Le CPL des compteurs LINKY
Dispositif de comptage interactif communiquant dans les deux sens vers le « concentrateur » en utilisant le Courant Porteur en Ligne (CPL) au protocole G3 (le G1 étant aussi utilisé) sur la bande CENELEC A, correspondant respectivement à la plage de fréquence 10 kHz à 95 kHz (dans ses extrémités, c’est à dire bande de garde incluse) pour un débit utile d’environ 20kb/s (pour un débit théorique maxi de 300kb/s), cela correspond à la bande dite Basse Fréquence (BF ou LF en anglais) globalement (l’application débutant plutôt à partir de 30 kHz).
Les systèmes CPL fonctionnent par transmission de signaux radiofréquences sur des lignes de puissance utilisées pour la distribution de l’électricité́.
Ces lignes de puissance n’étant pas conçues pour la transmission de signaux à débit binaire, les signaux CPL sont susceptibles de brouiller des services de radiocommunication notamment.* *(Source on ne peut plus officielle : Union Internationale des Télécommunications (Genève) – Secteur des Radiocommunications – Rapport UIT-R SM.2158-3 du 06/2013)
Le propre constructeur de Linky, William Hosono, directeur Europe de la société Itron, a reconnu de façon très honnête que le CPL ne s’arrête pas au compteur et se diffuse dans tout le logement, lors du débat “éco” de Sud-Ouest, le mercredi 2 mars 2016 à la Cité Mondiale de Bordeaux.
Cette bande de fréquence (BF) à la propriété naturelle de se propager plus facilement en « onde de sol » sur de longues distances, quelque soit son unité́ de puissance utilisée.
Quand à ceux qui pensent qu’une fréquence élevée veut dire qu’elle est plus puissante qu’une fréquence basse, je leur conseil vivement d’étudier le domaine de la radioé́lectricité.
Tout comme pour d’autres fréquences, une exposition à long terme de ce type d’émission, qui plus est « en ondes pulsées » (fondamentalement plus nocive pour le vivant qu’une transmission analogique) reste « potentiellement cancé́rigène » par l’OMS (2011) ; bien que cela ne soit pas nouveau pour bon nombre de scientifiques et de spécialistes de la santé du Monde entier.
Le câblage domestique n’étant pas adapté dans la grande majorité́ des cas pour y faire circuler des radiofréquences, ce câblage se comporte comme une antenne géante rayonnant les champs électriques et magnétiques (électromagnétiques), on dit alors que le CPL devient radiatif.
Par ailleurs, comme pour tout émetteur de radiofréquences, des fréquences dites « harmoniques » se retrouvent bien souvent présentes sur le spectre radioélectrique. En plus des limites de fréquences définie et exploitées par l’application du CPL ces fréquences supérieures pourraient se retrouver, rayonnant également, sur le réseau domestique de manière plus ou moins différente en fonction de chaque installation individuelle.
Quand à la modulation utilisée par le CPL du Linky en G3, le choix du mode OFDM a la particularité́ d’avoir un débit supérieur au G1 mais surtout d’offrir une plus grande robustesse et un temps de réponse amélioré. La particularité́ de cette modulation se fait par des ondes pulsées (pertinente pour le vivant) et a l’avantage de travailler en multifréquences. Le G1 utilisant deux fréquences bien définies en modulation S-FSK par ondes pulsées également. Les deux protocoles présentent néanmoins les mêmes inconvénients en terme de brouillage radiofréquences et de problème sanitaire.
Dans un maillage « communal », certains compteurs Linky étant trop éloignes des concentrateurs, certains d’entre eux se comporteront en compteur dits « Maitre » relayant de fait davantage de transmissions vers le concentrateur de « quartier » des compteurs situes en aval de ce maillage. De plus, l’operateur EDF pourra à distance modifier le microprogramme du logiciel CPL (frimaire).
Par ailleurs, le présent document ne fait que survoler le « concentrateur » qui lui communique avec le SI directement par ondes hertziennes dans la bande des 900 Mhz (norme GPRS 2.5G) UHF avec un débit utile compris entre 17 et 50kb/s (pour un débit théorique de 170kb/s). Il utilise le réseau GSM existant de la même manière qu’un téléphone mobile (un cout financier sans doute important si chaque concentrateur équivaut à un terminal GSM !), à ceci prés qu’il est censé́ communiquer de manière ré́gulière rajoutant un champ électromagnétique supplémentaire et plus important grâce à son antenne extérieure, améliorant ainsi ses performances.