Préoccupant

Déclassification par l’OMS des cancérogènes 2B pour les CEM-RF et préparation par l’ANSES ?

Communiqué diffusé en France et en Belgique ; pui à l’international

L’OMS pourrait sortir les CEM-RF de la catégorie des cancérogènes (aujourd’hui 2B).

Nous avons suivi en visio en décembre 22 le colloque de Paris organisé par l’ANSES et le CIRC-OMS sur ce sujet. Le Dr Arazi est intervenu plusieurs fois pour faire remarquer que plusieurs intervenants « rassuristes » travaillaient pour des opérateurs de téléphonie mobile, donc en situation de conflits d’intérêts et que 3 des plus importantes études internationales, elles pas rassurantes, n’étaient même pas citées comme, du reste, dans le rapport de l’ANSES sur la 5G :

– l’étude du National Toxicology Program (NTP) financé par le gouvernement américain ;

– celle de l’institut Ramazzini financée par l’Europe ;

– Bioinitiative, la recension la plus exhaustive de la littérature scientifique

à quoi on peut rajouter STOA, organisme européen de recension d’études.

Il y a de fortes présomptions de cancérogénicité pour être classé en 1 (cancérogène certain)… en tout cas en 2A.

A la fin, la Directrice de l’OMS a déclaré qu’ils attendaient UNE étude asiatique et qu’ils verraient alors s’il fallait monter en 2A ou sortir de la classification. 1 n’étant même pas évoqué.

On peut voir ce passage dans la vidéo de Phonegate :

https://phonegatealert.org/rapport-preliminaire-radiofreque

Par ailleurs, les scientifiques travaillant pour la téléphonie mobile ont osé dire : « ce n’est pas parce que nous travaillons avec les opérateurs que nous sommes pour autant en conflit d’intérêts. »

Joe Hart a dirigé l’étude « rassuriste » Mobi-kids alors qu’il travaillait pour Orange et d’autres associés pour d’autres opérateurs (cf. le site Phonegate).

L’an dernier le financement de l’État américain pour les études du NTP sur le sujet a été arrêté. Il en a été de même en France pour le financement d’études par les opérateurs.

La fascination addictive pour les écrans, objets connectés et smartphones, fait que les populations à commencer par le personnel politique qui les réprésentent sont dans le déni des alertes sanitaires, sur nos libertés fondamentales, en plus de la catastrophe écologique très matérielle (vers 2030, nous n’auront plus les métaux et terres rares pour faire fonctionner tous ces systèmes électronumériques).

Concernant les études sanitaires sur les CEM-RF et particulièrement les micro-ondes artificielles pulsées les études sont suffisamment nombreuses pour nous alerter. Les grands réassureurs le savent. Mais nous sommes dans la même logique de la fabrique du doute de l’amiante, du tabac, des pesticides, OGM, néoticotinoîdes, perturbarteurs endocriniens etc. Les études sont suffisantes pour interdire tout ça et les populations peuvent l’entendre mais comment peuvent-elles entendre  – tout comme les politiques et gens des médias – le danger des micro-ondes artificielles pulsées quand ils passent une large partie de leur vie devant des écrans, des réseaux sociaux, et des smarphones. C’est si pratique, c’est si rapide…

Résistance 5G Nantes