasites élevées provenant du réseau public pour protéger les fils électriques dans le logement.
Le CPL, à des fréquences entre 35 et 90 kHz, fait partie des signaux très polluants actuellement identifiés.
La suite :
https://www.robindestoits.org/LES-FICHES-INFOS-L
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Le P.A.P.E : Plan national d’Assistance aux personnes EHS
Le plan national d’assistance aux personnes atteintes d’électro-hyper-sensibilité (P.A.P.E) concerne potentiellement 3,5 millions de personnes, selon les dernières estimations réalisées par l’ANSES en 2018.
La population présentant les symptômes de l’EHS est diverse : elle regroupe des personnes présentant une simple sensibilité aux champs électro-magnétiques comme des personnes plus gravement atteintes, qui souffrent d’intolérance et qui endurent de ce fait une véritable torture quotidienne dans l’anonymat et l’isolement. La diversité des profils de malades doit donc conduire à une prise en charge différenciée, qui va de la prévention à la prise en charge des personnes les plus atteintes.
La mise en place d’un dispositif national de prise en charge de ces malades environnementaux d’un type nouveau repose sur deux principes : la nécessité de leur porter secours et de les protéger compte tenu de l’urgence de la situation et le besoin de les soigner et de veiller à leur insertion sanitaire et sociale.
Pour respecter ces deux principes, le P.A.P.E s’appuie sur cinq axes, détaillés en quinze mesures.
Tout le détail figure dans la pièce jointe ci-dessous (document pdf) :
https://www.robindestoits.org/attachme
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La Federal Communications Commission (FCC) américaine sommée par la cour d’Appel fédérale du district de Columbia de fournir une explication motivée quant aux normes censées protéger la santé des utilisateurs.
ll s’agit là d’une première victoire de l’association Environmental Health Trust (EHT) et d’autres plaignants contre le régulateur des télécoms américains, la Federal Communications Commission (FCC).
A quand, en France, un jugement du type de celui de la cour d’Appel fédérale du district de Columbia ?
Par ce jugement il a été ordonné « qu’il soit fait droit en partie aux demandes de réexamen et que l’affaire soit renvoyée à la Commission pour qu’elle fournisse une explication motivée de sa décision selon laquelle les lignes directrices protègent adéquatement contre les effets nocifs de l’exposition aux rayonnements de radiofréquences non liés au cancer ».
Dans son communiqué, Alerte Phonegate, dont on connait le rôle dans l’affaire des tromperies concernant le DAS (débit d’absorption spécifique) et les relations avec Environmental Health Trust, cite certaines des motivations du tribunal ainsi que les réactions de la présidente d’EHT, Devra Davis :
» Les motivations du tribunal sont encore plus claires qui imposent à la FCC de :
« (i) fournir une explication motivée de sa décision de conserver ses procédures de test pour déterminer si les téléphones cellulaires et autres appareils électroniques portables sont conformes à ses lignes directrices,
(ii) traiter les impacts des rayonnements RF sur les enfants, les conséquences pour la santé d’une exposition à long terme aux rayonnements RF, l’omniprésence des appareils sans fil et d’autres développements technologiques qui ont eu lieu depuis la dernière mise à jour des lignes directrices de la Commission, et
(iii) traiter les impacts des rayonnements RF sur l’environnement ».
De son côté, la présidente et fondatrice d’EHT, Devra Davis considère cette décision comme historique ! Voici ce qu’elle écrit dans son communiqué :
« Si les téléphones portables étaient une drogue, ils auraient été interdits il y a des années. La 5G n’aurait jamais été autorisée à être commercialisée. Un nombre sans cesse croissant d’études publiées – ignorées par la FCC – indique clairement que l’exposition aux rayonnements sans fil peut entraîner de nombreux effets sur la santé, en particulier chez les enfants. La recherche indique que le rayonnement sans fil augmente le risque de cancer, endommage la mémoire, altère le développement du cerveau, a un impact sur la santé reproductive, et bien plus encore. En outre, la façon dont la FCC mesure notre exposition quotidienne aux rayonnements des téléphones cellulaires et des tours de téléphonie cellulaire est fatalement erronée et donne un faux sentiment de sécurité. » »
On peut, sans aucun doute, appliquer les paroles de Devra Davis à nos agences, notamment l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) qui a par trop tendance à se prévaloir d’une science détournée pour dénier les effets non thermiques, ignorant aujourd’hui volontairement de très nombreuses recherches, notamment dans ce qui a pu en être lu de la mise en consultation publique de son dernier rapport sur la 5G. On peut également les appliquer aux positions et aux scandaleuses méthodes de mesure de l’ANFR (Agence nationale des fréquences) qui n’ont d’autre but que d’affirmer la faiblesse des niveaux d’exposition, comme étant largement en dessous des normes. L’ANFR se dit par contre agence indépendante, comme le montre par exemple le fait que la directrice adjointe du contrôle du spectre officiait chez Free comme Directrice aux Affaires Réglementaires et Institutionnelles et aux Relations avec les Collectivités, en dernier poste avant cette prise de fonction. Les passerelles sont solides.
La suite :
https://www.robindestoits.org/Telephonie-
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Sur l’augmentation des tarifs
C’est cousu de fil blanc depuis longtemps. La libéralisation de l’énergie va faire exploser les prix. Les Nord-Américains le savent très bien. 85% des Californiens demandent une reprise de l’État (californien et fédéral) sur l’énergie. Ils n’en peuvent plus (ils ont trinqué avec le scandale Iron et la Californie est en train de devenir un désert, en tout cas un grand brûlot en plus des nombreux black-out que nous n’avons pas connus, mais qui vont inévitablement venir). Beaucoup ont abandonné leur communicant électrique pourtant beaucoup moins intrusif que le nôtre, bon pour nous et les Chinois. Il faudra que nous revenions sur ce point d’ailleurs.
Vu la boursouflure inquiétante du monde électronumérique – catastrophe sociale, écologique et environnementale – l’énergie doit rester un bien commun. Et nous prenons le chemin inverse. Le démantèlement d’EDF est sur ce point inquiétant, EDF qui n’est pourtant pas spécialement notre amie, mais si on projette sur un horizon immédiat, il faudrait le lui signifier, ce qui fut fait avec la pétition contre le projet Hercule. La Fédération Nationale Mines Énergie est inquiète et n’est – depuis le début – pas si enthousiasmée que ça par le projet Linky. Il faudra appuyer sur ce point-là qui fait mal à tous.
Par ailleurs, commence une campagne électorale de petits chevaux de diverses casaques, et il faudra donc interpeller tous les petits chevaux sur cette question cruciale : l’énergie doit rester un bien commun. Donc, contre les privatisations du secteur, n’en déplaise à la technocratie bruxelloise et à M. Thierry Breton.