Panne d’électricité

Les mésaventures avec Enedis !

Peut-on vivre sans électricité de nos jours ?

Nous sommes venus de l’île de la Réunion avec mon épouse âgée de 80 ans, pour nous installer à Raismes. J’ai fait l’acquisition d’une maison dont le vendeur s’est bien gardé de m’informer que cette dernière ne disposait que d’un compteur provisoire de chantier.

Ce qui devait arriver arriva : un beau matin, EDF, sans me prévenir, coupa l’alimentation électrique de mon logement. Sachant que, de nos jours, les portes et les fenêtres de mon habitation étant électriques, je me trouve dans de beaux draps. En prime, la nuit, je dois dormir avec un appareil respiratoire. La grosse galère !

Enedis me répond qu’il faut sortir une somme astronomique de 1 500 à 1 800 € et attendre un délai de deux à trois mois pour alimenter en électricité mon lieu de vie.
N’est-ce pas scandaleux que l’on puisse laisser un citoyen payant ses impôts devoir aller vivre à l’hôtel pendant plusieurs mois parce que sa maison n’est pas raccordée au réseau public d’électricité ? Il faudrait prendre des mesures pour contraindre Enedis à des délais de raccordement plus raisonnables, à des tarifs moins dispendieux.
Il s’agit d’un service public, tout de même !

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Commentaires

Cet article paru dans La Voix du Nord appelle plusieurs commentaires.

Tout d’abord, une possibilité de se retourner contre l’ancien propriétaire.
Ensuite, condamner, en référé, Enedis ; non seulement à cause de la somme astronomique, mais aussi des délais ; et surtout à cause de l’obligation d’utiliser un appareil respiratoire.
Demander le remboursement des frais occasionnés par cette mésaventure.

Par ailleurs, croire qu’EDF fait partie du service public est un leurre ; depuis bien longtemps, cette entreprise ne s’occupe pas des personnes, mais de son portefeuille !